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La thérapie myofonctionnelle : est-elle efficace dans l'ankyloglossie ?

Tonon C.

Minerva 2024 Vol 23 numéro 3 pages 64 - 67


Cette revue systématique dont les résultats sont rapportés de manière narrative suggère que la chirurgie est plus efficace que la thérapie myofonctionnelle en cas d’ankyloglossie, bien que les résultats obtenus soient meilleurs si les deux sont combinées. Il n'y a pas suffisamment de preuves pour montrer l’efficacité de la thérapie myofonctionnelle à elle seule. De plus, les études incluses étaient peu nombreuses et de faible qualité méthodologique. De futurs essais cliniques utilisant des échantillons plus importants et de meilleure qualité méthodologique sont nécessaires.

Il ressort de cette synthèse méthodique et méta-analyse, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, d’études principalement de petite taille avec souvent un risque élevé de biais, qu’aucune intervention n’a d’effet à long terme sur la prise de poids après l’arrêt du tabagisme. Il est certainement utile de poursuivre la recherche sur le ralentissement de la prise de poids et sur le taux d’arrêt du tabagisme avec un programme personnalisé de soutien pour le contrôle du poids chez les personnes qui souhaitent arrêter de fumer. L’effet à long terme sur la prise de poids des substituts nicotiniques, de la varénicline, du bupropion, de la fluoxétine et des cigarettes à la nicotine en tant qu’aide à l’arrêt du tabagisme devrait également faire encore l’objet d’études.

Cette étude de cohorte, qui a été correctement menée, avec plus de 16000 participants, montre qu’il n’y a pas d’association entre la prise de poids lors de l’arrêt du tabagisme et le risque de maladie cardiovasculaire, de diabète de type 2, de cancer et de BPCO. De plus, le bénéfice du sevrage tabagique en termes de mortalité ne dépend pas d’une éventuelle prise de poids après l’arrêt du tabagisme. Cependant, un biais de notification n’a pas été exclu, et les facteurs de confusion potentiellement importants n’ont pas été pris en compte.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, de méthodologie correcte, permet de conclure qu’une combinaison d’interventions sur le mode de vie pour le traitement du diabète gestationnel réduit le risque de macrosomie. Une recherche plus approfondie est nécessaire pour évaluer les éventuels effets à bref et à long terme chez la mère et l’enfant.

Cette étude randomisée contrôlée de qualité moyenne montre que la pratique d’exercices physiques ou d’un sport durant une grossesse non compliquée peut contribuer, sans risque d’accouchement prématuré, à la prévention de l’hypertension artérielle gravidique. En outre, il y aurait aussi une incidence plus faible de prise de poids excessive chez la mère ainsi que de diabète gravidique et de prééclampsie. L’intervention a également apporté une protection contre la macrosomie. La faisabilité d’un tel programme intensif d’exercices peut cependant être mise en doute.

Cette étude contrôlée, randomisée, correctement menée sur le plan méthodologique, montre qu’une stratégie d’auto-régulation orientée sur une perte de poids rapide à court terme est plus efficace pour la prévention de la prise de poids et de l’obésité que les adaptations plus modestes du mode de vie. La pertinence clinique de ce gain n’est toutefois pas certaine et l’efficacité à long terme n’a pas été suffisamment montrée. En outre, les données sur le risque de troubles alimentaires ou d’autres difficultés psychiques sont manquantes.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses d’études hétérogènes montre que l’insuline aspart biphasique (BIAsp 30), versus l’insuline glargine (IGlar) à court terme (24 à 28 semaines en moyenne) entraîne une amélioration de l’HbA1c chez les patients atteints de diabète de type 2 insuffisamment contrôlés avec des antidiabétiques oraux, amélioration statistiquement significative mais cliniquement peu pertinente.

Cette étude d’observation étatsunienne montre que le bénéfice cardiovasculaire préventif de l’arrêt du tabagisme n’est pas significativement diminué si la personne prend du poids après l’arrêt du tabac. Pour les sujets qui présentent un diabète, aucune conclusion n’est possible par manque de puissance de cette étude.