Resultats par mot-clé : 'antihistaminique H2'


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Cette étude observationnelle avec analyse des doubles différences montre qu’une intervention à plusieurs composantes d’une durée d’un an est efficace pour réduire l’utilisation des IPP sans effets indésirables significatifs en termes de critères de jugement cliniques. Cependant, la possibilité d’une généralisation est limitée, notamment en raison de la spécificité de la population étudiée, composée de vétérans âgés de sexe masculin. On ne sait pas dans quelle mesure le passage des patients aux IPP en vente libre exercerait une influence sur les résultats. Les recherches futures doivent se concentrer sur l’optimisation du groupe cible et sur l’évaluation des conséquences non souhaitées, de manière à garantir un succès durable.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, portant sur 26 études observationnelles de qualité méthodologique variable totalisant près de 30000 patients montre qu’il existe une association entre la prise d’antiacides (IPP principalement) et la colonisation par des germes multirésistants, même après correction pour tenir compte d’un grand nombre de facteurs de confusion. Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires, cette méta-analyse apporte déjà un argument supplémentaire pour une prescription plus rationnelle des IPP.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse d’études randomisées contrôlées montre un modeste gain avec les IPP, versus placebo, pour le traitement de la dyspepsie fonctionnelle.

Cette vaste étude cas-témoins, de bonne qualité méthodologique, montre l’existence d’une association entre l’utilisation à long terme d’inhibiteurs de la sécrétion d’acide gastrique et l’apparition d’un déficit en fer. La pertinence clinique de cette association n’est toutefois pas tout à fait claire.

Cette étude cas-témoins sur un échantillon, avec d’éventuels facteurs de confusion résiduels, montre une association entre la prise d’antihistaminiques H2 ou d’IPP et l’apparition d’un déficit en vitamine B12. Cependant, nous ignorons encore quelles en sont les conséquences cliniques.

Oesophage de Barrett : prescrire ou non un IPP ?

Van de Casteele M.

Minerva 15 11 2014


Cette méta-analyse, sur base d’études d’observation, infirme l’hypothèse initiale d’une augmentation du risque de dégénérescence sous inhibiteur de la sécrétion gastrique. Par contre, elle montre un bénéfice de l’administration d’un inhibiteur de la sécrétion gastrique chez des patients porteurs d’un oesophage de Barrett en termes de prévention d’une dégénérescence maligne, malheureusement basé uniquement sur des études d’observation. Dans l’attente d’une confirmation de ces résultats par une RCT, ces médicaments ne devraient être utilisés, chez ces patients, que dans les indications les plus probantes (plaintes de reflux, problèmes liés à un ulcère).