Resultats par mot-clé : 'méthylprednisolone'


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Cette étude pragmatique, réalisée en soins primaires, comparant une infiltration de 20 mg de méthylprednisolone acétate versus port d’une attelle de poignet la nuit en cas de syndrome de canal carpien léger à modéré dans une population bien définie, montre une efficacité plus importante à 6 semaines de l’infiltration et des résultats cliniques équivalents à 6 mois. La pertinence clinique de cette différence n’est cependant pas claire. L’injection de corticostéroïdes comme premier choix dans une perspective économique et de reprise du travail rapide devrait être confirmée par d’autres études mais pourrait être discutée avec les patients.

Cette RCT de bonne qualité méthodologique montre, chez des patients âgés d’au moins 50 ans avec une sténose du canal vertébral lombaire symptomatique, l’absence d’efficacité à 12 mois de l’ajout d’un corticostéroïde à un anesthésique pour une infiltration épidurale et l’absence d’intérêt de répéter les infiltrations (identiques ou modifiées dans leur composition) en cas de non-réponse dans les 6 semaines après l’infiltration initiale.

Dans la gonarthrose, une infiltration de corticostéroïdes deux semaines avant le début d’exercices physiques n’en améliore pas l’efficacité sur la douleur et les capacités fonctionnelles. Cette étude confirme l’utilité des exercices physiques.

Des corticostéroïdes pour traiter la douleur cancéreuse ?

Pype P.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 2 pages 43 - 46


Cette synthèse méthodique, de bonne qualité méthodologique et basée sur un nombre restreint d’études cliniques randomisées avec le plus souvent un risque élevé de biais, conclut qu’il existe peu de preuves en faveur de l’utilisation de corticostéroïdes dans le traitement de la douleur cancéreuse pendant une courte période d’une semaine seulement. Une appréciation correcte de la balance bénéfices-risques de l’utilisation des corticostéroïdes, tant en termes de soulagement de la douleur qu’en termes d’effets indésirables, ne peut être formulée.

Méthylprednisolone et patients cancéreux en fin de vie

Mathonet J.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 3 pages 33 - 34


Cette RCT de bonne qualité méthodologique, mais dont les résultats sont difficilement extrapolables aux patients cancéreux pris en charge exclusivement en ambulatoire, souligne l’absence d’effet cliniquement significatif de la méthylprednisolone à la posologie de 32 mg par jour en addition aux opioïdes sur la douleur chez des adultes cancéreux en fin de vie. Par contre, un effet bénéfique sur la fatigue et la perte d’appétit, au moins à court terme, est possible. D’autres études sont cependant indispensables.