Resultats par mot-clé : 'force musculaire'


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Cette sous-étude d’une vaste étude randomisée en double aveugle contre placebo avec un plan factoriel 2x2 montre que ni la vitamine D ni les acides gras oméga-3 n’ont d’effet positif sur les performances physiques de personnes en bonne santé âgées de 65 ans qui, souvent, prenaient déjà des suppléments de vitamine D et dont le taux sanguin de vitamine D initial était en moyenne d’environ 28 ng/ml. En outre, on peut également s’interroger sur la valeur méthodologique de cette sous-étude pour laquelle une taille d’échantillon distincte n’a pas été calculée.

Cette revue systématique avec méta-analyse présentant des limites méthodologiques et incluant de nombreuses études faibles méthodologiquement, montre un impact positif des programmes d’activités physique mis en place via l’utilisation de technologies en termes de mobilité des membres inférieurs, de capacité fonctionnelle, de réduction d’incidence des chutes et d'amélioration de la qualité de vie des personnes âgées. En outre, pour les personnes âgées souffrant de maladies chroniques (malades), ils améliorent également l’équilibre et la mobilité. Cependant, les nombreuses questions relatives à l’interprétation des résultats n’offrent aucun outil pratique aux cliniciens.

Effets d’une rééducation intensive pour les prothèses totales du genou ?

Vanhaelen A.

Minerva 2024 Vol 23 numéro 9 pages 200 - 203


Cette RCT en double aveugle, bien que monocentrique, effectuée en Chine, suggère que chez les patients présentant une arthrose sévère du genou et bénéficiant d’une prothèse totale unilatérale du genou, en comparaison à la rééducation habituelle, la rééducation progressive intensive est plus efficace au niveau de la douleur postopératoire, de la récupération de la mobilité, de la qualité de vie et de la durée de séjour.

Cette étude de cohorte prospective utilisant les données d’activité physique d’une population américaine suggère qu’une combinaison de niveaux équilibrés d’activité physique aérobie d’intensité modérée et soutenue et d’activité de renforcement musculaire est associée à des réductions optimales du risque de mortalité globale et du risque de mortalité par maladie cardiovasculaire et par cancer. Des niveaux d’activité physique aérobie supérieurs aux recommandations peuvent réduire encore davantage le risque de mortalité par cancer et de mortalité toutes causes confondues. Cette étude de cohorte à grande échelle est de bonne qualité méthodologique et tient compte d’un large éventail de facteurs de confusion. Cependant, l’influence de l’apport alimentaire et du régime n’a pas été prise en compte dans les analyses.

Cette étude contrôlée et randomisée, présentant quelques limites méthodologiques, montre que le suivi d’un programme de rééducation suite à une arthroplastie inversée de l’épaule peut être réalisé autant en autonomie à domicile qu’en ambulatoire avec des kinésithérapeutes, si et seulement si nous prenons en considération uniquement les gains de degrés d’amplitude, de force et des résultats rapportés par le patient (PROM). Les limites méthodologiques tant en termes de validité interne que liées à l’extrapolation des résultats fragilisent la possibilité d’une généralisation de cette approche. D’autres études sont nécessaires.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de RCTs présentant un risque de biais modéré à élevé montre qu’une augmentation de l’apport en protéines entraîne une augmentation de la masse maigre appendiculaire et de la force de préhension des mains chez les personnes âgées qui participent également à un entraînement en résistance, plus précisément dans un petit groupe de « personnes âgées fragiles, présentant une sarcopénie ou une obésité sarcopénique ». La taille d’effet est toutefois relativement faible, ce qui fait que la pertinence clinique n’est pas claire.

Cette étude randomisée contrôlée, dont la qualité méthodologique est bonne, montre la non-infériorité d’un traitement de 7 jours par rapport à un traitement de 14 jours avec ciprofloxacine ou sulfaméthoxazole/triméthoprime chez des hommes âgés chez qui l’on suspecte une infection urinaire afébrile non compliquée. Le choix de l’antibiotique pose problème pour l’extrapolation au contexte belge.

Cette étude randomisée contrôlée pragmatique, correctement conçue d’un point de vue méthodologique, a montré que, dans une population de patients d’âge moyen atteints d’arthrose du genou, l’amélioration des symptômes, après un an, était plus importante, et ce de manière statistiquement significative (mais pas cliniquement relevante), avec 12 séances de kinésithérapie axée sur des exercices qu’avec deux ou trois infiltrations de corticoïdes.

Faut-il traiter l’hypothyroïdie infraclinique ?

Poelman T.

Minerva 2019 Vol 18 numéro 4 pages 40 - 42


Disposant d’un bon plan expérimental sur le plan méthodologique, cette synthèse méthodique avec méta-analyse d’études randomisées contrôlées avec un risque de biais globalement faible montre que le traitement substitutif par hormone thyroïdienne chez des patients, à l’exclusion des femmes enceintes, qui présentent une hypothyroïdie infraclinique et des symptômes d’hypothyroïdie légers à modérés ne conduit pas à une amélioration de la qualité de vie générale ou à une diminution des symptômes en rapport avec la thyroïde.

Cette étude de bonne qualité méthodologique évaluant l’efficacité de la rééducation (exercise therapy) à raison de 2 à 3 séances par semaine pendant 12 semaines versus chirurgie endoscopique du genou en cas de déchirures du ménisque objectivées par résonnance magnétique chez le patient d’âge moyen montre que le traitement de rééducation du genou douloureux est équivalent à l’émondage arthroscopique à 2 ans au score KOOS (Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score) avec même un avantage sur le plan de la récupération musculaire à 3 mois. La rééducation peut donc être envisagée comme une réelle option thérapeutique, d’autant qu’il faut rappeler aux cliniciens que la régularisation méniscale, hormis population bien définie, n’a montré aucune preuve que ce procédé soit bénéfique. De plus, l’arthroscopie comporte des risques non négligeables.

Dans la gonarthrose, une infiltration de corticostéroïdes deux semaines avant le début d’exercices physiques n’en améliore pas l’efficacité sur la douleur et les capacités fonctionnelles. Cette étude confirme l’utilité des exercices physiques.

La gymnastique médicale comme traitement du syndrome fémoropatellaire

Dingenen B.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 8 pages 98 - 99


Cette synthèse méthodique avec méta-analyses incluant de petites études hétérogènes dont les qualités méthodologiques sont faibles à moyennes, conclut qu’en cas de syndrome fémoropatellaire, la gymnastique médicale pourrait apporter des améliorations cliniquement importantes sur le plan de la douleur et en termes de capacités fonctionnelles. On ignore cependant quelles sont les meilleures (associations de) modalités d’exercices, et il est probable qu’elles dépendent fortement des patients.

Cette étude montre la variabilité des dosages de la 25-hydroxyvitamine D selon le test utilisé et même en cas d’utilisation du même test. En l’absence d’un test de référence et de normes de 25-hydroxyvitamine D universellement admises, sans preuve également de l’utilité d’un traitement basé sur les résultats de cette mesure, il n’est pas possible d’établir des recommandations concernant un dépistage d’une déficience en vitamine D. L’administration de suppléments de vitamine D n’est prouvée utile que chez les femmes (fort) âgées institutionnalisées pour la prévention des fractures et (preuves plus faibles) pour la prévention des chutes chez les personnes ≥ 65 ans à risque augmenté de chutes.

Cette étude montre dans une population de femmes âgées de 70 à 90 ans ayant précédemment chuté et avec faiblesse musculaire et moins bonne mobilité initiale, chez lesquelles le taux de 25-OH-vitamine D est < 24 ng/ml, que l’administration quotidienne de 1 000 UI de vitamine D2 avec 1 gr de calcium améliore leur force musculaire et leur mobilité. Elle confirme l’absence de preuve de l’intérêt d’une administration systématique de vitamine D à toute personne âgée.