Resultats par mot-clé : 'mobilité'


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Cette étude contrôlée avec randomisation par grappes, avec protocole avec permutation séquentielle (« stepped wedge protocol »), montre que l’intervention de kinésithérapie centrée sur la personne, comparée à la kinésithérapie classique, a un effet statistiquement significatif sur l’activité physique, la mobilité, le degré de fragilité et la qualité de vie des personnes âgées fragiles vivant à domicile. La conception pragmatique garantit que les résultats correspondent bien à la pratique clinique. Cependant, les symptômes des patients ayant participé à cette étude ne sont pas clairement précisés, et l’on ne peut donc pas savoir pour quels groupes ce traitement est plus ou moins utile. Le taux élevé d’abandons dans le groupe intervention rend également le résultat moins robuste.

Effets d’une rééducation intensive pour les prothèses totales du genou ?

Vanhaelen A.

Minerva 2024 Vol 23 numéro 9 pages 200 - 203


Cette RCT en double aveugle, bien que monocentrique, effectuée en Chine, suggère que chez les patients présentant une arthrose sévère du genou et bénéficiant d’une prothèse totale unilatérale du genou, en comparaison à la rééducation habituelle, la rééducation progressive intensive est plus efficace au niveau de la douleur postopératoire, de la récupération de la mobilité, de la qualité de vie et de la durée de séjour.

Cette revue systématique avec méta-analyse présentant des limites méthodologiques et incluant de nombreuses études faibles méthodologiquement, montre un impact positif des programmes d’activités physique mis en place via l’utilisation de technologies en termes de mobilité des membres inférieurs, de capacité fonctionnelle, de réduction d’incidence des chutes et d'amélioration de la qualité de vie des personnes âgées. En outre, pour les personnes âgées souffrant de maladies chroniques (malades), ils améliorent également l’équilibre et la mobilité. Cependant, les nombreuses questions relatives à l’interprétation des résultats n’offrent aucun outil pratique aux cliniciens.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de bonne qualité méthodologique montre que les interventions basées sur la pratique des jeux vidéo actifs sont meilleures, et ce de manière statistiquement significative, que l’entraînement physique habituel pour améliorer l’équilibre postural et la mobilité, à l’exception de la vitesse de marche et de la longueur de la foulée, chez les personnes âgées atteintes de la maladie de Parkinson. Cependant, on ne sait pas quelle est la pertinence clinique des résultats trouvés. Des recherches plus approfondies sur les effets à long terme et sur les différents sous-groupes sont également nécessaires.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses de la Cochrane, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre que l’entraînement à la mobilité entraîne une amélioration cliniquement pertinente de la mobilité chez les personnes âgées fragiles vivant à domicile. Les effets sur le fonctionnement, sur l’admission en établissement de soins, sur les chutes et sur la mortalité sont mal connus, de même que les éventuels effets indésirables. Les études incluses montrent une hétérogénéité clinique importante en termes de population étudiée, de groupe d’intervention et de groupe témoin et d’instruments de mesure utilisés, ce qui complique l’interprétation des résultats.

Cette étude montre la variabilité des dosages de la 25-hydroxyvitamine D selon le test utilisé et même en cas d’utilisation du même test. En l’absence d’un test de référence et de normes de 25-hydroxyvitamine D universellement admises, sans preuve également de l’utilité d’un traitement basé sur les résultats de cette mesure, il n’est pas possible d’établir des recommandations concernant un dépistage d’une déficience en vitamine D. L’administration de suppléments de vitamine D n’est prouvée utile que chez les femmes (fort) âgées institutionnalisées pour la prévention des fractures et (preuves plus faibles) pour la prévention des chutes chez les personnes ≥ 65 ans à risque augmenté de chutes.

Post AVC : kinésithérapie après 6 mois ?

Crismer A.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 9 pages 110 - 111


Cette méta-analyse semble montrer l’intérêt de la poursuite d’une kinésithérapie classique au-delà de 6 mois après un AVC, mais les nombreuses limites méthodologiques des études incluses, l’hétérogénéité des populations (souvent faibles) incluses, ne permettent pas de conclusions précises pour la pratique.

Cette étude montre dans une population de femmes âgées de 70 à 90 ans ayant précédemment chuté et avec faiblesse musculaire et moins bonne mobilité initiale, chez lesquelles le taux de 25-OH-vitamine D est < 24 ng/ml, que l’administration quotidienne de 1 000 UI de vitamine D2 avec 1 gr de calcium améliore leur force musculaire et leur mobilité. Elle confirme l’absence de preuve de l’intérêt d’une administration systématique de vitamine D à toute personne âgée.

Un an après un AVC, est-il encore utile de pratiquer de la physiothérapie?

Oostra K.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 3 pages 47 - 48


La kinésithérapie dans un stade chronique post-AVC a un effet minime quoique significatif sur la mobilité et la vitesse de déplacement du patient, effet limité à la période de traitement. À ce jour, un lien entre une mobilité accrue et des capacités fonctionnelles meilleures, une autonomie ou un bien être général amélioré n’est pas démontré. D’autres études sont nécessaires pour prouver l’efficacité d’une kinésithérapie au long cours post-AVC.