Resultats par mot-clé : 'facteur sexuel'


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Cette méta-analyse en réseau basée sur des données individuelles de patients provenant de quatre RCTs, qui ne sont pas parfaitement comparables sur le plan clinique ni d’un point de vue méthodologique, montre que, chez les patients présentant une fibrillation auriculaire, l’utilisation des anticoagulants oraux directs (AOD) à la dose « conforme à l’AMM» (dose standard) est associée à un moindre risque de thromboembolie systémique, par comparaison avec la warfarine, et ce sans différence quant au risque d’hémorragie majeure. Ces résultats favorables pour les AOD à dose « conforme à l’AMM » par rapport à la warfarine étaient constants chez les hommes et les femmes, et ils ne dépendaient pas de l’âge. En revanche, l’utilisation d’AOD à dose « hors AMM » (dose plus faible) était associée à davantage de thromboembolies que les AOD à dose « conforme à l’AMM », sans différence quant au risque d’hémorragie majeure.

Cette méta-analyse menée de manière rigoureuse sur données individuelles de patients montre que les bêta-bloquants diminuent le risque de mortalité globale et d’hospitalisation chez les patients en rythme sinusal qui souffrent d’insuffisance cardiaque avec diminution de la fraction d’éjection, indépendamment de l’âge et du sexe. Ce résultat confirme les recommandations des guides de pratique clinique d’instaurer et de titrer les bêta-bloquants (start low and go slow) également chez les patients âgés et les femmes.

Cette étude montre qu’un test de D-dimères rapide et binaire, s’il se révèle négatif et est confirmé comme tel un mois plus tard, pourrait justifier l’arrêt d’un traitement anticoagulant après une période de 3 à 7 mois chez la femme mais non chez l’homme en cas de TEV non provoquée. Cependant, le seuil d’incidence de récidive « acceptable » est consensuel et une décision partagée de prolongation ou d’arrêt de l’anticoagulation, suivant le risque de récidive et le risque hémorragique, nous semble plus appropriée.

Les statines modifient le risque cardiovasculaire. La réduction du risque relatif d’un critère de jugement le plus souvent composite est d’environ 25%, avec une dispersion certaine (en fonction de l’étude). Ces chiffres sont probablement aussi valables pour les femmes, mais, dans la plupart des études, les femmes sont sous-représentées, et le risque absolu d’événements cardiovasculaires est également plus faible chez elles. Par conséquent, le médecin devra discuter les désavantages et les avantages escomptés du traitement, et plus particulièrement encore avec sa patiente.