Resultats par mot-clé : 'agressivité'


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Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, incluant des études randomisées contrôlées (RCTs) présentant différentes sources de biais suggère que des moments quotidiens ou hebdomadaires de massage et de toucher réduisent l’agitation chez les personnes atteintes de démence, par comparaison avec la prise en charge habituelle. Cependant, de nombreuses questions restent sans réponse, par exemple : quelles personnes atteintes de démence bénéficient le plus de ce massage, et quelle forme, quelle intensité et quelle fréquence sont les plus efficaces ?

Cette méta-analyse en réseau, correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre que l’efficacité clinique des traitements non médicamenteux est en général meilleure que celle des traitements médicamenteux dans la prise en charge des comportements physiques et de l’agitation chez les personnes atteintes de démence.

Dropéridol en cas d’agressivité ou d’agitation induite par la psychose

Desplenter F. , Bervoets C. , Laekeman G.

Minerva 2019 Vol 18 numéro 8 pages 94 - 97


Cette synthèse méthodique et méta-analyse, qui a inclus six études randomisées contrôlées dont la qualité méthodologique est moyenne à bonne, permet de montrer que l’ajout de dropéridol par voie parentérale, comparé à un placebo, à l’halopéridol, à l’olanzapine et au midazolam, est efficace et sûr pour, en 30 minutes, calmer et mettre sous sédation des patients psychotiques présentant de l’agressivité ou de l’agitation.

Cette RCT, arrêtée prématurément, ne montre aucun bénéfice de l’ajout de mémantine à des inhibiteurs des cholinestérases pour diminuer l’agitation/agressivité ou améliorer les capacités cognitives de patients présentant une maladie d’Alzheimer modérée à sévère et initialement agités/agressifs.

Efficacité et utilité comparées des antipsychotiques utilisés off label chez des adultes

Azermai M. , Bourgeois J. , Petrovic M.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 6 pages 75 - 76


Cette étude montre des résultats favorables pour une efficacité de certains antipsychotiques dits atypiques versus placebo dans les troubles de comportement liés à la démence (aripiprazole, olanzapine, rispéridone), dans les troubles d’anxiété généralisée (quétiapine), dans les troubles obsessionnels compulsifs (rispéridone). La pertinence clinique de l’efficacité significative observée est cependant incertaine, une supériorité versus autres médicaments ou traitements non médicamenteux n’est pas prouvée et ce bénéfice potentiel doit être mis en balance avec le risque d’effets indésirables.