Resultats par mot-clé : 'trouble lié à une substance'


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Cette revue systématique montre de nombreuses barrières à l’intervention des médecins dans le cadre des addictions. L’environnement institutionnel était la raison la plus souvent citée pour expliquer la non-intervention des médecins dans les addictions, suivi du manque de compétences, de capacité cognitive et de connaissances. Cette revue systématique présente des limites méthodologiques et, même si elle a le mérite de proposer des pistes de solutions, elle est basée sur des études originales présentant de nombreuses limites également. La discussion aurait pu être également plus approfondie.

Cette étude qualitative basée sur une approche phénoménologique met en évidence que les patients consommateurs de substances illicites attendent de leurs médecins généralistes une écoute active, de l’empathie, une absence de jugement, ainsi qu’une disponibilité renforcée. Ils expriment également le besoin d’une expertise spécifique en addictologie, en réduction des risques, et en suivi psychologique, tout en valorisant une approche globale qui intègre leur contexte biopsychosocial et leurs parcours de vie souvent complexes. Les patients soulignent l’importance de ne pas être stigmatisés par les soignants, une grande flexibilité dans les consultations, et une attention à la prévention ou aux dépistages adaptés à leurs besoins. Cette étude est de très bonne qualité méthodologique et offre des résultats précieux mais invite à la réalisation d’études complémentaires. Ces dernières permettraient de confirmer ou d’infirmer ces conclusions et d’explorer leur généralisation à d’autres contextes ou populations.

Cette étude randomisée contrôlée, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre qu’un traitement de groupe en ligne basé sur la pleine conscience peut être un complément utile au traitement à la méthadone chez les patients présentant une douleur et des troubles liés à l’utilisation d’opioïdes. Les résultats montrent une diminution à relativement court terme (16 semaines), par comparaison avec la méthadone seule, en termes de consommation d’opioïdes, ainsi que de consommation d’autres drogues, d’observance du traitement à la méthadone, de douleur et de symptômes dépressifs. Des recherches supplémentaires sont nécessaires sur les effets à long terme du traitement (et sur leur persistance), ainsi qu’une comparaison entre les versions de ces traitements en ligne et en face-à-face.

Cette synthèse méthodique et méta-analyse de la Cochrane, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre que par comparaison avec l’absence de traitement, l’entretien motivationnel ne présente que de petits avantages significatifs immédiatement après le traitement et à court et moyen terme. Cet effet disparaît toutefois à long terme. Par comparaison avec la prise en charge habituelle et le retour d’information, on constate un petit effet à moyen terme, qui persiste à long terme avec l’information et le retour d’information. Dans cette revue, étant donné l’hétérogénéité des interventions, des groupes témoin et des populations étudiées, le niveau de preuve est globalement faible à très faible.

Cette étude randomisée, unicentrique, indique que chez des hommes et femmes avec addictions, une intervention de gestion comportementale de la douleur, généralement pas incluse dans le traitement de la toxicomanie, était associée à de meilleurs résultats liés au contrôle de la douleur, en termes de tolérance chez les hommes et d’intensité chez les femmes. Aucune amélioration des résultats liés à l'usage de substances addictives au-delà de ceux obtenus par le traitement habituel n'a été observée. Pour les auteurs, les programmes de traitement devraient envisager de fournir des services de gestion de la douleur psychosociale pour améliorer le traitement standard de la toxicomanie.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, bien construite méthodologiquement mais basée sur des études présentant quelques limites méthodologiques, ouvre des perspectives sur un traitement de sevrage à la cocaïne à l’aide d’amphétamines délivrées sur ordonnance (dextroamphétamine principalement), mais ne donne pas d’informations sur leur efficacité à long terme.

Cette étude avec randomisation par grappes montre l’efficacité et la sécurité de conseils individualisés associés soit à la délivrance d’instructions écrites, soit à un suivi en consultation toutes les 2 semaines par des médecins généralistes pour promouvoir et renforcer l’arrêt progressif des benzodiazépines chez les patients qui en consomment depuis plus de 6 mois.