Resultats par mot-clé : 'IRM'


Nombre de resultats : 4 article(s) - 4 analyse(s) brève(s) - 0 Synthèse(s)


Les auteurs concluent que dans leur essai, l’omission de la biopsie chez les patients présentant des résultats d’IRM négatifs a éliminé plus de la moitié des diagnostics de cancer de la prostate cliniquement insignifiant, avec un risque associé très faible d’avoir un cancer incurable diagnostiqué lors du dépistage ou comme cancer d’intervalle. Ces conclusions s’appliquent aux hommes âgés de 50 à 60 ans au moment du premier dépistage du cancer de la prostate et avec un dosage de PSA ≥ 3 ng/ml. L’analyse de l’effet de ce dépistage sur la survie globale ou spécifique n’est pas encore disponible.

Pour les auteurs, les résultats de leur revue systématique et méta-analyse suggèrent que l'IRM de la prostate avec biopsies ciblées est une stratégie efficace pour la détection précoce du cancer de la prostate. Ils ont constaté que l'IRM atténue les pièges des stratégies standard basées sur le PSA, car elle peut être associée à moins de biopsies inutiles et permet d'éviter la détection de cancers insignifiants tout en permettant de détecter les maladies cliniquement significatives. Leurs résultats soulignent la nécessité de réévaluer l’approche du dépistage de population ; cependant, la configuration optimale de l'IRM et le schéma de biopsie dans le processus de dépistage nécessitent une évaluation plus approfondie. Pour Minerva, l’intégration de l’IRM dans la stratégie diagnostique lors du dépistage opportuniste du cancer de la prostate pourrait avoir des avantages. Avant de la recommander, il faudrait avoir plus de données, notamment concernant les conditions techniques de l’IRM, le rapport coût-efficacité et les effets secondaires.

Les auteurs de cette RCT de bonne qualité méthodologique concluent que l'utilisation d'un dépistage supplémentaire par IRM chez les femmes ayant un tissu mammaire extrêmement dense et des résultats normaux à la mammographie a permis de diagnostiquer un nombre significativement moins élevé de cancers d'intervalle que la mammographie seule pendant une période de dépistage de 2 ans. Le bénéfice sur la mortalité n’est pas étudié ici.

Cette RCT, de méthodologie correcte, montre que dans l’arthrose du genou, versus injection de sérum physiologique, les injections intra-articulaires trimestrielles de triamcinolone pendant 2 ans n’apportent non seulement pas de soulagement significatif de la douleur mais génère une perte de l’épaisseur du cartilage articulaire.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre qu’aucun test clinique ne permet d’établir ou d’exclure une pathologie de la coiffe des rotateurs. Le signe du rappel automatique en rotation externe et le signe du rappel automatique en rotation interne, lorsqu’il est absent, semblent cependant utiles pour respectivement établir et exclure une rupture de la coiffe des rotateurs. Il est impossible de se prononcer sur la valeur diagnostique combinée de plusieurs tests cliniques, ni sur la place des tests cliniques dans le raisonnement ‘test-diagnostic-traitement’.

Cette étude montre qu’une résonance magnétique avec une image pondérée en T1 (Magnetic Resonance Direct Thrombus Imaging - MRDTI) est un test précis pour le diagnostic d’une TVP précédente, diagnostic différentiel non possible par une échographie avec compression. La faisabilité en Belgique d’une telle démarche diagnostique reste à évaluer.

Cette étude montre qu’un an après une intervention chirurgicale ou après un traitement conservateur pour sciatique, l’IRM de contrôle ne permet pas de distinguer les patients chez qui l’évolution clinique est favorable de ceux chez qui elle ne l’est pas.

RMN

De Wachter J.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 8 pages 128 - 130


Cette étude semble montrer, dans un groupe hétérogène de patients présentant une lombalgie, une absence d'avantage d'un examen par RMN "rapide" par rapport à une radiographie. Elle ne permet aucune conclusion quant à l'utilité d'une imagerie chez des patients lombalgiques.