Resultats par mot-clé : 'halopéridol'


Nombre de resultats : 4 article(s) - 2 analyse(s) brève(s) - 0 Synthèse(s)

Dropéridol en cas d’agressivité ou d’agitation induite par la psychose

Desplenter F. , Bervoets C. , Laekeman G.

Minerva 2019 Vol 18 numéro 8 pages 94 - 97


Cette synthèse méthodique et méta-analyse, qui a inclus six études randomisées contrôlées dont la qualité méthodologique est moyenne à bonne, permet de montrer que l’ajout de dropéridol par voie parentérale, comparé à un placebo, à l’halopéridol, à l’olanzapine et au midazolam, est efficace et sûr pour, en 30 minutes, calmer et mettre sous sédation des patients psychotiques présentant de l’agressivité ou de l’agitation.

Cette étude randomisée, contrôlée, menée en double aveugle montre que l’ajout de neuroleptiques au traitement du délire léger à modéré dans le cadre des soins palliatifs est à déconseiller. Il est essentiel que la prise en charge du délire commence par la recherche et le traitement des causes sous-jacentes.

Cette large étude d’observation rétrospective permet d’observer que le risque absolu de mortalité augmente chez les personnes âgées atteintes de démence en cas de prise d’antipsychotiques, tant typiques qu’atypiques, versus absence de traitement ou versus traitement par antidépresseurs. De plus, le risque de mortalité s’avère dose-dépendant pour les antipsychotiques atypiques.

Antipsychotiques et démence

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 4 pages 51 - 51


L’efficacité des antipsychotiques chez des personnes âgées démentes est, au mieux, faible. Cette étude rétrospective montre que, à court terme, le risque de survenue d’un AVC, ou d’autres effets indésirables sévères (fracture de hanche, effets extrapyramidaux), et de décès est présent avec tous les antipsychotiques.

Les neuroleptiques atypiques ont-ils une place dans le traitement de la démence?

De Paepe P.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 3 pages 43 - 45


Cette synthèse méthodique semble montrer qu’il n’existe pas d’argument scientifique pour préférer les neuroleptiques atypiques aux neuroleptiques typiques pour le traitement des troubles comportementaux et symptômes psychologiques des personnes âgées souffrant de démence.

Les antipsychotiques atypiques dans la schizophrénie

De Meyere M.

Minerva 2002 Vol 1 numéro 10 pages 38 - 39


Cette synthèse méthodique montre une efficacité égale des antipsychotiques conventionnels par rapport aux atypiques ; ils ont cependant plus d’effets indésirables extrapyramidaux. La pertinence clinique de cette différence statistiquement significative n’est cependant pas établie. D’autre part, les antipsychotiques atypiques ont plus d’effets indésirables, parfois graves, et sont beaucoup plus chers. Comme les auteurs de la méta-analyse, nous plaidons pour l’utilisation initiale, en général, des antipsychotiques classiques dans la schizophrénie, excepté si le patient a peu répondu à une administration antérieure d’antipsychotiques conventionnels ou s’il a présenté des effets extrapyramidaux inacceptables. Dans la pratique, le médecin traitant donnera au patient les informations sur les avantages et les inconvénients des deux groupes d’antipsychotiques et partagera la décision finale du choix avec lui.