Resultats par mot-clé : 'alpha-bloquant'


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Cette synthèse méthodique Cochrane avec méta-analyse, de bonne qualité méthodologique, a comparé l’effet d’une faible dose de thiazide ou de diurétique de type thiazidique comme traitement de premier choix de l’hypertension artérielle à celui d’autres classes de médicaments antihypertenseurs comme traitement de première intention. Aucune différence n’a pu être montrée en termes de mortalité globale. Une faible dose de thiazide ou de diurétique de type thiazidique était cependant associée à moins d’événements cardiovasculaires et nécessitait moins souvent l’arrêt du traitement à cause d’effets indésirables. Cette étude ne permet pas de savoir si ces résultats peuvent être généralisés aux patients atteints de comorbidité. La plupart des études incluses présentaient un risque élevé de biais dans un ou plusieurs domaines, notamment en raison du fait que le promoteur était une entreprise pharmaceutique.

Cette synthèse méthodique, correctement menée du point de vue méthodologique, d’études randomisées contrôlées avec un risque de biais le plus souvent indéterminé dans différents domaines montre que les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, à court terme (maximum 12 semaines), atténuent les symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate, d’une manière cliniquement non pertinente, par rapport à un placebo, mais pas par rapport aux alpha1-bloquants.

Que penser de la desmopressine comme traitement de la nycturie chez l’homme ?

Vanneste M.

Minerva 2019 Vol 18 numéro 2 pages 18 - 23


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que la desmopressine, versus placebo à moyen terme, mais pas à court terme, réduit le nombre de mictions nocturnes sans augmentation des effets indésirables chez les hommes atteints de nycturie. La qualité de la preuve est toutefois faible à très faible, et on ignore quelle est la pertinence clinique de l’effet.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que la silodosine, versus placebo, entraîne un soulagement des symptômes cliniques de l’hypertrophie bénigne de la prostate, mais ne diminue pas la qualité de vie. Versus d’autres alpha-bloquants, il n’y avait pas de différence quant à l’efficacité ni quant aux effets indésirables. Versus placebo ainsi que versus autres alpha-bloquants, on a observé une augmentation des effets indésirables sexuels avec la silodosine.

Cette dernière méta-analyse publiée en 2017, qui inclut un nombre important de (très) petites études aux résultats hétérogènes, montre l’intérêt de la tamsulosine pour l’élimination de lithiases urétérales distales > 5 mm. Ce bénéfice n’est cependant montré dans aucune RCT de bonne qualité méthodologique et aux résultats précis. En Belgique, cette utilisation est hors indication enregistrée.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, permet de conclure que, pour les lithiases urétérales dont le diamètre est de 5 à 10 mm, la probabilité d’élimination spontanée est plus grande avec la tamsulosine qu’avec un placebo, et ce de manière statistiquement significative.

Cette première RCT de bonne qualité méthodologique et dans une population suffisante (1167 sujets < 65 ans) ne montre pas d‘intérêt de l’administration de nifédipine 30 mg ou de tamsulosine 0,4 mg versus placebo pour l’élimination d’une lithiase urétérale de moins de 10 mm sur 4 semaines de traitement. Les précédentes preuves d’efficacité, sommées à partir de petites études (méta-analyse sur un total de 693 patients), ne sont donc pas confirmées.

Traitement médical pour le passage d’une lithiase urétérale

Chevalier P.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 3 pages 41 - 42


Cette méta-analyse montre, chez des adultes d’âge moyen (35 à 45 ans) présentant une lithiase majoritairement urétérale distale (dernier tiers) sans indication formelle d’intervention, que l’administration d’un antagoniste calcique (nifédipine) ou d’un alpha-bloquant (tamsulosine le plus souvent) permet un passage plus fréquent et aussi souvent plus rapide de la lithiase. Cette conclusion est basée sur des études de petite taille et demande donc confirmation dans de plus larges populations.

Doxazosine et finastéride pour traiter l'hypertrophie bénigne de la prostate

Chevalier P.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 6 pages 90 - 93


Cette étude montre qu’un traitement associant de la doxazosine et de la finastéride réduit globalement la survenue d’aggravation ou de certaines complications de l’HBP. Le traitement est fort coûteux pour le patient, non dénué d’effets indésirables, sur la qualité de vie entre autres, et efficace après plusieurs mois seulement. Sa place par rapport à un traitement chirurgical reste à déterminer.

La recommandation de bonne pratique de la WVVH «Hypertension» place les diurétiques (thiazidés) à faible dose et les ß-bloquants comme premiers choix pour le traitement de l’hypertension artérielle non compliquée. Cette méta-analyse souligne cette position pour les diurétiques à faible dose mais ne permet pas de conclure quant à la place des ß-bloquants.