Resultats par mot-clé : 'dysfonctionnement érectile'


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Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, basée sur 63 études randomisées contrôlées dont la qualité méthodologique a été jugée en moyenne modérée, examinant la réponse placebo à des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 par rapport à un placebo chez des hommes atteints de dysfonction érectile, a pu montrer une réponse placebo faible à modérée. D’après les résultats d’une analyse de sous-groupe, les facteurs psychologiques sont les plus susceptibles d’être à l’origine d’un effet placebo réel. De nouvelles études avec un groupe témoin sans traitement sont toutefois nécessaires pour approfondir cette question.

Cette synthèse méthodique, correctement menée du point de vue méthodologique, d’études randomisées contrôlées avec un risque de biais le plus souvent indéterminé dans différents domaines montre que les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, à court terme (maximum 12 semaines), atténuent les symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate, d’une manière cliniquement non pertinente, par rapport à un placebo, mais pas par rapport aux alpha1-bloquants.

L’analyse à long terme conforte les conclusions précédentes. En cas de cancer de la prostate localisé à faible risque chez l’homme de moins de 75 ans, la prostatectomie radicale ne conduit pas à une diminution significative des mortalités totale et spécifique du cancer de la prostate. Elle est par contre associée à plus d’incontinence urinaire et de troubles sexuels.

Cette étude semble montrer que, chez des hommes obèses, âgés de moins de 50 ans, ne présentant pas de comorbidité, un homme sur trois retrouve une puissance sexuelle complète grâce à un accompagnement prolongé, intensif et personnalisé lui permettant d’atteindre un mode de vie plus sain (notamment perte de poids et davantage d’exercices physiques). L’influence d’autres facteurs qui améliorent la puissance sexuelle, telle que l’arrêt du tabac, n’a cependant pas été étudiée dans cette étude.

Dysfonctionnement sexuel après résection prostatique transurétrale (TURP)

Oosterlinck W.

Minerva 2002 Vol 1 numéro 9 pages 30 - 31


Message fondamental pour le médecin généraliste: la crainte que la TURP, dans le traitement d’une hypertrophie prostatique bénigne n’engendre des dysfonctions érectiles n’est pas fondée. Au contraire, un grand nombre de patients pourront recouvrer cette fonction grâce à une amélioration de leur qualité de vie. Le patient devra être bien informé qu’une éjaculation rétrograde survient couramment après une telle intervention. Des techniques invasives minimales ne donnent pas de meilleurs résultats dans ce domaine.