Resultats par mot-clé : 'fracture vertébrale'


Nombre de resultats : 3 article(s) - 3 analyse(s) brève(s) - 0 Synthèse(s)


Cette synthèse méthodique de la Cochrane montre que quelques signaux d’alarme sont prometteurs. En soins primaires, « âge avancé » est informatif pour « fracture vertébrale non précisée » et « traumatisme » et « utilisation de corticostéroïdes » sont tous deux informatifs pour « fracture vertébrale non précisée » et « fracture vertébrale ostéoporotique ». En soins secondaires, « âge avancé » est informatif pour une « fracture vertébrale ostéoporotique » et « traumatisme » est informatif pour une « fracture vertébrale non précisée ». En soins tertiaires, la « présence d'une contusion/abrasion » est informative pour une « fracture vertébrale par compression ». Les combinaisons de signaux d'alarme sont également informatives et pourraient être plus utiles pour aider les cliniciens à prendre des décisions que les tests individuels seuls. Pour Minerva, par manque de données ad hoc dans la littérature, cette revue de la Cochrane ne change pas la pratique et doit inciter à plus de recherche.

Les auteurs concluent que la vertébroplastie comme traitement des fractures ostéoporotiques par compression des corps vertébraux n’apporte pas un soulagement clinique significatif des douleurs plus important qu’une simulation d’intervention comportant uniquement l’injection de produits anesthésiants locaux et cela avec un suivi de 12 mois. Cependant, la question qui reste en suspens est le bénéfice éventuel à long terme de la vertébroplastie au ciment sur la statique avec ses répercussions esthétiques, sur la fonction respiratoire et sur la fonction locomotrice. Des études complémentaires sont nécessaires.

L’alendronate reste le médicament le mieux évalué (avec l’acide zolédronique) pour la prévention des fractures ostéoporotiques vertébrales et non vertébrales, éléments bien prouvés dans leur ensemble uniquement post fracture de fragilité. Il n’y a pas d’évaluation des autres médicaments en seconde ligne (post réponse inadéquate ou intolérance aux bisphosphonates oraux).

Cette étude en protocole ouvert incluant des patients avec une fracture vertébrale compressive récente et fort douloureuse, avec douleur persistante, montre qu’une vertébroplastie ajoutée à un traitement conservateur réduit mieux la douleur après 1 mois et après 1 an que le traitement conservateur seul. La différence statistiquement significative observée est cependant cliniquement peu pertinente.

Intérêt de la tibolone chez des femmes ménopausées âgées

Michiels B.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 1 pages 2 - 3


Cette RCT montre un effet favorable de la tibolone en termes de prévention de fractures vertébrales chez des femmes ménopausées âgées de plus de 60 ans et présentant une ostéoporose mais avec un risque accru de survenue d’un AVC. L’utilisation de la tibolone n’est donc pas indiquée.

L'hormone parathyroïdienne prévient-elle les fractures liées à l'ostéoporose?

Vermeire E.

Minerva 2002 Vol 1 numéro 10 pages 42 - 43


L’hormone parathyroïdienne a un effet préventif démontré sur l’apparition des fractures vertébrales. Son risque de provoquer un ostéosarcome est encore insuffisamment prouvé chez l’homme. Un traitement avec l’HPT est actuellement à réserver à des centres spécialisés.