Resultats par mot-clé : 'association amoxicilline-clavulanate'


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Cette étude randomisée contrôlée contre placebo, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, dans un grand groupe d’enfants chez qui un diagnostic clinique de rhinosinusite avait été posé, montre que le traitement antibiotique (amoxicilline + acide clavulanique) a un effet limité sur la gravité et l’évolution des symptômes uniquement chez les enfants dont la culture bactérienne a révélé la présence d’H. influenzae, de S. pneumoniae. ou de M. catarrhalis. L’effet des antibiotiques n’était pas influencé par la couleur de l’écoulement nasal. Compte tenu de l’effet cliniquement non pertinent et du fait que, dans la pratique, il n’est pas faisable d’effectuer une culture nasopharyngée chez chaque enfant souffrant de rhinosinusite, la recommandation reste en premier lieu l’attentisme sans antibiotiques chez les enfants présentant une rhinosinusite clinique.

Cette étude de non-infériorité, de bonne qualité méthodologique, montre qu’une antibiothérapie par β-lactame d’une durée de 3 jours n’est pas inférieure, en termes de guérison à 15 jours, à la poursuite de l’antibiothérapie par amoxicilline et acide clavulanique pour une durée de 5 jours supplémentaires dans le cadre d’une pneumonie communautaire, pour autant qu’une réponse clinique satisfaisante au 3ème jour ait été observée chez des patients hospitalisés.

Cette RCT de bonne qualité méthodologique montre qu’un traitement d’observation n’est pas inférieur à une antibiothérapie chez des sujets présentant un premier épisode de diverticulite aiguë gauche non compliquée.

Cette RCT de bonne qualité méthodologique montre que chez des enfants âgés de 6 à 23 mois, ayant été vaccinés contre le pneumocoque (vaccin conjugué) et présentant une OMA, un traitement de 5 jours par amoxiclavulanate (proportionnellement nettement moins dosé en acide clavulanique qu’en Belgique) n’est pas non inférieur à un traitement de 10 jours en termes d’échec de traitement et de score symptomatique, sans différence au point de vue effets indésirables et émergence de germes non sensibles à la pénicilline.

Antibiothérapie de la pyélonéphrite aiguë de l’enfant

Jouret F.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 9 pages 105 - 106


Cette synthèse méthodique bien construite, mais incluant des études très hétérogènes et à haut risque de biais, ne montre pas de différence significative entre les différents types, modes, doses et durées d’antibiothérapie en termes d’efficacité et de toxicité dans la PNAe. En accord avec les GPC, la voie orale, plus pratique et moins coûteuse, doit être privilégiée pour une durée de 7 à 14 jours dans la PNA non compliquée de l’enfant âgé de plus d’1 mois. Ces conclusions ne peuvent pas être extrapolées à l’enfant plus jeune et/ou atteint d’un RVU sévère.

Exacerbations de BPCO : indications de l’antibiothérapie ?

De Meyere M. , De Sutter A.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 2 pages 19 - 20


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, de bonne qualité méthodologique, conclut que les antibiotiques utilisés actuellement (association d’amoxicilline et d’acide clavulanique, cotrimoxazole, doxycycline, pénicilline) administrés en cas d’exacerbation aiguë de BPCO en première ligne n’ont pas d’effet statistiquement significatif sur l’évolution clinique de l’exacerbation.

Toujours un antibiotique pour les exacerbations de BPCO ?

La rédaction Minerva

Minerva 15 09 2013


Cette RCT présente des limites méthodologiques et n’apporte donc pas de preuve de l’intérêt d’une prescription systématique d’un antibiotique pour toute exacerbation non sévère de BPCO en pratique ambulatoire. Une prescription d’antibiotique peut être envisagée, sur base consensuelle d’experts et non sur preuve dans la littérature, chez des patients fort malades, en cas de détérioration de l’état clinique malgré un respect optimal des précédentes étapes thérapeutiques, d’absence d’amélioration après 4 jours malgré une bonchodilatation maximale et des glucocorticoïdes oraux.

Cette méta-analyse ne montre pas de bénéfice franc d’une antibiothérapie prophylactique prolongée en prévention des récidives d’infection urinaire chez un enfant. Suivant des données individuelles des principales études, aucun bénéfice n’est prouvé, qu’un reflux vésico-urétéral soit présent ou non, avec données insuffisantes en cas de reflux de grade V.

Amoxiclavulanate pour une OMA chez les enfants de 6 à 23 mois ou de 6 à 35 mois ?

Chevalier P.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 4 pages 45 - 48


L’étude d’Hoberman effectuée aux E.-U. chez des enfants âgés de 6 à 23 mois, montre un bénéfice significatif versus placebo d’un traitement par amoxiclavulanate d’une otite moyenne aiguë diagnostiquée par des otoscopistes expérimentés en termes d’évolution de l’image otoscopique mais non en termes d’évolution des symptômes. L’étude de Tähtinen effectuée en Finlande chez des enfants âgés de 6 à 35 mois, montre un bénéfice significatif versus placebo d’un traitement par amoxiclavulanate d’une otite moyenne aiguë, diagnostiquée sur des critères rigoureux, en termes de moins d’échecs thérapeutiques sur des critères symptomatiques et otoscopiques.

Cette méta-analyse n’apporte pas de preuve que la recommandation de donner une amoxicilline durant 5 à 7 jours, quand elle est indiquée en cas d’OMA, doive être remise en cause.

Moins d’antibiotiques, moins de résistances

Belche J.L. , Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 5 pages 68 - 69


Cette étude montre qu’une réduction de prescription d’antibiotiques à l’échelle d’une pratique de médecine générale diminue les résistances observées pour les E. coli et autres coliformes urinaires dans la population concernée par cette pratique. Un bénéfice d’une réduction de prescription d’antibiotiques, pour toute indication, au niveau d’une large population (un pays) peut donc être également observé à un niveau très localisé. Etant donné les conséquences défavorables de l’émergence de germes résistants également en première ligne de soins, cette observation doit encourager encore plus le médecin généraliste à une prescription raisonnée d’antibiotiques.

Dans cette étude, chez des enfants à risque présentant une infection aiguë des voies respiratoires, la prescription d’amoxiclavulanate en prévention d’une OMA n’est pas efficace. La prescription d’un anti-biotique en prévention de l’OMA n’est pas justifiée.