Resultats par mot-clé : 'dépistage du tumeur maligne du col de l'utérus'


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Cette étude observationnelle et rétrospective, de bonne qualité, présente cependant des limites inhérentes à ce type de design. Cette étude suggère que le vaccin tétravalent protège du cancer du col de l’utérus. Les patientes recevant le vaccin avant leurs 17 ans bénéficieraient d’une protection plus grande. Des études complémentaires évaluant l’effet protecteur des vaccins bivalent et nonavalent contre le cancer du col de l’utérus sont souhaitées.

Cette étude, basée sur une modélisation mathématique sans considération des rapports coûts-bénéfices, suggère que l’âge auquel il convient d’interrompre le dépistage du cancer du col de l’utérus varie en fonction de la technique utilisée. En cas d’utilisation de la cytologie seule, le dépistage pourrait être poursuivi jusque 75 ans. En cas d’utilisation de la détection d’HPV oncogènes, avec ou sans cytologie, le dépistage pourrait être arrêté à 55 ans si le dernier test est négatif. L’âge limite de 64 ans actuellement proposé en Belgique pourrait être rediscuté à la lumière de ces observations.

Cette étude de cohorte, randomisée, de bonne qualité méthodologique, conclut que dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus, le test HPV en triage, combiné ou non à la cytologie, autorise un allongement au-delà de 5 ans de l’intervalle de dépistage chez les patientes de ≥ 40 ans HPV négatives. Après un virage HPV, ce délai ne peut pas excéder 5 ans.

Un lubrifiant sur le spéculum: pas d'effet sur le frottis

Hendrickx K.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 5 pages 71 - 72


Ces deux études montrent que l’utilisation d’une faible quantité de gel lubrifiant hydrosoluble utilisé lors de l’introduction du spéculum n’a pas d’effet néfaste sur la qualité du frottis. Dans la recommandation de la WVVH 3 sur ce sujet, l’utilisation d’eau seule pour lubrifier le spéculum est recommandée. Sur base de ces études, cette recommandation peut être élargie: utilisation d’eau seule ou d'une petite quantité d’un lubrifiant hydrosoluble.

Dépistage du cancer du col: étalement fin, test HPV ou PAP?

Smeets F.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 5 pages 73 - 75


Cette étude montre que le dépistage du cancer du col au moyen d’un étalement en couche mince est moins fiable que s’il est réalisé par un frottis Papanicolaou classique. D’autres études et une méta-analyse arrivent à des résultats différents. Nous manquons de preuve sur les coûts et bénéfices de ce prélèvement en couche mince. La RBP de la WVVH pour le dépistage du cancer du col qui recommande la technique classique de frottis reste donc d’actualité.

L’utilisation optimale de la détection du Papillomavirus dans le dépistage du cancer du col de l’utérus reste à définir dans le contexte des soins de santé en Belgique. Au vu de ces études réalisées à l’étranger, les stratégies les plus prometteuses sont celles associant un prélèvement en phase liquide avec étalement mono-couche et détection virale HPV avec prélèvement lors d’une visite unique selon différentes modalités de réalisation (pour toutes les patientes d’office ou test HPV conditionnel au résultat cytologique) pour une population ciblée avec une fréquence de dépistage de 2 ans jusqu’à 75 ans. La réalisation d’office d’un test de détection HPV chez les femmes de moins de 30 ans reste sujette à discussion étant donné le taux élevé d’infection régressant spontanément dans cette tranche d’âge.