Resultats par mot-clé : 'inhibiteur de la 5-alpha réductase'


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Cette synthèse méthodique avec méta-analyse en réseau conclut qu’une meilleure idée de l'efficacité relative des différentes doses des inhibiteurs de la 5-α réductase et du minoxidil à 24 et 48 semaines en cas d’alopécie androgénique est possible grâce à leur travail. Cette recherche présente de nombreuses limites méthodologiques. De plus, les données concernant les caractéristiques des populations étudiées, l’absence de mention de seuil de pertinence clinique, l’absence de données relatives à l’innocuité de l’intervention ne permettent pas d’aider le clinicien et les patients.

Cette synthèse méthodique, correctement menée du point de vue méthodologique, d’études randomisées contrôlées avec un risque de biais le plus souvent indéterminé dans différents domaines montre que les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, à court terme (maximum 12 semaines), atténuent les symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate, d’une manière cliniquement non pertinente, par rapport à un placebo, mais pas par rapport aux alpha1-bloquants.

HBP : progression ralentie sous dutastéride ?

Leunckens I.

Minerva 15 12 2013


Cette analyse post-hoc de l’étude REDUCE conclut que, chez les hommes asymptomatiques présentant une hypertrophie bénigne de la prostate, le dutastéride entraîne une diminution significative de la progression clinique avec des effets indésirables acceptables. Ces résultats demandent à être confirmés par des études contrôlées randomisées avec comme critère de jugement principal la progression de l’hypertrophie bénigne de la prostate symptomatique. Les arguments dont nous disposons sont absolument insuffisants pour modifier la recommandation actuelle qui préconise une temporisation.

Surveillance active d’un cancer de la prostate : le dutastéride utile ?

Claessens F. , Joniau S. , Laurent M.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 5 pages 60 - 61


Cette étude montre que le dutastéride administré durant 3 ans à des hommes en surveillance active d’un cancer de prostate de bas grade diminue faiblement le risque absolu de progression pathologique évalué par des biopsies systématiques de la prostate. Elle inclut cependant une population trop peu importante, sur une durée trop courte et sans critères de jugement suffisamment forts pour conclure à un bénéfice clinique plus important que les inconvénients et effets indésirables potentiels.

Doxazosine et finastéride pour traiter l'hypertrophie bénigne de la prostate

Chevalier P.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 6 pages 90 - 93


Cette étude montre qu’un traitement associant de la doxazosine et de la finastéride réduit globalement la survenue d’aggravation ou de certaines complications de l’HBP. Le traitement est fort coûteux pour le patient, non dénué d’effets indésirables, sur la qualité de vie entre autres, et efficace après plusieurs mois seulement. Sa place par rapport à un traitement chirurgical reste à déterminer.