Resultats par mot-clé : 'angine de poitrine'


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Cette RCT montre l’intérêt de l’administration de rosuvastatine 10 mg/j chez des sujets présélectionnés, sans anamnèse d’évènement cardiovasculaire, à risque cardiovasculaire intermédiaire à élevé, avec cholestérolémie dans les normes, en termes de prévention d’évènements cardiovasculaires sur une période de suivi d’environ 5 ans, avec absence de différence en termes de mortalité globale.

Bêta-bloquants après un infarctus du myocarde : utiles ?

Christiaens T. , Poelman T.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 10 pages 246 - 249


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre qu’avec le traitement actuel de reperfusion et de prévention secondaire par des antiagrégants et des hypolipémiants, les bêta-bloquants ne paraissent pas utiles durant la phase aiguë et les premières semaines qui suivent un infarctus du myocarde. La recherche doit néanmoins se poursuivre pour connaître l’effet du traitement à long terme des bêta-bloquants.

Cette méta-analyse, de bonne qualité méthodologique, renforce les faits probants confirmant qu’il n’y a pas de réel premier choix pour instaurer un traitement pharmacologique de l’hypertension artérielle chez les patients atteints de diabète de type 2. Le médecin généraliste choisira le médicament le mieux adapté au profil de comorbidités de son patient.

Utilité des statines chez des sujets à risque cardiovasculaire peu élevé

De Weirdt S. , Lemiengre M.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 4 pages 43 - 44


Cette méta-analyse montre qu’un traitement par statine diminue, chez des patients en forte majorité sans pathologie cardiovasculaire connue (à risque cardiovasculaire faible), le risque d’événements coronariens et d’AVC ainsi que la mortalité globale, sans diminuer la mortalité liée à un infarctus du myocarde ou par AVC. En chiffres absolus, l’ampleur d’efficacité est plus faible que lorsque le risque cardiovasculaire initial est plus élevé, ce qui augmente le coût par événement évité, base de la décision finale.

Douleurs thoraciques suspectes : utilité d’un ECG d’effort pour le pronostic ?

Schröder E.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 1 pages 6 - 7


Cette étude de cohorte ne montre qu’une très faible valeur pronostique ajoutée par la réalisation d’un ECG au repos et à l’effort, par rapport à une anamnèse fouillée, chez des patients développant des douleurs thoraciques et adressés par leur médecin généraliste à un centre cardiologique.

Le « vieil » adage selon lequel le médecin traitant ne peut refuser un thiazide à faible dose à son patient hypertendu reste basé sur des preuves du plus haut niveau et reste donc particulièrement « moderne ». C’est d’ailleurs le choix proposé dans le récent guide de pratique belge remis à jour (8).

La nitroglycérine pour prédire l'angor?

De Cort P.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 3 pages 41 - 43


Cette étude montre de nombreuses limites, mais nous apprend quand même que la valeur diagnostique et pronostique de l’administration de nitrés (et son effet sur la douleur) chez un patient qui présente une douleur précordiale est insuffisante. Dans l’attente d’un test diagnostique meilleur pour des patients présentant une douleur précordiale en première ligne, nous abondons dans le sens de la recommandation du NHG qui stipule que le médecin généraliste doit référer, le jour même, pour une mise au point cardiologique, un patient chez lequel il suspecte un syndrome coronarien aigu, même si les plaintes diminuent avec (le repos et/ou) les nitrés.