Resultats par mot-clé : 'bêta2-mimétique à courte durée d’action'


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Cet essai clinique multicentrique, randomisé, en double aveugle, sur une durée d’un an, de bonne qualité méthodologique, a montré que l’association budésonide - formotérol utilisée selon les besoins était supérieure à l'albutérol utilisé selon les besoins pour la prévention des exacerbations chez les adultes souffrant d'asthme léger. L’association d’un corticoïde inhalé à un β2-agoniste à longue durée d'action (CSI+LABA) à s’administrer en cas de symptômes s’avère donc meilleure que le seul β2-agoniste à courte durée d’action (SABA). Cette approche donne les mêmes résultats qu’un traitement d’entretien par CSI avec un β2-agoniste à courte durée d’action si nécessaire.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de six études randomisées contrôlées nous permet de conclure que ni l’inhalation de salbutamol plus bromure d’ipratropium, de fluticasone ou de budésonide, ni la prise orale de montélukast ou de codéine n’apporte un avantage cliniquement pertinent versus un placebo chez les patients qui toussent depuis plus de deux semaines.

Crise d’asthme chez l’enfant de plus de 2 ans : un anticholinergique utile ?

Chevalier P. , Pierart F.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 1 pages 6 - 7


Cette méta-analyse sommant les résultats de (très) petites études de qualité méthodologique peu évaluable, confirme une moindre efficacité de l’ipratropium (ou autre anticholinergique) versus bêta2-mimétiques à courte durée d’action (SABA, type salbutamol) et versus association SABA + ipratropium en cas de crise d’asthme chez des enfants âgés de plus de 2 ans.

Bronchodilatateurs: les anticholinergiques en premier choix dans la BPCO?

Chevalier P. , Sturtewagen J.P.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 4 pages 52 - 54


Les auteurs de cette méta-analyse recommandent d’opter, en première intention, pour un traitement bronchodilatateur par anticholinergique chez les patients atteints de BPCO, pour des raisons d’efficacité et de sécurité. L’efficacité des anticholinergiques et des β2-mimétiques n’est pas évaluée sur l’ensemble des symptômes cliniques. Pour la prévention d’exacerbations sévères (abandon de traitement, hospitalisation), les anticholinergiques montrent un avantage. D’autres études montrent un bénéfice relatif limité d’un anticholinergique à longue durée d’action, qu’il faut mettre en balance avec un prix beaucoup plus élevé. Les données concernant la mortalité respiratoire ne présentent pas la fiabilité nécessaire dans cette méta-analyse. La sécurité d’un usage à long terme des β2-mimétiques à longue durée d’action reste à préciser.