Resultats par mot-clé : 'menstruation'


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Cette étude descriptive, de faible qualité méthodologique en raison de son protocole observationnel, de sa population sélectionnée, des potentiels conflits d’intérêts et d’un manque de données à long terme, suggère que les DIU au levonorgestrel présentent un rapport bénéfices-risques plutôt favorable lorsqu’ils sont utilisés à visée non contraceptive pour différentes conditions médicales chez les nullipares < ou = à 22 ans. Ces observations vont dans le sens des recommandations actuelles. Au vu du faible nombre de jeunes patientes encore porteuses d’un DIU après 5 ans dans cette étude, il existe un doute sur leur bonne tolérance à long terme. De nouvelles études plus solides sont donc nécessaires.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse d’études randomisées, contrôlées, qui a été correctement menée sur le plan méthodologique, permet de conclure que, par comparaison avec l’absence de traitement, l’activité physique structurée réduit l’intensité des douleurs menstruelles chez les femmes de moins de 25 ans qui souffrent de dysménorrhée primaire. Les études incluses présentaient un risque de biais important dans divers domaines, notamment un biais de performance et un biais de détection, et l’hétérogénéité entre elles était clinique et statistique.

Cette synthèse méthodique, de bonne qualité méthodologique, montre que l’ulipristal paraît aussi efficace que le lévonorgestrel. Cependant, du fait du peu de données probantes, issues de seulement deux études de non-infériorité, il est encore prématuré pour conclure que l’ulipristal serait plus efficace que le lévonorgestrel. Il faut donc poursuivre la recherche sur l’effet et la sécurité d’emploi de l’ulipristal.

Traitement de la migraine liée aux menstruations

Chevalier P. , Crismer A.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 4 pages 40 - 41


Cette synthèse méthodique de la littérature ne trouve que peu d’études pour le traitement ou pour la prévention des crises de migraine survenant lors des menstruations. Des méta-analyses ne sont dès lors possibles que pour les triptans. Les conclusions rejoignent les recommandations des guides de pratique les plus récents qui ne reposent cependant que sur le même nombre faible d’études (une par médicament) chez un nombre généralement restreint de patientes.