Resultats par mot-clé : 'cotrimoxazole'


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Cette synthèse méthodique avec méta-analyses de bonne qualité méthodologique montre qu’un traitement antibiotique de 3 jours n’est pas inférieur en termes de guérison et d’apparition d’effets indésirables à un traitement de 5 jours face à une pneumonie acquise en communauté chez l’enfant âgé de 2 mois à moins de 5 ans.

7 ou 14 jours d’antibiotiques en cas d’infection urinaire afébrile chez l’homme ?

Lacante J.

Minerva 2022 Vol 21 numéro 10 pages 246 - 249


Cette étude randomisée contrôlée, dont la qualité méthodologique est bonne, montre la non-infériorité d’un traitement de 7 jours par rapport à un traitement de 14 jours avec ciprofloxacine ou sulfaméthoxazole/triméthoprime chez des hommes âgés chez qui l’on suspecte une infection urinaire afébrile non compliquée. Le choix de l’antibiotique pose problème pour l’extrapolation au contexte belge.

Cette RCT montre une plus-value à court terme de la prescription de clindamycine ou de TMP/SMX sur le pourcentage de guérison de patients présentant un abcès cutané non compliqué à Staphylococcus aureus, tant chez les adultes que chez les enfants. Ceci doit être pris avec circonspection en raison des limites méthodologiques de l’étude et des conflits d’intérêts mentionnés.

Antibiothérapie de la pyélonéphrite aiguë de l’enfant

Jouret F.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 9 pages 105 - 106


Cette synthèse méthodique bien construite, mais incluant des études très hétérogènes et à haut risque de biais, ne montre pas de différence significative entre les différents types, modes, doses et durées d’antibiothérapie en termes d’efficacité et de toxicité dans la PNAe. En accord avec les GPC, la voie orale, plus pratique et moins coûteuse, doit être privilégiée pour une durée de 7 à 14 jours dans la PNA non compliquée de l’enfant âgé de plus d’1 mois. Ces conclusions ne peuvent pas être extrapolées à l’enfant plus jeune et/ou atteint d’un RVU sévère.

Cette RCT de bonne qualité méthodologique montre un intérêt (efficacité/sécurité) semblable de la clindamycine et du co-TMX dans une population d’enfants et d’adultes présentant une sélection précise d’infections cutanées non compliquées dans un contexte de prévalence (très) importante de MRSA, sans apporter de comparaison avec d’autres antibiotiques.

Quel antibiotique choisir pour traiter la cystite aiguë ?

Heytens S. , Christiaens T.

Minerva 15 05 2015


Cette méta-analyse en réseau montre que la nitrofurantoïne n’est pas moins efficace que la ciprofloxacine pour traiter en première ligne la cystite non compliquée chez la femme. Les recommandations actuelles de la BAPCOC restent donc d’application.

Antibiothérapie prophylactique en cas de brûlure ?

Crismer A.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 7 pages 82 - 83


Cette synthèse méthodique d’études pour la plupart à haut risque de biais n’apporte pas de preuves de l’intérêt d’un traitement antibiotique en prévention d’une infection d’une brûlure et montre, au contraire, une probable augmentation du risque avec le sulfadiazine d’argent topique.

Exacerbations de BPCO : indications de l’antibiothérapie ?

De Meyere M. , De Sutter A.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 2 pages 19 - 20


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, de bonne qualité méthodologique, conclut que les antibiotiques utilisés actuellement (association d’amoxicilline et d’acide clavulanique, cotrimoxazole, doxycycline, pénicilline) administrés en cas d’exacerbation aiguë de BPCO en première ligne n’ont pas d’effet statistiquement significatif sur l’évolution clinique de l’exacerbation.

Cette étude d’observation sur environ 33 000 hommes présentant un épisode d’infection des voies urinaires inférieures ne montre pas de bénéfice d’un traitement antibiotique dépassant 7 jours versus 7 jours maximum en termes de récidives (dans les 30 jours OU après 30 jours), avec cependant davantage de récidives après 30 jours et peut-être davantage d’infections à Clostridium difficile. Une confirmation dans une RCT est nécessaire.

Cette étude d’observation sur environ 33 000 hommes présentant un épisode d’infection des voies urinaires inférieures ne montre pas de bénéfice d’un traitement antibiotique dépassant 7 jours versus 7 jours maximum en termes de récidives (dans les 30 jours OU après 30 jours), avec cependant davantage de récidives après 30 jours et peut-être davantage d’infections à Clostridium difficile. Une confirmation dans une RCT est nécessaire.

Cette étude d’observation sur environ 33 000 hommes présentant un épisode d’infection des voies urinaires inférieures ne montre pas de bénéfice d’un traitement antibiotique dépassant 7 jours versus 7 jours maximum en termes de récidives (dans les 30 jours OU après 30 jours), avec cependant davantage de récidives après 30 jours et peut-être davantage d’infections à Clostridium difficile. Une confirmation dans une RCT est nécessaire.

Cette étude d’observation sur environ 33 000 hommes présentant un épisode d’infection des voies urinaires inférieures ne montre pas de bénéfice d’un traitement antibiotique dépassant 7 jours versus 7 jours maximum en termes de récidives (dans les 30 jours OU après 30 jours), avec cependant davantage de récidives après 30 jours et peut-être davantage d’infections à Clostridium difficile. Une confirmation dans une RCT est nécessaire.

Cette méta-analyse ne montre pas de bénéfice franc d’une antibiothérapie prophylactique prolongée en prévention des récidives d’infection urinaire chez un enfant. Suivant des données individuelles des principales études, aucun bénéfice n’est prouvé, qu’un reflux vésico-urétéral soit présent ou non, avec données insuffisantes en cas de reflux de grade V.

Abcès cutané et co-trimoxazole et MRSA hors hôpital

Chevalier P. , Costers M.

Minerva 28 05 2011


Cette nouvelle RCT n’apporte pas de preuve suffisante de l’intérêt d’ajouter un antibiotique à l’incision/drainage d’un abcès cutané non compliqué, même s’il est provoqué par un CA-MRSA.

Co-trimoxazole en prophylaxie d’infections urinaires chez l’enfant prédisposé

Godefroid N.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 7 pages 78 - 79


Cette étude montre l’intérêt (modeste), en termes de prévention d’une récidive, d’un traitement prophylactique par sulfaméthoxazole-triméthoprime durant 12 mois chez des enfants ayant fait une infection urinaire symptomatique. Par manque de puissance, elle ne peut montrer un effet sur la progression des séquelles parenchymateuses ni montrer une différence significative entre les différents sous-groupes de l’effet clinique.