Resultats par mot-clé : 'exercice de résistance'


Nombre de resultats : 7 article(s) - 10 analyse(s) brève(s) - 0 Synthèse(s)


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse en réseau montre que l’entraînement d’endurance et fractionné d’intensité élevée chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection réduite apporte des améliorations significatives sur le plan du pic de VO2, du test de marche de six minutes et de la qualité de vie. L’entraînement aérobie fractionné d’intensité élevée était l’intervention la plus efficace pour la FEVG et pour le test de marche de 6 minutes. L’analyse fait preuve d’une solide qualité sur le plan méthodologique, mais les études sous-jacentes présentent une importante hétérogénéité clinique en termes d’interventions et de populations. De ce fait, même si cette méta-analyse fournit des informations précieuses sur les interventions non médicamenteuses dans l’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection réduite, il convient d’être prudent lors de l’extrapolation à la pratique clinique générale. Même si les recommandations actuelles sont confirmées, d’autres études bien menées avec des rapports détaillés sont nécessaires pour étayer davantage la possibilité d’une application en clinique.

Cette RCT multicentrique de bonne qualité méthodologique, met en avant qu’à 6 mois, chez des patients de 50 ans et plus souffrant d’arthrose sévère de hanche, l’arthroplastie totale de la hanche semble plus efficace qu’un programme de renforcement musculaire pour diminuer leur douleur et améliorer leur capacité fonctionnelle. Les résultats sont à interpréter avec précaution en raison d’un potentiel biais de sélection des patients. À 24 mois, il n’y a plus de différence entre les deux groupes, mais 77% des patients participant aux exercices ont subi une PTH.

Efficacité des interventions physiques pour prévenir les douleurs cervicales

Jacqmin J.

Minerva 2025 Vol 24 numéro 1 pages 15 - 18


Cette synthèse méthodique avec méta-analyses présente une méthodologie correcte et montre des résultats qui appuient les interventions d’exercice physique visant à réduire le risque d’épisode de cervicalgie au cours des 12 prochains mois chez des employés de bureau (niveau de confiance modéré). Le peu d'essais cliniques randomisés (RCTs) disponibles sont plus critiquables, ce qui peut modifier notablement les résultats selon l'hypothèse choisie des valeurs manquantes. Si bien que la signification clinique de cet effet n’est cependant pas claire.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse en réseau confirme que toute forme d’entraînement physique permet d’obtenir une baisse de la tension artérielle au repos, à l’exception de l’entraînement aérobie par intervalles. Étant donné les lacunes méthodologiques importantes des études incluses et l’hétérogénéité clinique significative en termes de populations étudiées et d’interventions, nous ne pouvons rien conclure concernant la différence en termes d’efficacité entre les interventions étudiées. Des recherches supplémentaires sont donc nécessaires pour déterminer si d’autres types d’exercices ou combinaisons d’exercices sont bénéfiques pour certains sous-groupes.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses en réseau montre que les exercices combinés d’aérobie et de résistance sont la meilleure intervention physique pour gérer la fatigue liée au cancer. Les exercices combinés d’aérobie et de résistance, l’activité physique régulière et le yoga se sont avérés efficaces pour gérer la fatigue liée au cancer pendant qu’une personne suit un traitement contre le cancer. Après un traitement contre le cancer, les exercices combinés d’aérobie et de résistance se sont révélés efficaces. Cette revue systématique avec méta-analyse révèle les biais et les faiblesses des études contrôlées disponibles et n’apporte pas en fait d’élément probant nouveau.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse en réseau portant sur des interventions non pharmacologiques chez les personnes âgées fragiles a été conçue correctement d’un point de vue méthodologique, mais l’interprétation des résultats nécessite de tenir compte d’un certain nombre de limites importantes, comme le faible niveau de preuve et la faible possibilité d’extrapolation aux cultures occidentales. Les résultats suggèrent que l’intervention qui contribue le plus à réduire la fragilité est l’entraînement en résistance. L’entraînement physique mixte et les exercices corps-esprit semblent également avoir un effet modéré. L’entraînement en aérobie et l’administration de compléments nutritionnels ont donné des résultats inférieurs à la moyenne dans cette analyse.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de RCTs présentant un risque de biais modéré à élevé montre qu’une augmentation de l’apport en protéines entraîne une augmentation de la masse maigre appendiculaire et de la force de préhension des mains chez les personnes âgées qui participent également à un entraînement en résistance, plus précisément dans un petit groupe de « personnes âgées fragiles, présentant une sarcopénie ou une obésité sarcopénique ». La taille d’effet est toutefois relativement faible, ce qui fait que la pertinence clinique n’est pas claire.

Cette revue systématique avec méta-analyse de qualité méthodologique modérée en raison de critères d’inclusions flous, d’un manque d’homogénéité dans les mesures, d’un risque de biais des études sélectionnées souvent élevés et dont la pertinence clinique des résultats est discutable reste cohérente avec le consensus actuel sur la pratique d’une activité physique chez la personne âgée et son impact sur la santé.

Cette revue systématique avec méta-analyse, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre que, dans une certaine mesure, les exercices avec bande de résistance réduisent la fragilité (après 24 semaines) et les symptômes dépressifs (après 12 et 24 semaines) chez les personnes âgées fragiles. La force des preuves est faible en raison du risque élevé de biais des études randomisées contrôlées incluses, dû à l’absence de mise en aveugle des patients et des aidants proches, et en raison du risque possible de biais de publication. De plus, les études sont cliniquement très hétérogènes (elles diffèrent par le volume et la durée des exercices de résistance et par la manière de mesurer le résultat), ce qui rend difficile une interprétation correcte des résultats.

Cette étude randomisée contrôlée (RCT) en ouvert, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, avec mesure de l’effet effectuée en aveugle, montre que, chez des patients âgés en moyenne d’environ 60 ans, souffrant d’un conflit sous-acromial, un programme d’exercice extensif et intensif trois fois par semaine, supervisé par le kinésithérapeute, est aussi efficace après six mois qu’un programme quotidien à domicile, en termes d’amélioration du fonctionnement et de la diminution de la douleur. Les deux groupes ont présenté une amélioration cliniquement pertinente de la fonction et un soulagement de la douleur après 6 mois par rapport à la mesure initiale.

Cette étude randomisée contrôlée, menée en ouvert, avec un possible risque de biais de détection, montre que, chez les patients présentant un risque accru de chutes, le programme d’exercices à domicile Otago, consistant en exercices d’entraînement de la force et en exercices d’équilibre, complété par des promenades et débuté après un traitement par un gériatre dans un centre de prévention des chutes, réduit le nombre de chutes de manière statistiquement significative.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de huit études randomisées contrôlées, de qualité méthodologique diverse, montre que des exercices supervisés améliorent de manière statistiquement significative la qualité subjective du sommeil chez des personnes présentant un trouble psychiatrique. L’effet sur les paramètres objectifs du sommeil et sur la qualité de vie n’a pas été examiné. En outre, il faudra poursuivre la recherche pour déterminer quels exercices spécifiques ont le plus d’effet, à quelle fréquence, à quelle intensité et pour quels troubles mentaux.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de petites études randomisées et contrôlées suggère que chez des patients présentant un ulcère de jambe d’origine veineuse, des exercices spécifiques pour renforcer la pompe du mollet en plus de la thérapie par compression peuvent être utiles.

Cette synthèse méthodique et méta-analyse montre que des séances de programmes d’exercices physiques intenses supervisés, de longue durée (3 mois minimum), améliorent les fonctions nécessaires aux activités quotidiennes et réduisent sans doute également le risque de chute chez les personnes âgées atteintes d’altération des fonctions cognitives qui vivent à domicile.

Quel type d’entraînement physique chez les personnes âgées ?

Chevalier P. , Paulus Y.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 5 pages 62 - 63


Cette synthèse méthodique avec méta-analyses sur des populations très faibles d’études aux nombreuses limites méthodologiques ne montre pas de plus-value de pertinence clinique assurée d’un programme d’exercices de puissance versus exercices de force (résistance) conventionnel chez des personnes âgées d’au moins 60 ans non fragilisées, en termes de modifications des capacités fonctionnelles.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre qu’un programme d’exercices structuré peut faire descendre le taux d’HbA1c chez des patients présentant un diabète de type 2. La nature de l’effort physique fourni (aérobie, de résistance ou une association des deux) n’influence pas le résultat. Un programme de plus de 150 minutes par semaine apporte un bénéfice nettement supérieur à celui d’un programme moins intensif. Le bénéfice net d’un programme d’exercices dépend de la coexistence ou non d’autres interventions.

Un programme associant des exercices aérobies avec des exercices de résistance permet, versus absence de programme d’exercices, de faire diminuer (légèrement) le taux d’HbA1c chez des patients présentant un diabète de type 2, diminution significative relative non obtenue avec des programmes pour un seul des 2 types d’exercices.