Resultats par mot-clé : 'trouble psychotique'


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Dropéridol en cas d’agressivité ou d’agitation induite par la psychose

Desplenter F. , Bervoets C. , Laekeman G.

Minerva 2019 Vol 18 numéro 8 pages 94 - 97


Cette synthèse méthodique et méta-analyse, qui a inclus six études randomisées contrôlées dont la qualité méthodologique est moyenne à bonne, permet de montrer que l’ajout de dropéridol par voie parentérale, comparé à un placebo, à l’halopéridol, à l’olanzapine et au midazolam, est efficace et sûr pour, en 30 minutes, calmer et mettre sous sédation des patients psychotiques présentant de l’agressivité ou de l’agitation.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, qui est de bonne qualité du point de vue méthodologique, montre qu’une intervention multimodale précoce chez des personnes atteintes de psychose précoce, sur le plan des critères de jugement cliniquement pertinents, comme l’arrêt du traitement, l’admission pour trouble psychiatrique, la participation à l’école ou au travail, l’amélioration des symptômes et les capacités fonctionnelles globales, est supérieure par comparaison avec la prise en charge habituelle. On ne sait pas bien chez quels patients précisément et pour quelles composantes, et avec quelle durée et quelle intensité, on peut attendre les meilleurs résultats.

Les cannabinoïdes à usage médical sont-ils une option thérapeutique ?

Buret L.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 9 pages 221 - 224


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse aux objectifs larges et de qualité méthodologique correcte mais incluant de très nombreuses études de qualité faible à très faible, ne permet pas de préciser les indications potentielles du cannabis médical et des dérivés cannabinoïdes chez l’adulte. Des études de bonne qualité méthodologique doivent être menées pour chaque indication thérapeutique, souvent potentiellement intéressante pour certaines spécialités et pour le médecin généraliste.

Efficacité et utilité comparées des antipsychotiques utilisés off label chez des adultes

Azermai M. , Bourgeois J. , Petrovic M.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 6 pages 75 - 76


Cette étude montre des résultats favorables pour une efficacité de certains antipsychotiques dits atypiques versus placebo dans les troubles de comportement liés à la démence (aripiprazole, olanzapine, rispéridone), dans les troubles d’anxiété généralisée (quétiapine), dans les troubles obsessionnels compulsifs (rispéridone). La pertinence clinique de l’efficacité significative observée est cependant incertaine, une supériorité versus autres médicaments ou traitements non médicamenteux n’est pas prouvée et ce bénéfice potentiel doit être mis en balance avec le risque d’effets indésirables.

La consommation aiguë de cannabis est un facteur de risque de présenter des symptômes psychotiques passagers. Une consommation prolongée peut augmenter le risque de survenue d’un trouble psychotique. Les adolescents doivent être avertis de ce risque.

L’usage de cannabis cause-t-il psychose et dépression ?

Avonts D.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 8 pages 116 - 117


Les auteurs de cette méta-analyse concluent que l’usage de cannabis augmente le risque de survenue de symptômes psychotiques, indépendamment d’un effet toxique momentané, plus tard dans la vie. D’autres études d’observation restent nécessaires pour conforter ce lien direct, actuellement suggéré, entre consommation de cannabis et troubles psychotiques. Cette étude ne montre, par contre, pas d’augmentation des troubles affectifs sous cannabis.