Resultats par mot-clé : 'ischémie cérébrale'


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Cette étude de synthèse avec méta-analyses sur données individuelles montre que chez les patients victimes d’un accident vasculaire cérébral ischémique aigu dans le territoire antérieur se présentant dans des centres neurovasculaires capables de réaliser une thrombectomie, le bénéfice associé à la thrombolyse intraveineuse (TIV) plus thrombectomie vs thrombectomie seule est dépendant du délai et statistiquement significatif uniquement si le temps entre le début des symptômes à l'administration prévue de la TIV est court. Ces résultats permettent de mieux préciser les analyses publiées il y a plus de dix ans dans Minerva qui ne voyait pas encore la place de la thrombectomie mécanique et recommandait la TIV dans un délai court. Cette attitude peut être revue en regard des nouvelles études randomisées et des progrès techniques.

Cette étude randomisée, contrôlée, menée en ouvert, bien conçue sur le plan méthodologique, l’évaluation de l’effet étant effectuée en aveugle, la durée du suivi étant de 7 ans, montre que le régime méditerranéen protège mieux qu’un régime pauvre en lipides contre les événements cardiovasculaires graves chez des patients atteints de coronaropathie stable connue.

Les résultats de l’étude dite NAVIGATE ESUS sont en faveur de la prévention secondaire de l’AVC ischémique récent de cause indéterminée par aspirine. Son comparateur, le rivaroxaban, un anticoagulant oral d’action directe, est associé à un risque accru statistiquement significatif d’hémorragie sévère.

Cette étude randomisée, contrôlée, en double aveugle, multicentrique, multinationale nous permet de conclure que, chez les patients présentant un AIT avec risque élevé de récidive (score ABCD2 ≥ 4) ou un AVC ischémique mineur (score NIHSS ≤ 3), l’instauration précoce d’un traitement par association de deux antiagrégants plaquettaires, à savoir aspirine et clopidogrel, versus aspirine seule, dans la phase aiguë ou subaiguë, réduit le risque de récidive d’AVC, mais est aussi associée à un risque accru d’hémorragies majeures.

Cette méta-analyse sur données individuelles souligne l’intérêt de l’administration (très) précoce d’aspirine post AIT ou AVC non sévère en termes de prévention de tout AVC (particulièrement les plus sévères), d’AVC ischémique et d’infarctus du myocarde.

Post AVC/AIT : antiagrégant plaquettaire en mono- ou bithérapie ?

Demeestere J. , Thijs V.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 6 pages 69 - 70


Cette méta-analyse, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, conclut que l’utilisation de 2 antiagrégants plaquettaires plutôt que d’un seul réduit le risque de récidive d’ischémie cérébrale et le risque global d’événements vasculaires dans la phase aiguë (< 72 h) d’un AVC ischémique ou d’un AIT. Ce résultat s’appuie toutefois sur des sous-groupes assez restreints d’études qui, sur le plan clinique, sont très hétérogènes, avec surtout des critères de jugement composites. Cette étude ne permet également pas de déterminer clairement les bénéfices versus le risque de saignements (majeurs).