Resultats par mot-clé : 'algorithme'


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L’étude américaine confirme les résultats de l’étude hollandaise dans une population états-unienne, avec une même réduction (14%) du nombre d’examens d’imagerie prescrits. De plus, en ne considérant qu’un seul des items YEARS – diagnostic alternatif moins probable que l’embolie pulmonaire – item prépondérant, on obtient les mêmes résultats.

L’utilisation de l’algorithme YEARS utilisant trois variables du score de Wells (des signes cliniques de thrombose veineuse profonde, l’hémoptysie et la présomption d’être le diagnostic le plus probable) et le taux de D-dimères permet, pour le praticien ayant la même perception de la probabilité clinique de l’embolie pulmonaire que les auteurs de l’étude, une réduction significative du nombre d’angioTDM à réaliser, sans risque supplémentaire à 3 mois pour le patient versus un algorithme plus complet. Cette économie réduit les risques liés à l’irradiation et à l’injection de produits de contraste iodés de cet examen radiologique complémentaire.

Cette étude diagnostique prospective dans une cohorte d’enfants âgés de moins de 18 ans se présentant (ou présentés) dans un service d’urgence pédiatrique pour un traumatisme crânien, montre une précision élevée des 3 scores de décision clinique évalués (PECARN, CATCH et CHALICE) avec une force excluante de lésion cérébrale traumatique cliniquement importante plus élevée pour le SDC PECARN.

QRISK3, la seconde mise à jour de l’instrument britannique pour le calcul du risque cardiovasculaire primaire à 10 ans chez les personnes ayant entre 25 et 84 ans, définit les nouvelles variables qui sont corrélées de manière indépendante et positive avec la maladie cardiovasculaire (à savoir l’insuffisance rénale chronique de stade 3, 4 ou 5, la migraine, l’utilisation de corticostéroïdes, le LED, l’utilisation de neuroleptiques atypiques, la maladie mentale sévère, la dysfonction érectile et la variabilité de la pression artérielle systolique). Cependant, elles apportent peu de contribution supplémentaire à la détermination du risque cardiovasculaire global.

L’étude DUTY correspond à une cohorte diagnostique, prospective et multicentrique, incluant 7163 enfants de moins de 5 ans se présentant en médecine générale pour une altération récente de l’état général. Sur base d’une analyse rigoureuse et adéquate, les auteurs recommandent de collecter un échantillon d’urine « à mi-jet » chez l’enfant âgé de plus de 2 ans si 3 des 5 symptômes et signes suivants sont présents : antécédent d’infection urinaire, urines malodorantes, mictalgies, absence d’une toux sévère, impression clinique d’une maladie sévère. Cette approche est dotée d’une sensibilité de 51,7%, sans amélioration cliniquement et économiquement justifiée de la tigette urinaire. Chez l’enfant de moins de 2 ans pour qui l’utilisation d’un « lange stérile » est indispensable, les données de l’étude ne permettent pas de trancher en faveur d’un modèle algorithmique, avec ou sans tigette urinaire.

Cette RCT conduite dans une population sélectionnée d'enfants référés en milieu (très) spécialisé montre qu’une prise en charge précoce (dans les deux semaines) d'enfants souffrant de toux chronique selon un algorithme clinique décisionnel peut augmenter plus rapidement le pourcentage d'enfants dont le score de toux sera amélioré.

Cet enfant a-t-il une appendicite ?

Henrard G.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 5 pages 60 - 61


Cette synthèse ne permet pas d'identifier un score clinique prédictif suffisamment performant et validé pour le diagnostic de l'appendicite aigüe chez l'enfant, notamment en première ligne de soins.