Resultats par mot-clé : 'examen physique'


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Cette étude réalisée en Suède montre que la plupart des patients recourant aux soins primaires via la plateforme électronique eVisit (68,9%) pour des symptômes respiratoires et urinaires n'ont pas de visites ultérieures au cabinet médical. Au-delà d'une partie incontournable des patients nécessitant un examen physique urgent dans les 48 h, la prise en charge « digi-physique » des symptômes respiratoires et urinaires se traduit par un recours ultérieur aux soins comparable par rapport aux visites en cabinet. Les résultats de cette étude de qualité méthodologique faible devront être confirmés par de meilleures études. Ils n’ont pas d’application possible en Belgique faute d’un système de soins primaires organisé de façon adéquate pour ce genre de télémédecine.

Oeil rouge : diagnostiquer et évaluer la sévérité de l’affection

Chevalier P.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 9 pages 216 - 220


Cette synthèse méthodique de très faible qualité méthodologique illustre la rareté de bonnes études diagnostiques pour évaluer la sévérité de l’affection ophtalmologique en cas d’œil rouge ou de diagnostic étiologique en cas de conjonctivite (bactérienne ou autre) chez un adulte. Elle n’apporte pas d’élément plus fiable que ceux présentés dans les rares études originales.

Cette synthèse méthodique montre que des données de l’anamnèse et de l’examen clinique, et surtout les règles (scores) de décision clinique « Canadian CT Head Rule » et « New Orleans Criteria » ont une très haute sensibilité pour identifier parmi les patients adultes avec traumatisme crânien mineur ceux à très faible risque de lésion intracrânienne sévère.

Au service des urgences tout comme en médecine générale, l’anamnèse, l’examen clinique et l’ECG n’offrent en soi pas suffisamment de précision diagnostique pour confirmer ou exclure un syndrome coronarien aigu. L’intégration des données de l’ECG et du taux de troponine initial dans un score clinique améliore la force probante et la force excluante selon le score calculé, mais ne peut pas être simplement extrapolé à la pratique de médecine générale.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre qu’aucun test clinique ne permet d’établir ou d’exclure une pathologie de la coiffe des rotateurs. Le signe du rappel automatique en rotation externe et le signe du rappel automatique en rotation interne, lorsqu’il est absent, semblent cependant utiles pour respectivement établir et exclure une rupture de la coiffe des rotateurs. Il est impossible de se prononcer sur la valeur diagnostique combinée de plusieurs tests cliniques, ni sur la place des tests cliniques dans le raisonnement ‘test-diagnostic-traitement’.