Resultats par mot-clé : 'dysfonction du ventricule gauche'


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Pour les auteurs de cette étude, chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque et dont la fraction d'éjection est légèrement réduite ou préservée, la dapagliflozine a entraîné une diminution du risque du composite principal (aggravation de l'insuffisance cardiaque ou décès d'origine cardiovasculaire), une aggravation moindre des événements d'insuffisance cardiaque et des décès d'origine cardiovasculaire, et une diminution de la charge des symptômes, sans excès d'événements indésirables. Ces données fournissent des preuves supplémentaires à l'appui de l'utilisation d'un i-SGLT2 comme traitement essentiel chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque, indépendamment de la présence ou de l'absence de diabète sucré de type 2 ou de la fraction d'éjection ventriculaire gauche. Pour Minerva, si la dapagliflozine a un effet positif sur la fonction cardiaque chez le patient en insuffisance cardiaque, la grande hétérogénéité de la population incluse dans l’essai clinique analysé ne permet de dégager des indications très précises sur le moment où ce médicament peut être introduit. Les effets secondaires doivent de plus être mieux connus dans ce contexte particulier.

Cette étude randomisée contrôlée multicentrique menée en ouvert montre que l’adaptation du traitement en fonction du taux de NT-pro-BNP n’est pas plus efficace que la prise en charge standard optimale sur le plan des hospitalisations pour insuffisance cardiaque et sur le plan de la mortalité cardiovasculaire durant le suivi des patients présentant une insuffisance cardiaque chronique sévère.

Les résultats à 10 ans de suivi de cette RCT montrent des résultats enfin significativement favorables (non significatifs à 56 mois) pour l’ajout d’une intervention de pontages coronariens à un traitement médical optimal versus traitement médical seul chez des patients avec ischémie coronarienne et diminution de la fraction d’éjection ventriculaire gauche, en termes de décès de toute cause.

Cette méta-analyse montre que l’ajout de spironolactone, d’éplérone ou de canrénoate à un traitement de base chez des patients présentant une insuffisance cardiaque sévère ou une dysfonction ventriculaire gauche après infarctus du myocarde, fait diminuer la mortalité globale de 20%. L’initiation d’un tel traitement doit être réservée à des patients rigoureusement sélectionnés avec surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie pour l’initiation et la titration des doses.