Resultats par mot-clé : 'hypertension gravidique'


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Cette vaste synthèse méthodique avec méta-analyse, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre que les interventions prénatales structurées relatives au mode de vie, consistant en des interventions en matière d’alimentation et d’activité physique, entraînent une réduction de la prise de poids pendant la grossesse et sont associées à une diminution du risque de résultats maternels et néonatals indésirables. Elle étaye la mise en œuvre de telles interventions dans les soins prénatals de routine et les politiques.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, de méthodologie correcte, permet de conclure qu’une combinaison d’interventions sur le mode de vie pour le traitement du diabète gestationnel réduit le risque de macrosomie. Une recherche plus approfondie est nécessaire pour évaluer les éventuels effets à bref et à long terme chez la mère et l’enfant.

Comment déterminer le risque de pré-éclampsie ?

Dehaene I. , Roelens K. , Poelman T.

Minerva 2017 Vol 16 numéro 6 pages 138 - 141


Cette synthèse méthodique avec méta-analyses montre que des facteurs de risque facilement identifiables avant la 16e semaine de grossesse sont associés à un risque accru de pré-éclampsie. Un avantage cliniquement pertinent de l’utilisation préventive de l’aspirine en termes de réduction de ce risque n’est montré que pour le syndrome des antiphospholipides, l’hypertension artérielle chronique, les antécédents de pré-éclampsie, le diabète sucré, l’IMC > 30 et la procréation médicalement assistée.

Cette étude randomisée contrôlée de qualité moyenne montre que la pratique d’exercices physiques ou d’un sport durant une grossesse non compliquée peut contribuer, sans risque d’accouchement prématuré, à la prévention de l’hypertension artérielle gravidique. En outre, il y aurait aussi une incidence plus faible de prise de poids excessive chez la mère ainsi que de diabète gravidique et de prééclampsie. L’intervention a également apporté une protection contre la macrosomie. La faisabilité d’un tel programme intensif d’exercices peut cependant être mise en doute.

Cette étude permet de conclure que le contrôle strict de l’hypertension artérielle des femmes enceintes dont la pression artérielle diastolique se situe entre 90 et 105 mmHg (entre 85 et 105 mmHg pour les femmes qui sont déjà sous antihypertenseurs) sans protéinurie (< 0,3 g protéine dans une collecte des urines de 24 heures) n’entraîne pas de diminution des fausses couches ni de diminution des complications postnatales chez les nouveau-nés. Cette étude ne remet cependant pas en question les recommandations actuelles. Mais des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats.