Resultats par mot-clé : 'dispositif intra-utérin'


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Cette étude descriptive, de faible qualité méthodologique en raison de son protocole observationnel, de sa population sélectionnée, des potentiels conflits d’intérêts et d’un manque de données à long terme, suggère que les DIU au levonorgestrel présentent un rapport bénéfices-risques plutôt favorable lorsqu’ils sont utilisés à visée non contraceptive pour différentes conditions médicales chez les nullipares < ou = à 22 ans. Ces observations vont dans le sens des recommandations actuelles. Au vu du faible nombre de jeunes patientes encore porteuses d’un DIU après 5 ans dans cette étude, il existe un doute sur leur bonne tolérance à long terme. De nouvelles études plus solides sont donc nécessaires.

Une étude finlandaise sur registres a évalué le risque de développer un cancer du sein chez des femmes de moins de 50 ans ayant bénéficié, pour ménorragies, d’un dispositif intra-utérin libérant du lévonorgestrel. A l’heure actuelle, ce type de DIU est considéré comme un des meilleurs traitements de cette affection gynécologique. Les résultats de cette étude montrent que l’utilisation de ces DIU est associée à un risque de cancer du sein significativement plus élevé tant pour les formes canalaires (x 1,2) que lobulaires (x 1,33). Bien que la méthodologie se basant sur des banques de mégadonnées ne soit pas idéale, les résultats observés doivent être considérés comme une alerte devant mener à réaliser de nouvelles études. Il convient cependant d’avertir du risque potentiel de cancer du sein les femmes qui se voient proposer ce type de DIU.

Cette étude de bonne qualité méthodologique montre que les contraceptifs réversibles de longue durée d’action (LARC) – offerts - permettent d’assurer une meilleure continuité de la contraception que les autres contraceptifs (non-LARC) chez des femmes correctement informées. Malgré leur coût initial élevé, les moyens de contraception de longue durée (DIU et implants) sont financièrement rentables de par leur efficacité et leur continuité élevée chez les adolescentes comme chez les femmes adultes.