Resultats par mot-clé : 'angor instable'


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Chez les patients ayant déjà présenté un syndrome coronarien aigu et chez lesquels les taux de lipides étaient supérieurs aux seuils spécifiés malgré l'administration d'atorvastatine ou de rosuvastatine à une dose d'intensité élevée ou à la dose maximale tolérée, le risque de décès par cardiopathie coronarienne, d’infarctus du myocarde non mortel, d’accident vasculaire cérébral ischémique mortel ou non, ou d’angor instable nécessitant une hospitalisation est plus faibles chez ceux qui ont été traités par alirocumab que chez ceux qui ont reçu un placebo. Ces avantages ont été observés avec une stratégie d’ajustement de la posologie de l’alirocumab visant un taux de cholestérol LDL compris entre 25 et 50 mg/dl tout en évitant des taux soutenus inférieurs à 15 mg/dl.

Contrairement à l’hypothèse de travail, la RCT SUMMIT de grande taille et bien réalisée d’un point de vue méthodologique, ne détecte pas d’effets positifs du furoate de fluticasone, du vilantérol ou de l’association des 2, versus placebo, sur la mortalité des patients BPCO modérés et présentant des comorbidités cardiovasculaires ou à haut risque cardiovasculaire. Elle rassure cependant le clinicien de l’absence d’effets cardiovasculaires délétères et élargit la validité externe de la prescription des médications étudiées (furoate de fluticasone, vilantérol ou association des 2). Les critères secondaires rapportés ne permettent qu’une approche exploratoire mais pose la question de l’utilité globale de la prescription des LABA et CSI, seuls ou en association, dans la population étudiée.

Cette RCT de bonne facture méthodologique montre qu’un traitement invasif en ajout à un traitement médicamenteux optimal est plus performant que le seul traitement médicamenteux optimal en termes d’évènements cardiovasculaires prévenus chez des octogénaires bien sélectionnés présentant un infarctus du myocarde sans élévation du segment ST (NSTEMI) ou, beaucoup plus rarement, un angor instable, mais en situation clinique stable.

Associer de l’ézétimibe à la simvastatine post syndrome coronarien aigu ?

Chevalier P.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 5 pages 110 - 113


Cette étude qui inclut un nombre important de patients en post syndrome coronarien aigu (angor instable, infarctus du myocarde avec ou sans dénivellation ST), patients à haut risque, avec 70% d’angioplastie percutanée pour l’évènement index et avec un LDL-cholestérol de maximum 100 mg/dl sous statine, montre un bénéfice statistique de l’ajout d’ézétimibe (10 mg/j) à la simvastatine (40 mg/j) pour un critère composite, sans bénéfice prouvé pour les composants de ce critère, et avec une pertinence clinique à mettre en question.