Resultats par mot-clé : 'intervention coronarienne percutanée'


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Cette RCT menée en simple aveugle chez des personnes âgées hospitalisées pour infarctus aigu du myocarde, qui a été correctement conduite d’un point de vue méthodologique, montre qu’une intervention infirmière structurée, basée sur une évaluation des besoins spécifiques et en outre principalement axée sur l’éducation, entraîne, après 12 mois, une amélioration de l’observance vis-à-vis du traitement, mesurée à l’aide d’un instrument multidimensionnel. Cependant, il s’agissait d’une étude unicentrique avec un suivi court et qui manquait de puissance pour démontrer une différence dans les paramètres cliniques. Le rôle des autres prestataires de soins, tels que les médecins généralistes et les pharmaciens, au sein d’une collaboration interdisciplinaire n’est également pas négligé décrit dans cet article, ce qui rend l’extrapolation difficile avec ce qui se passe en Belgique.

Cette étude randomisée, contrôlée par placebo, menée en double aveugle chez des patients présentant un risque accru d’événements ischémiques et d’hémorragies majeures montre qu’après 3 mois de bithérapie antiplaquettaire associant ticagrélor et aspirine après une angioplastie coronaire transluminale percutanée, la poursuite du ticagrélor en monothérapie, par rapport à l’association de ticagrélor et d’aspirine, est associée à une diminution de l’incidence des saignements cliniquement pertinents, et ce sans augmentation du risque d’un critère de jugement composite combinant mortalité globale, infarctus du myocarde et AVC. En raison d’un manque de puissance pour cette dernière mesure de résultat, des recherches supplémentaires sont toutefois nécessaires.

Cette nouvelle RCT montre que chez des patients ayant subi la mise en place d’un stent pharmacoactif, un double traitement antiagrégant plaquettaire (DAPT) comprenant une aspirine (80 à 200 mg/j) combinée à un antagoniste P2Y12 (clopidogrel ou prasugrel) pendant 1 mois suivie d’une antiagrégation en monothérapie par clopidogrel (75 mg/j) n’est pas inférieure en termes d’événements cardiovasculaires et de saignements à une DAPT (aspirine + clopidogrel) administrée pendant 12 mois. Cependant, les biais méthodologiques retrouvés font que ces conclusions sont sujettes à caution et ne permettent pas de trancher le débat concernant la durée optimale de DAPT après une reperméabilisation coronarienne percutanée par un stent pharmacoactif.

Cette intéressante méta-analyse sur données cliniques individuelles montre un bénéfice de pontages coronariens versus angioplastie percutanée (avec endoprothèses) chez des patients souffrant d’un diabète et de lésions coronaires multiples et complexes (au score SYNTAX) mais pas de plus-value pour les patients avec lésions dans le territoire de l’artère coronaire gauche.

Cette RCT est la première à comparer en double aveugle, chez des patients avec angioplastie envisagée dans un but symptomatologique, une angioplastie percutanée (PCI) à une angioplastie factice, les deux interventions étant associées à un traitement médical optimisé. Elle ne montre pas d’intérêt de la PCI en termes d’amélioration du temps d’effort, de la symptomatologie et de la qualité de vie.

La récente RCT de Bønaa et al. ne montre pas de différence pour le critère de jugement primaire composite (décès de toute cause, infarctus du myocarde non fatal) - sauf peut-être pour les revascularisations nécessaires dans les 6 ans - entre des endoprothèses de nouvelle génération, métalliques ou médicamenteuses, chez des patients avec une pathologie coronarienne stable ou non nécessitant une angioplastie. Les méta-analyses évaluant le bénéfice relatif des différentes approches thérapeutiques (médicales, CABG, PCI) de l’insuffisance coronarienne (symptomatique ou non) sont difficiles à interpréter quand elles comparent des traitements de différentes générations (évolution des techniques chirurgicales, des endoprothèses métalliques et médicamenteuses, du traitement médical optimal).

Cette RCT de bonne facture méthodologique montre qu’un traitement invasif en ajout à un traitement médicamenteux optimal est plus performant que le seul traitement médicamenteux optimal en termes d’évènements cardiovasculaires prévenus chez des octogénaires bien sélectionnés présentant un infarctus du myocarde sans élévation du segment ST (NSTEMI) ou, beaucoup plus rarement, un angor instable, mais en situation clinique stable.