Resultats par mot-clé : 'tumeur'


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Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que les interventions basées sur la pleine conscience chez les adultes qui ont un cancer et ceux qui ont survécu à un cancer entraînent des améliorations significatives des aspects de santé positifs, en particulier des compétences de pleine conscience, de l’autocompassion, de la croissance personnelle et de la spiritualité, à la fois immédiatement après l’intervention et lors du suivi. Cette méta-analyse est de bonne qualité méthodologique, mais elle est limitée par une importante hétérogénéité des protocoles d’intervention, des groupes témoins et des caractéristiques des participants, ainsi que par des lacunes méthodologiques telles que le risque de biais et des données limitées sur les mesures de l’effet à long terme.

Cette revue systématique avec méta-analyse montre que la thérapie en réalité virtuelle (TRV) et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sont les interventions les plus efficaces pour réduire la détresse psychologique chez les patients atteints de cancer. De plus, les interventions narratives, la TRV et la TCC apparaissent comme les plus bénéfiques pour l'amélioration de la qualité de vie. Cette étude, de bonne qualité méthodologique, consolide ces approches numériques comme des alternatives viables aux soins traditionnels, offrant une accessibilité accrue et une réduction des barrières logistiques associées aux thérapies en présentiel.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse présentant différentes limitations méthodologiques, conclut qu’il n’y a pas de preuve que les dépistages du cancer couramment utilisés, à l’exception de la sigmoïdoscopie, permettraient de sauver des vies ou de prolonger la durée de vie. Ainsi, les résultats d’une revue systématique antérieure sont confirmés par l’inclusion d’études plus récentes.

Cette étude de cohorte prospective à grande échelle, menée aux États-Unis, principalement auprès de professionnels de la santé, en prenant en compte de très nombreux facteurs de confusion, montre, après un suivi d’une durée médiane de 34 ans, une faible association entre la consommation la plus élevée (quantité médiane de 7,4 portions/jour) d’aliments ultratransformés et la mortalité par rapport à ceux dont la consommation était la plus faible (quantité médiane de 3 portions/jour). L’association s’est estompée lorsque la qualité nutritionnelle globale a été prise en compte. L’association était la plus forte avec les produits ultratransformés à base de viande, de poisson et de volaille, ainsi qu’avec les boissons rafraîchissantes additionnées d’édulcorants. Aucune association avec la mortalité cardiovasculaire ou par cancer n’a pu être montrée.

Cette étude qualitative exploratoire révèle que, pour les patients atteints de cancer avancé avec une durée de survie estimée à moins de trois mois, la préservation de la normalité à domicile dépend de leur bien-être physique, du soutien des aidants et d’une communication compatissante avec les professionnels de santé, essentielle pour maintenir leur autonomie et aborder les défis liés à la qualité de vie. Toutefois, les limites méthodologiques de cette étude limitent la portée des conclusions, ne rendant pas possible une interprétation valable des résultats et leur généralisation à des contextes similaires. Ainsi, bien que les impressions recueillies puissent être pertinentes à titre exploratoire, ils ne permettent pas une compréhension approfondie des nuances ou une identification fiable de toutes les thématiques émergentes possibles.

Cette étude randomisée, contrôlée, en double aveugle, multicentrique, correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre que, par comparaison avec un placebo, une préparation standardisée de poudre de racine de gingembre en complément des antiémétiques utilisés chez les patients sous chimiothérapie améliore, de manière statistiquement significative, la qualité de vie liée aux nausées (et vomissements) provoqués par la chimiothérapie. Ces résultats cadrent avec ceux qui concernent l’incidence des nausées et des vomissements. Des recherches plus approfondies sur la pertinence clinique de l’effet du gingembre à différentes doses et schémas d’administration sont nécessaires.

Cette analyse rétrospective du retour sur investissement, qui a été correctement menée, montre que le délai médian de retour sur investissement pour l’industrie pharmaceutique d’un nouveau médicament oncologique est de 3 à 4 ans après l’autorisation de mise sur le marché européen. Cela concerne aussi les médicaments qui n’ont pas reçu le statut de plus-value thérapeutique de la part des différents organismes d’évaluation des technologies de la santé. Lors de l’interprétation, il faut toutefois tenir compte d’un éventuel biais de sélection pour le choix des médicaments inclus dans l’étude.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse suggère que les interventions physiques et multidisciplinaires, par apport à la non-intervention ou au traitement habituel, sont probablement efficaces pour améliorer le retour au travail des personnes atteintes de cancer. Cette méta-analyse présente une qualité méthodologique robuste, mais ses limites mettent en évidence la nécessité de mener des études supplémentaires afin d’affiner les résultats. Il est crucial d'explorer plus en profondeur les interventions professionnelles, qu'elles soient dirigées vers l'individu ou vers le lieu de travail. Il est à espérer que, lors de la prochaine mise à jour de cette méta-analyse, un plus grand nombre d’études auront été réalisées, permettant ainsi de distinguer plus clairement l'impact du type de cancer, du stade de la maladie et de l'âge des patients. Malgré ces limitations, l’application des interventions physiques et multidisciplinaires, pour faciliter le retour au travail des patients atteints de cancer, semble réalisable dans le contexte belge. Cependant, leur mise en œuvre pourrait dépendre en partie des ressources financières des patients et du soutien financier fourni par l'État, ce qui pourrait engendrer des disparités dans l’accès à ces interventions.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses en réseau montre que les exercices combinés d’aérobie et de résistance sont la meilleure intervention physique pour gérer la fatigue liée au cancer. Les exercices combinés d’aérobie et de résistance, l’activité physique régulière et le yoga se sont avérés efficaces pour gérer la fatigue liée au cancer pendant qu’une personne suit un traitement contre le cancer. Après un traitement contre le cancer, les exercices combinés d’aérobie et de résistance se sont révélés efficaces. Cette revue systématique avec méta-analyse révèle les biais et les faiblesses des études contrôlées disponibles et n’apporte pas en fait d’élément probant nouveau.

Cette nouvelle étude prospective descriptive, présentant des failles méthodologiques importantes mais dont les résultats sont corroborés par d’autres études, montre que l’intuition du médecin généraliste est un indicateur valable pour la recherche d’un cancer ou d’une maladie grave. En particulier, l’absence de sentiment d’alerte en faveur d’une telle maladie a et une spécificité de 80% à 2 et 6 mois et une valeur prédictive négative de près de 98% à 2 mois et 95% à 6 mois.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse d’études principalement de petite taille présentant un risque souvent accru de diverses formes de biais ne montre pas d’effet des interventions pharmacologiques dans la dyspnée chez les patients atteints d’un cancer (du poumon) avancé. Étant donné que le niveau de certitude est modéré à faible et que la population palliative est également un groupe très hétérogène, ces résultats ne permettent pas de conclure avec certitude sur la place des opioïdes et des anxiolytiques dans la prise en charge de la dyspnée liée au cancer.

Cette étude de cohorte, qui a été correctement menée, avec plus de 16000 participants, montre qu’il n’y a pas d’association entre la prise de poids lors de l’arrêt du tabagisme et le risque de maladie cardiovasculaire, de diabète de type 2, de cancer et de BPCO. De plus, le bénéfice du sevrage tabagique en termes de mortalité ne dépend pas d’une éventuelle prise de poids après l’arrêt du tabagisme. Cependant, un biais de notification n’a pas été exclu, et les facteurs de confusion potentiellement importants n’ont pas été pris en compte.

Cette étude diagnostique, qui a été correctement menée d'un point de vue méthodologique, montre qu'une perte de poids inexpliquée associée à certains signes cliniques en combinaison avec des données anamnestiques et des analyses sanguines, se manifestant pendant la période allant de trois mois avant à un mois après le diagnostic de perte de poids inexpliquée est suffisamment alarmante pour justifier une mise au point diagnostique d'une suspicion de cancer. Aucune donnée anamnestique, aucun signe clinique, ni aucun résultat d'analyse biologique ne permettent d'exclure le cancer dans le contexte d'une perte de poids inexpliquée.

Cette étude de cohorte correctement menée suggère un effet favorable des fibres provenant des céréales (céréales pour petit-déjeuner, pain, pâtes, riz) sur la mortalité totale et sur la mortalité due au cancer du côlon après un diagnostic de carcinome colorectal non métastasé.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses n’apporte pas de preuves, mais des arguments sujets à discussion pour l’intérêt de la consommation de hautes doses (210 à 225 g par jour) de céréales complètes versus faibles doses dans la prévention de la morbidité cardiovasculaire et la mortalité de différentes causes. La dose quotidienne recommandée mérite d’être confirmée. Le pain complet, les céréales complètes, les céréales de déjeuner totales et le son ont présenté les meilleurs résultats en termes de diminution du risque de maladie cardiovasculaire et de mortalité globale.

Cette étude randomisée contrôlée montre que l’intégration précoce de soins palliatifs dans le cadre d’une prise en charge oncologique standard n’offre pas d’avantages par rapport à une intégration tardive, en ce qui concerne le retentissement des symptômes et le recours aux services hospitaliers.

La tinzaparine, une HBPM, n’apparait pas supérieure aux antivitamines K pour le traitement d’une thromboembolie veineuse dans le contexte d’un cancer si ce n’est pour les hémorragies non sévères mais cliniquement pertinentes. Ces résultats ne peuvent cependant pas être extrapolés en cas de traitements anticancéreux thrombopéniants, faute de données spécifiques.

Méthylprednisolone et patients cancéreux en fin de vie

Mathonet J.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 3 pages 33 - 34


Cette RCT de bonne qualité méthodologique, mais dont les résultats sont difficilement extrapolables aux patients cancéreux pris en charge exclusivement en ambulatoire, souligne l’absence d’effet cliniquement significatif de la méthylprednisolone à la posologie de 32 mg par jour en addition aux opioïdes sur la douleur chez des adultes cancéreux en fin de vie. Par contre, un effet bénéfique sur la fatigue et la perte d’appétit, au moins à court terme, est possible. D’autres études sont cependant indispensables.

Le ginseng diminue-t-il la fatigue liée au cancer ?

Laekeman G.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 10 pages 119 - 120


Cette étude contrôlée randomisée, correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre que versus placebo la prise quotidienne de 2.000 mg de ginseng américain à court terme (après 4 et 8 semaines) diminue la fatigue chez les patients cancéreux sous traitement anticancéreux actif. La pertinence clinique de cette différence entre les groupes est cependant difficile à évaluer et le suivi de l’étude est trop court.