Resultats par mot-clé : 'maladie des artères coronaires'


Nombre de resultats : 3 article(s) - 5 analyse(s) brève(s) - 0 Synthèse(s)


Cette étude ne montre pas de différence sur le plan de la sécurité et de l’efficacité d’une administration de statine titrée avec un objectif cible du LDL-cholestérol < à 70 mg/dl par rapport à une stratégie fixe d’administration à haute dose chez des patients atteints d’une maladie coronarienne. Bien qu’une approche tenant compte de la réponse individuelle au traitement soit séduisante, sa plus-value réelle reste encore à démontrer.

Cette analyse post-hoc de l’étude COMPASS, entachée d’importantes limitations sur le plan méthodologique, montre que chez les patients atteints d’une maladie cardiovasculaire stable sans AVC récent (< 1 mois) et sans antécédent d’AVC hémorragique, l’association d’une faible dose de rivaroxaban (2 x 2,5 mg/jour) et d’une faible dose d’aspirine (100 mg/jour), par comparaison avec l’aspirine seule, réduit le risque d’AVC ischémique sans augmenter le risque d’AVC hémorragique. Cet effet est le plus manifeste dans le sous-groupe de patients ayant des antécédents d’AVC ischémique.

Cette intéressante méta-analyse sur données cliniques individuelles montre un bénéfice de pontages coronariens versus angioplastie percutanée (avec endoprothèses) chez des patients souffrant d’un diabète et de lésions coronaires multiples et complexes (au score SYNTAX) mais pas de plus-value pour les patients avec lésions dans le territoire de l’artère coronaire gauche.

Cette étude cas-témoins sur échantillon, montre chez les patients BPCO, durant les 30 premiers jours de l’initiation d’un traitement par bronchodilatateurs de longue durée d’action, une association statistique avec des événements cardiovasculaires graves. L’association ne se retrouve pas pour les utilisateurs de plus longue durée.

Cette étude contrôlée randomisée multicentrique, de méthodologie correcte, n’a pas pu montrer que la CPAP réduisait le nombre d’événements cardiovasculaires chez les patients ayant un SAOS et des antécédents de coronaropathie ou de maladie cérébrovasculaire.

QRISK3, la seconde mise à jour de l’instrument britannique pour le calcul du risque cardiovasculaire primaire à 10 ans chez les personnes ayant entre 25 et 84 ans, définit les nouvelles variables qui sont corrélées de manière indépendante et positive avec la maladie cardiovasculaire (à savoir l’insuffisance rénale chronique de stade 3, 4 ou 5, la migraine, l’utilisation de corticostéroïdes, le LED, l’utilisation de neuroleptiques atypiques, la maladie mentale sévère, la dysfonction érectile et la variabilité de la pression artérielle systolique). Cependant, elles apportent peu de contribution supplémentaire à la détermination du risque cardiovasculaire global.

Cette vaste étude de cohorte prospective conclut qu’il n’est pas recommandé, chez les patients atteints d’une coronaropathie ischémique stable, de vouloir faire baisser la pression artérielle systolique sous 120 mmHg et la pression artérielle diastolique sous 70 mmHg.

Acides gras (in)saturés et mortalité

Mullie P.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 8 pages 203 - 206


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse d’études randomisées contrôlées montre que le remplacement d’une partie des acides gras saturés par de l’acide linoléique réduit le taux de cholestérol total sans effet sur la mortalité coronaire.