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Modèle prédictif pour un traitement hypoglycémiant optimal du diabète de type 2 ?

Michiels B.

Minerva 2025 Vol 24 numéro 6 pages 121 - 125


Cette étude de développement et de validation montre qu’un modèle basé sur des données cliniques recueillies de manière systématique peut prédire correctement l’effet hypoglycémiant de cinq classes pharmacothérapeutiques. Le modèle est utile pour sélectionner le traitement hypoglycémiant optimal afin de réguler la glycémie et de limiter le risque de complications chez les différents patients. L’étude est de bonne qualité sur le plan méthodologique, mais une certaine prudence est de rigueur pour sa mise en œuvre, en raison de ses limites, à savoir des biais d’observation, comme l’observance, le manque de validation pour les nouveaux analogues du GLP-1 et l’exclusion des patients de plus de 80 ans. Il faudra donc affiner le modèle dès que de nouvelles données seront disponibles. Le modèle développé ici peut compléter les guides de pratique clinique en prédisant la réponse glycémique individuelle.

Les auteurs concluent qu’ à long terme, un traitement conservateur entraîne, par rapport aux soins habituels, une réduction significative mais minime du nombre d'interventions sans augmentation des complications biliaires et chirurgicales. Indépendamment du choix de la stratégie thérapeutique, seuls deux tiers des patients étaient indolores. Afin d'améliorer les résultats rapportés par les patients, il est nécessaire d'établir des critères de sélection des patients atteints de calculs biliaires non compliqués pour la cholécystectomie et de réexaminer la cholécystectomie laparoscopique en tant que traitement.

Cette RCT très bien menée d’un point de vue méthodologique, montre qu’une intervention multimodale comprenant la fourniture de directives issues de guides de pratiques, d’informations sur les données de résistance régionales et de retours personnalisés sur les proportions de prescriptions d’antibiotiques a permis d’augmenter l’adhésion des médecins généralistes aux recommandations de bonne pratique, en diminuant de 40% la prescription d’antibiotiques de deuxième intention chez la femme non enceinte atteinte d’une infection des voies urinaires non compliquée. Il faut noter l’utilisation inédite des données sur les taux de résistance régionaux en tant que composante de l'intervention.

Effets d’une rééducation intensive pour les prothèses totales du genou ?

Vanhaelen A.

Minerva 2024 Vol 23 numéro 9 pages 200 - 203


Cette RCT en double aveugle, bien que monocentrique, effectuée en Chine, suggère que chez les patients présentant une arthrose sévère du genou et bénéficiant d’une prothèse totale unilatérale du genou, en comparaison à la rééducation habituelle, la rééducation progressive intensive est plus efficace au niveau de la douleur postopératoire, de la récupération de la mobilité, de la qualité de vie et de la durée de séjour.

Cette synthèse méthodique d’études hétérogènes avec méta-analyse, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre que, chez les personnes présentant une ténosynovite de de Quervain, la combinaison d’une infiltration de corticoïdes et d’une immobilisation du pouce pendant 3 à 4 semaines est, de manière statistiquement significative, plus efficace qu’une infiltration de corticoïdes sans immobilisation en termes de soulagement de la douleur et de capacités fonctionnelles, à court terme et à moyen terme. La certitude des preuves est respectivement faible et modérée, et la pertinence clinique des résultats peut être mise en doute. Les résultats de la méta-analyse en réseau ne permettent pas non plus de tirer des conclusions fiables.

Cette étude randomisée pragmatique ouverte montre qu’à court terme (< 18 mois), une prise en charge conservatrice, comme alternative à la chirurgie, peut s'avérer efficace et rentable chez les patients présentant une lithiase biliaire symptomatique non compliquée. L’essai est cependant associé à des problèmes, notamment en raison des listes d’attente au Royaume-Uni rendant la cholécystectomie difficilement réalisable systématiquement dans des délais courts. L’étude ne change pas les conclusions précédentes de Minerva sur le sujet, à savoir que le traitement conservateur de la lithiase biliaire symptomatique sous forme de colique biliaire ou de cholécystite non compliquée peut être une option thérapeutique acceptable et économiquement favorable.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, qui a été correctement menée sur le plan méthodologique, suggère que le port de bas de contention pendant 2 ans après une TVP réduit le risque de syndrome post-thrombotique. Cela repose sur des études cliniquement très hétérogènes et dont les résultats n’étaient pas cohérents. D’après les données disponibles, les preuves d’un effet préventif peuvent donc être considérées comme plutôt faibles. Une étude plus poussée, contrôlée par placebo, est donc certainement nécessaire pour déterminer le bénéfice réel du port de bas de contention en prévention d’un syndrome post-thrombotique et pour savoir chez quels patients, à partir de quel moment et pendant combien de temps après le diagnostic de TVP l’effet le plus important peut être attendu.

Cette étude de cohorte rétrospective correctement menée, révèle que la présence d'un appendicolithe est associée à un risque presque deux fois plus élevé de subir une appendicectomie dans les 30 jours suivant l'administration d'antibiotiques. Les caractéristiques cliniques souvent utilisées pour décrire la gravité de l'appendicite ne sont pas associées de manière significative aux risques d'appendicectomie dans les 30 jours. Cependant la durée du suivi, les critères d’exclusion, l’incertitude concernant le motif d’appendicectomie, permettent d’affirmer qu’il s’agit de données exploratoires nécessitant des études complémentaires afin de déterminer plus précisément les caractéristiques cliniques menant à l’appendicectomie.

Cette RCT, de bonne qualité méthodologique, montre que chez des patientes présentant un cancer du sein devant être opéré et à risque de développer des complications post-opératoires, un programme structuré d’exercices permet d’améliorer après 1 an, versus soins usuels, la fonction du membre supérieur sans occasionner plus de risques. Ce programme n’a été pratiqué que par des kinésithérapeutes spécialisés et sur des patientes motivées.

Cette nouvelle revue systématique avec méta-analyse n’apporte pas d’élément complémentaire majeur par rapport aux connaissances acquises, si ce n’est que le risque de re-rupture du tendon d’Achille après traitement non chirurgical pourrait être moindre qu’observé précédemment. Le traitement conservateur se doit d’être mieux considéré et plus régulièrement proposé. Cependant, des études randomisées contrôlées rigoureuses restent nécessaires pour le développement d'un algorithme de prise de décision partagée pour guider les chirurgiens et les médecins concernant l'option thérapeutique la plus appropriée pour chaque patient.

Kinésithérapie spécialisée en cas de maladie de Parkinson

Van Acker G. , Redant C. , Vanden Bossche L.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 10 pages 124 - 127


Cette étude rétrospective observationnelle avec un vaste groupe non sélectionné de patients atteints de la maladie de Parkinson montre que la kinésithérapie spécialisée, versus la kinésithérapie non spécialisée, est associée à une meilleure qualité des soins, à de moindres coûts et à un plus petit nombre de complications de la maladie de Parkinson. Cette étude ne permet pas de savoir si les résultats peuvent être extrapolés à tous les stades de la maladie de Parkinson.

Administrer des antibiotiques selon le dosage de procalcitonine : stratégie sûre ?

Verbakel J.Y.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 8 pages 103 - 106


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse sur la base de données de patients individuels montre de manière peu convaincante qu’une administration des antibiotiques guidée selon le dosage de procalcitonine entraîne une diminution de la mortalité et une diminution de l’exposition aux antibiotiques dans différents milieux de soins et pour différents types d’infections. Il est nécessaire de poursuivre la recherche sur la pertinence clinique de la procalcitonine en première ligne de soins pour le diagnostic et l’administration des antibiotiques guidée en cas d’infection aiguë des voies respiratoires.

Dépistage annuel du cancer de l’ovaire ?

Van Hal G.

Minerva 2017 Vol 16 numéro 2 pages 31 - 34


Cette étude randomisée, contrôlée, menée à grande échelle n’a pu montrer d’avantage en termes de mortalité spécifique du cancer de l’ovaire pour aucun des programmes de dépistage du cancer de l’ovaire. Ce n’est que dans un intervalle de dépistage de 7 à 14 ans ou seulement après l’exclusion des cas de cancer de l’ovaire présents lors du démarrage du dépistage que l’on a pu montrer un petit avantage du dépistage multimodal avec mesure du taux sérique de CA 125 versus un groupe contrôle sans dépistage. Il faut poursuivre la recherche à long terme pour confirmer ces tendances.

Cette étude randomisée menée en double aveugle montre que, chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique avec fraction d’éjection diminuée, l’aliskirène, un inhibiteur de la rénine, ne peut pas être utilisé à la place d’un IECA. L’ajout d’aliskirène à un traitement par IECA entraîne un plus grand nombre d’effets indésirables sans présenter d’avantages.

Cette analyse de certains critères de jugement secondaires rénaux de l’étude EMPA-REG permet de conclure que l’utilisation de l’empagliflozine, versus placebo, chez les patients atteints de diabète de type 2 présentant un risque cardiovasculaire élevé, a un effet favorable sur la progression de la néphropathie. Une recherche plus approfondie est nécessaire pour savoir si ce traitement peut également prévenir la néphropathie et si les résultats favorables peuvent être extrapolés à tous les patients atteints de diabète de type 2.

L’ibuprofène comme alternative aux antibiotiques en cas d’infection urinaire non compliquée ?

Heytens S. , Christiaens T.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 10 pages 258 - 261


Cette étude pragmatique randomisée contrôlée en double aveugle montre que l’ibuprofène permet de limiter l’utilisation des antibiotiques chez les femmes adultes présentant des symptômes légers à modérés d’infection urinaire non compliquée. Cet avantage doit être mis en balance avec la plus grande charge des symptômes. La différence quant à la durée moyenne des symptômes est néanmoins limitée à un jour. Il faut cependant poursuivre la recherche quant à la sécurité de cette approche.

Plusieurs études d’observation montrent une association entre un traitement par CSI et une augmentation du risque relatif de développer une pneumonie chez les patients BPCO. L’étude d’observation discutée ici, correcte d’un point de vue méthodologique, montre une association entre l’arrêt du CSI et la réduction du risque relatif de développer une pneumonie chez le patient BPCO. Ces résultats invitent plus que jamais le clinicien à restreindre la prescription de ces molécules dans le cadre de cette pathologie en attendant des preuves solides d’une balance bénéfice/risque éventuellement favorable pour un sous-groupe de patients.

Cette analyse d’un suivi médian de 17,4 ans de 3 cohortes danoises montre une incidence relativement faible de survenue de complications en cas présence de lithiase(s) vésiculaire(s) asymptomatique(s). Le risque semble plus important en cas de lithiase > 10 mm ou de lithiases multiples. Ces résultats demandent confirmation dans d’autres cohortes importantes.

Cette étude présentant des limites méthodologiques importantes n’apporte pas la preuve d’une supériorité des infiltrations épidurales de corticostéroïdes, seules ou en association au traitement conservateur par antalgiques et kinésithérapie, versus un traitement conservateur dans les cervico-brachialgies non aiguës. D’autres études seront nécessaires pour évaluer avec plus de précision l’efficacité des injections de corticostéroïdes et leur place dans la prise en charge de la douleur radiculaire cervicale de l’adulte. La balance bénéfice-risque doit toujours être discutée.

Orthèse semi-rigide en valgus pour le traitement de l’arthrose du genou ?

Robays J.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 3 pages 64 - 67


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse conclut que les orthèses semi-rigides en valgus dans l’arthrose du genou peuvent avoir un effet faible à modéré sur la douleur et la fonction. Les études incluses sont cependant de faible qualité et la pertinence clinique incertaine. Compte tenu de la faible ampleur de l’effet positif, la balance bénéfices-risques pourrait être défavorable vu les effets indésirables potentiels non sévères. Si l’on appliquait le score GRADE, le niveau de preuves serait bas à très bas.

Cette étude pragmatique, excluant cependant de nombreuses situations cliniques courantes, ne montre pas de bénéfice clinique pertinent de la chirurgie versus traitement conservateur durant un suivi de 2 ans après une fracture déplacée de l’extrémité proximale de l’humérus chez l’adulte et confirme la mise en garde contre l’extension abusive des indications opératoires.

Ces deux études de qualité méthodologique acceptable montrent une efficacité versus placebo statistiquement significative, mais non de 100 %, de l'application unique pendant 10 minutes d'une lotion contenant 0,5 % d'ivermectine pour éradiquer la pédiculose du cuir chevelu. L'efficacité de cette lotion versus celle d'autres produits habituellement utilisés n'est pas évaluée. Une place pour l'ivermectine en solution dans le traitement de la pédiculose du cuir chevelu reste donc à préciser.

Cette synthèse méthodique d’études publiées et non publiées montre que l’oséltamivir réduit la durée des symptômes de la grippe de moins d’un jour. Dans la population en intention de traiter (chez laquelle une grippe est suspectée), il n’y avait pas d’effet favorable sur l’incidence des pneumonies, des hospitalisations, des bronchites, des sinusites et des otites. Cette étude ne concerne pas non plus l’utilité de l’administration d’oséltamivir dans les populations à risque.

Diabète de grossesse : metformine versus insuline

La rédaction Minerva

Minerva 28 05 2013


Cette nouvelle petite RCT n’apporte pas d’élément complémentaire pas rapport aux connaissances acquises : chez des femmes enceintes de 20 à 34 semaines dépistées par des tests de charge et tolérance glucidique avec absence d’équilibre glycémique sous régime seul, aucune différence cliniquement significative n’est observée pour la metformine versus insuline durant la grossesse et à la naissance (mère et enfant). L’insuline reste le traitement le plus éprouvé du diabète gestationnel en cas d’échec du régime seul.

Réévaluation de l’efficacité de la metformine dans le diabète de type 2

Goderis G.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 4 pages 49 - 50


Cette méta-analyse, dont la qualité méthodologique est bonne mais qui inclut des études très hétérogènes, ne peut pas montrer que la metformine, par comparaison aux autres traitements, diminue la mortalité globale et la mortalité cardiovasculaire chez les patients ayant un diabète de type 2.

Biopsie de la prostate : des effets indésirables

La rédaction Minerva

Minerva 28 01 2013


Cette étude, comme d’autres, illustre les effets indésirables potentiels lors de biopsies de la prostate effectuées dans le cadre d’un dépistage du cancer de la prostate, effets qui peuvent modifier l’acceptation de séances ultérieures de biopsie. Elle nous rappelle que ces effets indésirables potentiels sont fréquents et représentent un coût aussi financier. Ces effets indésirables sont à annoncer dans la négociation avec le patient individuel asymptomatique avant la prise de décision d’un dépistage du cancer de la prostate à l’aide du PSA.

Cette nouvelle synthèse de la Cochrane Collaboration sur l’effet des inhibiteurs de la neuraminidase sur l’influenza dans tous les groupes d’âge montre qu’il est difficile de collecter des preuves précises et complètes pour pouvoir arriver à une conclusion utile. La réticence formulée antérieurement concernant l’usage de ces médicaments est maintenue. La vaccination ainsi que des mesures d’hygiène restent la stratégie optimale de prévention.

Appendicite aiguë : antibiothérapie ou chirurgie ?

Chevalier P.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 8 pages 93 - 94


Cette méta-analyse montre qu’une antibiothérapie (IV dans 3 études sur 4) permet d’éviter une appendicectomie à 1 an chez 63% des patients adultes présentant une appendicite aiguë non compliquée, avec taux moindre de complications selon les critères utilisés dans cette méta-analyse.

Cette étude montre que, chez des enfants âgés de 3 mois à 15 ans présentant une diarrhée aiguë, une association de probiotiques raccourcit la durée de la diarrhée d’un ½ à 1 jour, sans effet prouvé pour la prévention des complications. Le recours à d’autres médicaments dans cette étude représente un risque de biais.

Pas d’antibiotique en cas de diverticulite non compliquée ?

Chevalier P.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 5 pages 54 - 55


Cette RCT, qui est la première a être publiée sur le sujet mais qui est de puissance insuffisante n’apporte pas de preuve de l’intérêt d’une antibiothérapie en cas de diverticulite non compliquée pour ce qui est des complications à court et moyen termes ni des récidives dans l’année, chez des patients hospitalisés.

Cette synthèse de la Cochrane Collaboration confirme notre précédente conclusion de ne pas vacciner systématiquement contre l’influenza tous les adultes âgés de moins de 65 ans en bonne santé. En cas de concordance souches vaccinales/type de virus circulant, une efficacité en termes de prévention des symptômes de maladie est limitée (réduction absolue de 3%) ainsi que la réduction de l’absentéisme. Aucun bénéfice n’est observé pour les critères hospitalisation, complications ou prévention de la transmission.

Education individuelle : efficace en cas de diabète de type 2 ?

Bastiaens H.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 11 pages 134 - 135


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse basée sur un nombre faible d’études, ne montre pas de preuve d’une plus-value d’une éducation individuelle versus soins courants en termes de modification du taux d’HbA1c. Une éducation en groupe montre, versus éducation individuelle, une plus-value à court terme (6 à 9 mois) mais non à long terme (12 à 18 mois).

En cas d’influenza chez des adultes sains, les inhibiteurs de la neuraminidase (oseltamivir et zanamivir) ont une efficacité limitée sur la sévérité et la durée des symptômes (un jour en moins) s’ils sont initiés dans les 48 heures de début des symptômes, sans preuve d’une prévention des complications, avec des effets indésirables possibles pour l’oseltamivir. Il n’est pas utile de les utiliser à grande échelle (prophylactique et thérapeutique) en cas de grippe saisonnière.

Diabète gestationnel : traitement bénéfique ?

Chevalier P. , Jandrain B.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 9 pages 106 - 107


Cette synthèse de la littérature, après d’autres, montre, chez des femmes dépistées par des tests de charge et tolérance glucidique, la rareté de preuves pertinentes d’un intérêt d’un traitement intensifié (régime + insuline) d’un diabète gestationnel en termes de résultats avec pertinence clinique manifeste.

Une perte de poids d’au moins 10 kg sur un an apporte une diminution significative du nombre d’épisodes d’apnées obstructives du sommeil chez des patients obèses souffrant de diabète de type 2 et de ce SAOS.

Appendicite aiguë : antibiotiques plutôt que chirurgie ?

Chevalier P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 2 pages 18 - 19


Les auteurs de cette étude présentent sous un jour très favorable un bénéfice équivalent d’une antibiothérapie (intraveineuse, hospitalière, initiale, puis orale sur un total de 10 jours) versus appendicectomie, avec moins de complications cependant pour l’antibiothérapie chez des patients âgés de plus de 18 ans. Une analyse plus rigoureuse des résultats (en intention de traiter) montre cependant des résultats moins favorables pour l’antibiothérapie surtout sur un terme d’un an, absence de bénéfice également observé dans de précédentes petites études. L’appendicectomie reste donc le traitement de premier choix en cas d’appendicite aiguë.

Hystérectomie laparoscopique versus abdominale et vaginale

Weyers S.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 3 pages 48 - 50


L’étude montre que l’hystérectomie laparoscopique comparée aux hystérectomies vaginale et abdominale présente davantage de complications majeures et une durée opératoire allongée. La définition de complication majeure et l’expérience limitée de certains chirurgiens pour les techniques utilisées sont cependant des biais importants dans cette étude. L’indication d’une hystérectomie reste une question préalable au choix de la technique.