Resultats par mot-clé : 'infection à papillomavirus humain'


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Cette étude randomisée, contrôlée, menée en ouvert, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, suivant la conception de Zelen, montre que la proposition d’un autotest HPV et d’un test HPV réalisé par un médecin sans examen au spéculum accroît la participation au dépistage du cancer du col de l’utérus après 4 mois et après 1 an respectivement de 15,5% et de 17% parmi les femmes âgées de 50 à 64 ans qui n’avaient pas répondu à l’invitation au dépistage par un frottis réalisé tous les cinq ans.

Bien que les systèmes de santé aux États-Unis et en Belgique soient très différents en termes de coûts, cette étude coût-efficacité montre clairement que l’extension de la vaccination contre le HPV aux hommes et aux femmes de plus de 26 ans offre une valeur ajoutée thérapeutique limitée, à des coûts qui ne sont pas justifiés actuellement.

Lorsqu’ils fonctionnent sur la technique de PCR, les tests HPV réalisés sur auto-prélèvements sont aussi sensibles que sur prélèvements cliniques mais légèrement moins spécifiques. Pour atteindre les femmes habituellement sous-dépistées, la stratégie consistant à offrir des kits de prélèvements aux femmes est généralement plus efficace que l’envoi simple d’une invitation. Toutefois, elle est également beaucoup plus chère, avec des taux de réponse très variables en fonction de multiples paramètres liés à l’organisation de ces actions et à leur nature. A ce titre, et afin d’évaluer l’adhésion de la population et la transférabilité de telles mesures, des études pilotes devraient être menées avant de promouvoir des stratégies de dépistages sur auto-prélèvements à plus grande échelle.

Cette étude de non-infériorité, randomisée, contrôlée, qui a été correctement menée, montre qu’un test HPV primaire par autoprélèvement n’est pas inférieur à un test HPV primaire effectué par le médecin généraliste pour détecter les lésions précoces du cancer de col de l’utérus de haut grade.

Cette étude de cohorte observationnelle étatsunienne de bonne qualité méthodologique montre qu’après un ou plusieurs co-test négatifs (HPV-/cyto-) ou test HPV-, l’intervalle de temps entre les dépistages du cancer du col de l’utérus peut être allongé à 5 ans (voire plus) en toute sécurité.

Cette étude d’observation incluant 3 cohortes, qui présente des défaillances importantes sur le plan méthodologique, montre qu’un autoprélèvement pour la détection de l’infection du col de l’utérus à HPV associé à un programme éducatif intensif augmente dans une certaine mesure le taux de participation au dépistage, principalement parmi les femmes qui consultent déjà régulièrement pour un frottis du col de l’utérus.

Ces deux sous-analyses de données de l’étude PATRICIA confirment un intérêt d’une vaccination anti-HPV jusqu’à 4 ans après la vaccination, en termes de prévention de lésions cervicales CIN 2 et CIN 3 surtout chez les femmes préalablement non infectées par le HPV et pour les souches vaccinales. Le suivi reste trop court pour pouvoir évaluer l’impact complet d’une vaccination généralisée sur l’incidence de cancer du col ; le rapport coût/efficacité en Belgique n’est également pas connu.

Vaccin quadrivalent contre le papillomavirus humain chez l’homme

Semaille P.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 8 pages 97 - 98


Cette étude, qui pose une importante question éthique, montre que l'utilisation du vaccin contre le HPV quadrivalent chez les hommes âgés de 16 à 26 ans diminue le risque de verrues génitales associées aux types HPV vaccinaux. Que ce soit une vaccination chez l’homme ou chez la femme, cette vaccination HPV ne doit pas faire oublier l’importance capitale d’un dépistage correct du cancer du col utérin.

Vaccin anti-HPV et lésions du col utérin

Chevalier P.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 8 pages 128 - 128

Vaccination HPV en prévention du cancer du col

Baay M. , Verhoeven V.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 2 pages 20 - 23


Cette étude montre qu’un vaccin bivalent HPV-16/18 est efficace et sûr en termes de prévention des infections à HPV jusqu’à 4,5 ans après la vaccination. Le suivi est cependant trop court pour pouvoir évaluer l’impact complet d’une vaccination généralisée sur l’incidence de cancer du col. En outre, la meilleure stratégie de vaccination n’est pas claire, ni les groupes cibles, ni les conséquences pour une contamination par d’autres sérotypes. Le rapport coût/efficacité en Belgique n’est également pas connu. Pour toutes ces raisons, la place de ce vaccin HPV-16/18 reste à déterminer.