Resultats par mot-clé : 'thérapie des troubles du langage'


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Cette revue systématique avec méta-analyse en réseau de bonne qualité méthodologique montre que chez des patients présentant une aphasie post-AVC, une meilleure récupération langagière était associée à une prise en charge logopédique fréquente, axée sur le fonctionnel et ciblant les versants réceptif et expressif, avec une pratique à domicile plus longue et intensive que ce qui est généralement recommandé dans les services cliniques à l'échelle internationale. Toutefois, d’autres études sont nécessaires pour confirmer ou affiner ces résultats. De plus, les variations de réponse à l'intervention parmi les sous-groupes de patients nécessitent une investigation plus approfondie puisque la fréquence, l’intensité et le dosage ne sont pas entièrement des variables indépendantes.

Cette revue systématique avec méta-analyse conclut à une amélioration de la parole chez 75% des individus atteints de fente labiale et/ou palatine suite à la prise en charge logopédique. Cette revue systématique présente toutefois plusieurs limites, notamment une hétérogénéité significative entre les études, de petites tailles d'échantillons, une faible rigueur méthodologique des études incluses et la prédominance d'un risque de biais modéré à sérieux selon les études. Les résultats doivent donc être interprétés avec prudence. De futurs essais cliniques avec une taille d’échantillon plus importante et une meilleure qualité méthodologique sont nécessaires.

Logopédie intensive chez les personnes atteintes d’aphasie de longue durée post-AVC

Vandenborre D.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 2 pages 24 - 27


Cette étude multicentrique randomisée contrôlée, de méthodologie correcte montre qu’une thérapie logopédique intensive durant 3 semaines dans la phase de longue durée ( > 6 mois) de l’aphasie après un AVC permet des progrès cliniquement pertinents de la communication fonctionnelle verbale. Cependant d’autres études seraient nécessaires pour connaître la durée optimale de cette thérapie. On ne sait pas non plus dans quelle mesure l’effet pourrait être extrapolé à tous les patients atteints d’aphasie post-AVC.