Resultats par mot-clé : 'dépendance aux opioïdes'


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Quelle est l’utilité des agonistes des opioïdes en cas de dépendance aux opioïdes ?

Laekeman G.

Minerva 2022 Vol 21 numéro 6 pages 115 - 118


Cette synthèse méthodique et méta-analyse de 15 RCTs et 36 études de cohorte montre que, chez les patients dépendants des opioïdes, le risque de mortalité globale est plus faible, de même que le risque de décès de cause spécifique (accident et suicide) lorsqu’ils sont sous traitement par buprénorphine ou méthadone. Il faudra mener d’autres recherches sur l’influence de certaines caractéristiques des patients (comme la comorbidité) et du contexte de soins (comme une approche professionnelle multidisciplinaire) sur ces résultats favorables.

Intérêt comparatif de la buprénorphine pour le sevrage des opioïdes

Chevalier P.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 1 pages 3 - 7


Cette synthèse méthodique de bonne qualité montre l’intérêt de la buprénorphine dans le traitement du sevrage aux opioïdes, intérêt probablement semblable (absence de différence prouvée) à celui de la méthadone à dose dégressive mais supérieur à celui de la clonidine.

Arthrose du genou et/ou de la hanche : intérêt des opioïdes oraux ou transdermiques ?

Fraipont B. , De Jonghe M.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 1 pages 22 - 25


Cette synthèse méthodique avec méta-analyses de bonne qualité méthodologique montre une absence d’efficacité cliniquement pertinente en termes de soulagement de la douleur ou d’amélioration fonctionnelle dans l’arthrose du genou ou de la hanche des opioïdes oraux ou transdermiques (le tramadol étant exclu de cette analyse) versus placebo ou pas de traitement, tout en mettant en évidence un risque accru d’effets indésirables et de dépendance aux opioïdes.

Opioïdes et lombalgies chroniques : efficacité et sécurité

Chevalier P. , Le Polain B.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 7 pages 98 - 99


Cette méta-analyse conclut à une efficacité probable (statistiquement non significative), à court terme, des opioïdes dans le traitement des lombalgies chroniques mais à une absence de preuve de bénéfice à long terme, avec des usages inadéquats ou aberrants fréquents. Elle montre que les études ont en majorité des protocoles inappropriés. Le clinicien gardera ces éléments en mémoire au moment d’une éventuelle prescription d’opioïdes, au coût variable, avec risque d’addiction, dans le cadre d’une prise en charge structurée et multidisciplinaire des lombalgies chroniques.