Resultats par mot-clé : 'recours à d'autres médicaments'


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Cette RCT présentant de nombreuses lacunes méthodologiques et manquant de puissance montre que chez des patients BPCO anciens fumeurs, l’utilisation d’un purificateur d’air portable n’a pas amélioré le critère primaire à savoir le score total SGRQ. Des critères de jugement secondaire tels que le taux d’exacerbations modérées, les symptômes respiratoires et le recours à des médicaments de secours ont été amélioré de façon significative ; cela doit être compris comme étant de l’ordre de l’hypothèse et des études supplémentaires à plus large échelle devraient être réalisées afin de confirmer les avantages de ces purificateurs d’air.

Cette revue systématique conclut que les preuves existantes dans l'asthme sévère suggèrent un effet des macrolides par rapport au placebo sur le taux d'exacerbations nécessitant une hospitalisation. Ils réduisent probablement les exacerbations sévères et peuvent réduire les symptômes. Cependant, elle ne permet pas d’exclure la possibilité d'autres avantages ou inconvénients car les preuves sont de très faible qualité en raison de l'hétérogénéité des patients et des interventions, de l'imprécision et des biais de notification. Les résultats ont été principalement tirés par un essai bien conçu et de bonne puissance. Les dernières conclusions de Minerva, publiée en 2018 sur base de cette dernière étude, ne doivent donc pas changer : « le clinicien devrait réserver ce type de traitement - après avoir épuisé les autres alternatives - aux patients asthmatiques symptomatiques - malgré l’utilisation de CSI + LABA et pour lesquels un essai par tiotropium n’a pas été concluant ».

Dropéridol en cas d’agressivité ou d’agitation induite par la psychose

Desplenter F. , Bervoets C. , Laekeman G.

Minerva 2019 Vol 18 numéro 8 pages 94 - 97


Cette synthèse méthodique et méta-analyse, qui a inclus six études randomisées contrôlées dont la qualité méthodologique est moyenne à bonne, permet de montrer que l’ajout de dropéridol par voie parentérale, comparé à un placebo, à l’halopéridol, à l’olanzapine et au midazolam, est efficace et sûr pour, en 30 minutes, calmer et mettre sous sédation des patients psychotiques présentant de l’agressivité ou de l’agitation.