Resultats par mot-clé : 'aliment ultratransformé'


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Cette étude de cohorte prospective à grande échelle, menée aux États-Unis, principalement auprès de professionnels de la santé, en prenant en compte de très nombreux facteurs de confusion, montre, après un suivi d’une durée médiane de 34 ans, une faible association entre la consommation la plus élevée (quantité médiane de 7,4 portions/jour) d’aliments ultratransformés et la mortalité par rapport à ceux dont la consommation était la plus faible (quantité médiane de 3 portions/jour). L’association s’est estompée lorsque la qualité nutritionnelle globale a été prise en compte. L’association était la plus forte avec les produits ultratransformés à base de viande, de poisson et de volaille, ainsi qu’avec les boissons rafraîchissantes additionnées d’édulcorants. Aucune association avec la mortalité cardiovasculaire ou par cancer n’a pu être montrée.

Cette étude transversale met en évidence une association modérée mais significative entre la consommation d’aliments ultratransformés (AUT) et une augmentation de la glycémie à jeun, du BMI, du tour de taille, ainsi que de la masse grasse, et une diminution du cholestérol HDL. Bien que l’étude présente certaines limites méthodologiques, elle demeure valide dans son cadre d’analyse. Cependant, la conception observationnelle transversale ne permet pas d’établir des relations causales entre la consommation d’AUT et les facteurs de risque cardiométaboliques. Ces résultats mettent en lumière l’importance de mener des études prospectives et longitudinales afin de confirmer ces associations et d’explorer les mécanismes sous-jacents. En effet, même des augmentations modestes des facteurs de risque à cet âge pourraient devenir cliniquement significatives à long terme.

Les résultats de cette étude qui repose sur l’analyse d’une cohorte populationnelle prospective provenant de 3 cohortes d’infirmières diplômées (NHS II, GUTS I et GUTS II) montrent que l’alimentation ultratransformée chez les mères est probablement corrélée à un sur-risque de surpoids et d’obésité chez les enfants. Bien que ces données méritent d’être reproduites dans d’autres études, le rapport bénéfice-risque est en faveur d’une éducation nutritionnelle chez les futures et jeunes mères, qui devra être évaluée par des méthodes rigoureuses.

Cette vaste étude de cohorte prospective multicentrique, menée auprès de fonctionnaires brésiliens, suggère que la consommation d’aliments ultratransformés est, dans une certaine mesure, associée à un déclin plus rapide des fonctions cognitives, après correction pour tenir compte d’importants facteurs de confusion sociodémographiques, cliniques et en rapport avec le mode de vie. Dans l’attente d’études correctement menées d’un point de vue méthodologique dans un contexte européen, il convient de déconseiller la consommation d’aliments ultratransformés en quantité importante.