Revue d'Evidence-Based Medicine



Messages clés



Minerva 2005 Volume 4 Numéro 1 Page 16 - 16

Professions de santé


 

Recommandations de l’OMS pour l’éducation à l’auto-suivi de l’asthme chez l’enfant
  • L’éducation commence au moment du diagnostic, et est intégrée à chaque étape du   traitement.
  • L’éducation est réalisée par chaque membre de l’équipe.
  • L’éducation doit adapter l’information et l’approche du traitement aux besoins de chaque patient.
  • Enseigner et renforcer les comportements: utilisation des aérosols doseurs, poudres sèches inhalées, chambres d’inhalation, auto-suivi, contrôle de l’environnement,…
  • Développement de plans de traitement conjoints par les intervenants médicaux et les   patients.
  • Encouragement d’un partenariat actif, en donnant des plans d’action écrits.

 

Le traitement de l'asthme

Depuis la parution du numéro spécial de MinervaF en 2003 concernant le traitement de l'asthme, aucun nouveau médicament dans ce domaine n'est venu sur le marché. Les études analysées dans ce numéro évaluent l'utilisation des antagonistes des récepteurs des leucotriènes et des corticostéroïdes inhalés. En ce début 2005, nous pouvons en tirer les conclusions suivantes.

Antagonistes des récepteurs des leucotriènes

 

  • Chez les patients présentant un asthme chronique et des plaintes persistantes, l'ajout d'un antagoniste des récepteurs des leucotriènes à une faible dose de corticostéroïde inhalé n'apporte pas de bénéfice supplémentaire par comparaison avec l'ajout d'un ß2-agoniste à longue durée d'action (salmétérol). En raison de leur moindre coût et de leur délivrance sans autorisation préalable, les sympathicomimétiques à longue durée d'action restent le premier choix.
  • Chez les patients présentant un asthme persistant léger à modéré, les antagonistes des récepteurs des leucotriènes ne sont pas une alternative aux corticostéroïdes inhalés en traitement de fond. Les corticostéroïdes inhalés à une dose efficace la plus basse possible restent le traitement de référence.

 

 

Le bon usage des corticostéroïdes inhalés

 

  • Les patients atteints d'un asthme modéré à sévère, dont les symptômes sont bien contrôlés par des doses élevées de corticostéroïde inhalé, peuvent, en sécurité, diminuer leurs doses de corticostéroïde inhalé de moitié sans effet négatif sur le contrôle de leurs symptômes et leur qualité de vie.
  • Chez les patients présentant une aggravation momentanée de leurs symptômes d'asthme,le doublement des doses de corticostéroïde inhalé du traitement de fond ne réduit pas le recours à des corticostéroïdes oraux (prednisone).
  • Chez des patients présentant un asthme modéré persistant, l'initiation précoce et la poursuite à long terme d'une dose relativement faible de budésonide ajoutée au traitement de l'asthme montre une efficacité limitée sur la survenue d'exacerbations sévères sans montrer cependant d'effet sur le décours de l'asthme.
  • Des programmes éducatifs conçus pour les enfants et les adolescents asthmatiques ont un effet positif sur la fonction respiratoire, la morbidité, l'autocontrôle et la consommation de soins de santé.
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