Revue Minerva volume 11 numéro 5 juin 2012




Le principe de précaution et l’EBM

Page 53 - 53 

Dagneaux I., De Jonghe M.  


Pas d’antibiotique en cas de diverticulite non compliquée ?

Page 54 - 55 

Chevalier P.  

Cette RCT, qui est la première a être publiée sur le sujet mais qui est de puissance insuffisante n’apporte pas de preuve de l’intérêt d’une antibiothérapie en cas de diverticulite non compliquée pour ce qui est des complications à court et moyen termes ni des récidives dans l’année, chez des patients hospitalisés.


Quelle aide à l’arrêt chez les fumeurs non motivés pour un arrêt immédiat ?

Page 56 - 57 

De Cort P.  

Cette étude d’intervention courte (6 mois) chez des fumeurs non disposés à arrêter immédiatement de fumer, ne montre pas de bénéfice de l’ajout de substituts nicotiniques, fournis gratuitement, à une intervention téléphonique d’encouragement à une tentative réelle d’arrêt du tabac. La disposition à l’arrêt du tabac est cependant augmentée sous traitement associé.


Des antiémétiques contre les vomissements liés à une gastro-entérite chez les enfants et adolescents ?

Page 58 - 59 

Claeys T., Hoffman I., Janssen N.  

Cette synthèse montre que l’administration d’ondansétron peut diminuer la nécessité d’une réhydratation intraveineuse et d’hospitalisation chez des enfants arrivant en service d’urgences et présentant une gastro-entérite avec déshydratation légère à modérée. Ses résultats ne sont pas extrapolables à la médecine générale.


Surveillance active d’un cancer de la prostate : le dutastéride utile ?

Page 60 - 61 

Claessens F., Joniau S., Laurent M.  

Cette étude montre que le dutastéride administré durant 3 ans à des hommes en surveillance active d’un cancer de prostate de bas grade diminue faiblement le risque absolu de progression pathologique évalué par des biopsies systématiques de la prostate. Elle inclut cependant une population trop peu importante, sur une durée trop courte et sans critères de jugement suffisamment forts pour conclure à un bénéfice clinique plus important que les inconvénients et effets indésirables potentiels.


Quel type d’entraînement physique chez les personnes âgées ?

Page 62 - 63 

Chevalier P., Paulus Y.  

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses sur des populations très faibles d’études aux nombreuses limites méthodologiques ne montre pas de plus-value de pertinence clinique assurée d’un programme d’exercices de puissance versus exercices de force (résistance) conventionnel chez des personnes âgées d’au moins 60 ans non fragilisées, en termes de modifications des capacités fonctionnelles.