Resultats par élément du glossaire ( 7 )


Montgomery-Åsberg Depression Scale
L'echelle MADRS évalue la gravité de la dépression par le biais d'un entretien semi-structuré à 10 items (score maximal de 60 points).
MADRS
Nombre de resultats : 7 article(s) - 1 analyse(s) brève(s)


Cette revue systématique et méta-analyse montre que la thérapie cognitivo-comportementale numérique réduit la gravité des symptômes dépressifs et anxieux chez les adultes avec un diagnostic de dépression. Cependant, ces résultats doivent être interprétés avec prudence étant donné quelques lacunes importantes, notamment un risque élevé de biais de performance et de détection des études incluses, ainsi qu’un degré élevé d’hétérogénéité clinique et statistique. De plus, on ne sait pas dans quelle mesure les résultats peuvent être extrapolés aux patients des soins de première ligne en Belgique. Des recherches ciblées avec des résultats à long terme sont encore nécessaires.

Que penser de la pharmacothérapie contre la phobie sociale ?

Sabbe B. , Verhoeven V.

Minerva 2019 Vol 18 numéro 8 pages 89 - 93


Les résultats de cette synthèse méthodique avec méta-analyse, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, permettent de conclure à la démonstration de la plus-value clinique des SSRIs, des IMAOs, IRMAOs, des benzodiazépines et des analogues du GABA pour le traitement de la phobie sociale. Malgré le fait que la plupart des études portaient sur les SSRIs, l’effet de ces derniers se voit attribuer un niveau GRADE très faible. Outre le signalement d’un biais de publication et d’un biais de sélection, une importante hétérogénéité statistique a été montrée. Cette hétérogénéité reflète peut-être tant les différences réelles en termes d’efficacité entre les différents médicaments que les différences en termes de méthodologie des études et des caractéristiques cliniques des patients.

Ajouter de l’aripiprazol en cas de dépression majeure réfractaire chez les personnes de plus de 60 ans ?

De Winter F.L. , Van Buggenhout R.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 6 pages 147 - 150


Cette étude randomisée placebo contrôlée menée chez des patients âgés de plus de 60 ans présentant une dépression modérément sévère et réfractaire après un traitement par venlafaxine à forte dose, montre que, sur le court terme, l’ajout d’aripiprazol à faible dose augmente les chances de rémission, mais au prix d’une augmentation des effets indésirables extrapyramidaux, tels que l’acathisie et le parkinsonisme.

Dépression mineure : antidépresseurs et benzodiazépines efficaces ?

Declercq T. , Poelman T.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 7 pages 84 - 85


Cette étude ne montre pas un bénéfice cliniquement pertinent des antidépresseurs versus placebo pour la prise en charge de patients présentant une dépression mineure, entité clinique par ailleurs mal définie dans cette recherche. Pour l’intérêt des benzodiazépines dans cette indication, aucune conclusion n’est possible, par manque d’études.

Dépression majeure : antipsychotique en ajout à un antidépresseur ?

Wyckaert S.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 10 pages 120 - 121


Cette méta-analyse conclut que, en cas de dépression majeure résistant à un traitement antidépresseur, l’ajout d’un antipsychotique atypique à cet antidépresseur augmente la réponse et la rémission pour ces patients. Les nombreuses limites de cette méta-analyse et des études qu’elle inclut et l’augmentation des effets indésirables observée, invitent à un complément d’information.

Nouveaux antidépresseurs : un meilleur choix ?

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 10 pages 138 - 139


Cette méta-analyse en réseau se limite à une comparaison entre nouveaux médicaments antidépresseurs pour traiter les 8 premières semaines d’une dépression majeure chez des adultes ; le choix sélectif qu’elle propose repose sur une méthodologie statistique rigoureuse mais ignore des considérations cliniques essentielles et une comparaison avec des antidépresseurs plus anciens. Les recommandations actuelles ne sont donc pas à modifier en fonction de cette publication.

Sertraline un meilleur choix pour la dépression majeure ?

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 10 pages 140 - 141


Cette méta-analyse conclut à une tendance en faveur de la sertraline versus autres antidépresseurs en termes d’efficacité et d’acceptation pour le traitement d’une dépression majeure. Les preuves apportées sont cependant insuffisantes pour remettre en question les guides de pratique actuels.

Les auteurs de cette étude comparative effectuée chez des patients présentant une dépression modérée à sévère concluent que le millepertuis n’est pas moins efficace que la paroxétine, et provoque moins d’effets indésirables que celle-ci. Cette étude de non infériorité ne remplit cependant pas toutes les conditions nécessaires au point de vue méthodologie. Nous en concluons donc qu’il n’y a actuellement pas de place pour le millepertuis dans le traitement des formes modérées à sévères de la dépression majeure.