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Index de qualité du sommeil de Pittsburgh
L’Index de qualité du sommeil de Pittsburgh (Pittsburgh Sleep Quality Index, PSQI) est un questionnaire validé auquel le patient répond lui-même. Il comporte 19 questions, regroupées en 7 domaines qui évaluent la qualité du sommeil au cours du dernier mois : délai d’endormissement, durée du sommeil, somnifères, capacités fonctionnelles durant la journée, problèmes liés au sommeil. Chaque domaine reçoit un score de 0 à 3, et le score PSQI global varie de 0 à 21. A partir d’un score >5 la qualité du sommeil est considérée de mauvaise.
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Cette revue systématique avec méta-analyse montre que la thérapie en réalité virtuelle (TRV) et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sont les interventions les plus efficaces pour réduire la détresse psychologique chez les patients atteints de cancer. De plus, les interventions narratives, la TRV et la TCC apparaissent comme les plus bénéfiques pour l'amélioration de la qualité de vie. Cette étude, de bonne qualité méthodologique, consolide ces approches numériques comme des alternatives viables aux soins traditionnels, offrant une accessibilité accrue et une réduction des barrières logistiques associées aux thérapies en présentiel.

Le rire comme traitement de la sécheresse oculaire - Est-ce une blague ou est-ce prouvé ?

Matthys E. , Delbeke H.

Minerva 2025 Vol 24 numéro 4 pages 79 - 83


Cette étude randomisée contrôlée, en ouvert, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, avec évaluation de l’effet en aveugle, montre que la thérapie par le rire n’est pas inférieure au collyre à base de hyaluronate de sodium à 0,1% après un suivi de 8 semaines chez de jeunes patients atteints de sécheresse oculaire légère, de lésions cornéennes limitées et chez qui les symptômes subjectifs sont au premier plan. Cependant, un biais de sélection ne peut être exclu, et comme l’étude a été menée dans une université chinoise chez des personnes relativement jeunes présentant peu de troubles liés à la santé mentale, les résultats ne peuvent pas être facilement extrapolés à des personnes plus âgées atteintes de sécheresse oculaire. Ainsi, la mise en œuvre de cette intervention dans la pratique clinique nécessite une sélection cohérente des patients.

Cette revue systématique avec méta-analyse en réseau montre que les interventions non pharmacologiques, telles que la thérapie par le mouvement, la thérapie cognitivo-comportementale et l’acupuncture ou la massothérapie, peuvent améliorer la qualité du sommeil chez les personnes âgées. La méta-analyse en réseau a révélé qu’une combinaison d’interventions non pharmacologiques semblait être la plus efficace, mais l’importante hétérogénéité clinique et statistique rend difficile l’évaluation de la fiabilité de ce résultat. L’hétérogénéité clinique et le manque de clarté quant à la pertinence clinique des résultats obtenus compliquent également la transposition dans la pratique clinique.

Écouter de la musique pour vaincre l’insomnie ?

Declercq T. , Poelman T.

Minerva 2017 Vol 16 numéro 6 pages 146 - 149


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que, chez des personnes avec divers problèmes de sommeil, écouter de la musique améliore la qualité subjective du sommeil. On ne connaît pas l’effet du traitement sur les paramètres objectifs de la qualité du sommeil, sur les capacités fonctionnelles dans la vie de tous les jours et sur la qualité de vie. Il est nécessaire de mener des études de meilleure qualité, avec un suivi plus long, portant sur la qualité du sommeil et sur les capacités fonctionnelles dans la vie quotidienne chez les personnes chez qui un trouble (primaire) du sommeil a été cliniquement diagnostiqué.

Traitement par les exercices physiques pour le syndrome de fatigue chronique ?

Feron J-M.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 9 pages 230 - 234


Cette synthèse méthodique de la Cochrane Collaboration montre que, chez les patients adultes atteints du syndrome de fatigue chronique, l’efficacité de la thérapie par l’exercice est supérieure aux soins usuels et similaire à la thérapie cognitivo-comportementale en termes de fatigue, de capacités fonctionnelles, du changement perçu de la santé globale sans effets indésirables sévères plus sérieux que les soins usuels. Cependant, si la méthodologie de cette méta-analyse est rigoureuse, les études incluses sont quasi toutes (très) faibles d’un point de vue méthodologique, si bien que les conclusions ne peuvent qu’au mieux se voir attribuer un niveau de preuve faible. Des études bien conduites pourraient donc remettre en cause ces conclusions.

Cette étude clinique randomisée, conçue correctement d’un point de vue méthodologique, montre qu’une forme simplifiée de thérapie comportementale cognitive appliquant la restriction de sommeil en première ligne de soins montre, après 6 mois, une amélioration plus importante, et ce de manière statistiquement significative, de la qualité du sommeil versus des recommandations relatives à l’hygiène du sommeil seules. Cependant ni la pertinence clinique de l’effet, ni la durabilité, ni la possibilité de généraliser les conclusions ne sont correctement évaluables actuellement.