Resultats par mot-clé : 'rosuvastatine'


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Cette étude ne montre pas de différence sur le plan de la sécurité et de l’efficacité d’une administration de statine titrée avec un objectif cible du LDL-cholestérol < à 70 mg/dl par rapport à une stratégie fixe d’administration à haute dose chez des patients atteints d’une maladie coronarienne. Bien qu’une approche tenant compte de la réponse individuelle au traitement soit séduisante, sa plus-value réelle reste encore à démontrer.

Cette RCT montre l’intérêt de l’administration de rosuvastatine 10 mg/j chez des sujets présélectionnés, sans anamnèse d’évènement cardiovasculaire, à risque cardiovasculaire intermédiaire à élevé, avec cholestérolémie dans les normes, en termes de prévention d’évènements cardiovasculaires sur une période de suivi d’environ 5 ans, avec absence de différence en termes de mortalité globale.

Cette méta-analyse en réseau de toutes les RCTs concernant les effets indésirables des statines montre que la simvastatine et la pravastatine sont les statines les plus sûres et les mieux tolérées quand les différents inconvénients sont sommés (arrêts de traitement pour effets indésirables, myalgies, élévation des transaminases ou de la créatine kinase).

Statines : effets musculosquelettiques indésirables

La rédaction Minerva

Minerva 15 04 2014


Différentes études d’observation identifient un risque non rare de douleurs musculosquelettiques sous statines, douleurs qui peuvent nuire à l’observance du traitement. Une différence entre statines est observée dans deux études. Une toxicité musculaire semble bien être liée à la puissance de la statine pour diminuer le LDL-cholestérol.

CRP élevé : rosuvastatine en prévention de l'AVC ?

Lemiengre M.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 8 pages 98 - 99


Cette étude montre que 20 mg quotidiens de rosuvastatine administrés à des patients sans antécédent cardiovasculaire (mais 40% de syndrome métabolique, 20% avec antécédents familiaux, 16% de fumeurs, 50% avec un score de Framingham >10%), sans LDL-hypercholestérolémie mais avec une CRP ultrasensible augmentée diminuent l'incidence d'AVC de moitié. La pertinence clinique du bénéfice observé reste en question.

CRP augmentée : la rosuvastatine diminue-t-elle le risque cardiovasculaire ?

Lemiengre M.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 6 pages 74 - 75


Cette étude montre, chez des patients avec une CRP ultrasensible > 2, une normolipidémie, sans hypertension ni diabète, qu’un traitement par rosuvastatine (20 mg/j) diminue d’1,2% le risque absolu de survenue d’un premier incident parmi infarctus du myocarde, AVC non fatal, hospitalisation pour angor instable, intervention de revascularisation artérielle, décès cardiovasculaire. C’est la première étude dans ce domaine, avec un risque absolu faible dans la population concernée. Les effets indésirables potentiels à long terme ne sont pas connus.

Efficacité de la rosuvastatine en cas d’insuffisance cardiaque

Lemiengre M.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 2 pages 16 - 17


Cette étude montre que l’ajout de 10 mg de rosuvastatine à un traitement de référence chez des patients présentant une insuffisance cardiaque modérée à sévère n’a pas d’effet sur leur temps de survie ni sur le délai de leur hospitalisation ultérieure.