Resultats par mot-clé : 'tamsulosine'


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Cette RCT ouverte, multicentrique, randomisée avec un ratio de 1 :1 :1 , contrôlée versus référence et entre les groupes eux-mêmes, en 2 phases, présente quelques limites méthodologiques rendant l’interprétation des résultats délicate. Les résultats montrent que chez des hommes de plus de 40 ans souffrant de vessie hyperactive, la combinaison de la thérapie comportementale et médicamenteuse permet une meilleure amélioration des symptômes de vessie hyperactive comparée à la thérapie médicamenteuse seule mais pas d’amélioration versus la thérapie comportementale seule.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que la silodosine, versus placebo, entraîne un soulagement des symptômes cliniques de l’hypertrophie bénigne de la prostate, mais ne diminue pas la qualité de vie. Versus d’autres alpha-bloquants, il n’y avait pas de différence quant à l’efficacité ni quant aux effets indésirables. Versus placebo ainsi que versus autres alpha-bloquants, on a observé une augmentation des effets indésirables sexuels avec la silodosine.

Cette dernière méta-analyse publiée en 2017, qui inclut un nombre important de (très) petites études aux résultats hétérogènes, montre l’intérêt de la tamsulosine pour l’élimination de lithiases urétérales distales > 5 mm. Ce bénéfice n’est cependant montré dans aucune RCT de bonne qualité méthodologique et aux résultats précis. En Belgique, cette utilisation est hors indication enregistrée.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, permet de conclure que, pour les lithiases urétérales dont le diamètre est de 5 à 10 mm, la probabilité d’élimination spontanée est plus grande avec la tamsulosine qu’avec un placebo, et ce de manière statistiquement significative.

Cette première RCT de bonne qualité méthodologique et dans une population suffisante (1167 sujets < 65 ans) ne montre pas d‘intérêt de l’administration de nifédipine 30 mg ou de tamsulosine 0,4 mg versus placebo pour l’élimination d’une lithiase urétérale de moins de 10 mm sur 4 semaines de traitement. Les précédentes preuves d’efficacité, sommées à partir de petites études (méta-analyse sur un total de 693 patients), ne sont donc pas confirmées.

Traitement médical pour le passage d’une lithiase urétérale

Chevalier P.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 3 pages 41 - 42


Cette méta-analyse montre, chez des adultes d’âge moyen (35 à 45 ans) présentant une lithiase majoritairement urétérale distale (dernier tiers) sans indication formelle d’intervention, que l’administration d’un antagoniste calcique (nifédipine) ou d’un alpha-bloquant (tamsulosine le plus souvent) permet un passage plus fréquent et aussi souvent plus rapide de la lithiase. Cette conclusion est basée sur des études de petite taille et demande donc confirmation dans de plus larges populations.