Resultats par mot-clé : 'escitalopram'


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Cette méta-analyse en réseau montre que la plupart des traitements évalués sont efficaces dans la prise en charge des troubles paniques, avec une plus grande efficacité pour le diazépam, l’alprazolam, et le clonazépam. Cette méta-analyse est de bonne qualité méthodologique mais est basée sur des études originales présentant des risques de biais incertains ou élevés. De plus, la sélection des participants dans les études incluses rend l’utilisation des résultats dans une population clinique classique incertaine, et le manque d’évaluation des traitements à long terme limite l’implication de ces résultats.

Cette étude randomisée en simple aveugle, basée sur une population sélectionnée de personnes compliantes et de niveau socio-économique élevé, contrôlée versus la prise d’escitalopram, de bonne qualité méthodologique, a montré la non-infériorité de la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (TCPC) en termes d’amélioration du score CGI-S à 2 mois, chez des patients américains âgés de 18 à 75 ans et présentant un trouble d’anxiété généralisée, un trouble panique ou une anxiété sociale.

Cette méta-analyse en réseau confirme les précédentes données : l’intérêt des antidépresseurs dans le traitement du trouble dépressif majeur chez l’enfant et l’adolescent est mal prouvé, le risque (d’idéation) suicidaire est (très) mal rapporté pour la majorité de ces médicaments (mais avéré pour la venlafaxine), dans l’ensemble de la littérature disponible.

Le risque d’allongement de l’intervalle QT sous antidépresseur

Foulon V. , Laekeman G. , Vandael E.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 10 pages 127 - 128


Cette étude d’observation montre un allongement dose-dépendant significatif de l’intervalle QTc avec le citalopram, l’escitalopram, l’amitriptyline et la méthadone. Pour les autres antidépresseurs, aucune corrélation significative n’a pu être montrée. Nous ne savons cependant pas bien quelle est la pertinence clinique de cet allongement de l’intervalle QT. En moyenne, aucune dose n’a entraîné un dépassement de la limite à partir de laquelle un intervalle QTc est considéré comme allongé, à savoir 450 msec.

Cette étude rétrospective montre que le recours à des ISRS ou à d’autres antidépresseurs (récents) chez des personnes âgées est associé à plus d’effets indésirables qu’en cas d’emploi des antidépresseurs tricycliques classiques ou apparentés (exception faite de la trazodone qui présente plus d’effets indésirables).