Resultats par mot-clé : 'accident ischémique transitoire'


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Cette étude de cohorte rétrospective de bonne qualité méthodologique, mais associée aux limites de ce type d’étude, montre que parmi les résidents des maisons de soins aux États-Unis, les AOD étaient chacun associés à une mortalité plus faible par rapport à la warfarine. Un dosage inadéquat de l'AOD à la condition clinique du patient était courant et associé à un risque plus élevé d’effets indésirables et de mortalité.

Cette étude de cohorte de bonne qualité méthodologique mais ne présentant pas toutes les forces méthodologiques d’une RCT, montre que l’utilisation d’HBPM en thérapie transitoire lors de l’initiation d’un anticoagulant chez des patients présentant un accident vasculaire cérébral ischémique et une fibrillation auriculaire non valvulaire est statistiquement associée à un plus grand risque de survenue d’événements primaires (critère composite comprenant AVC, AIT, embolie systémique, saignement cérébral symptomatique et saignement extracérébral majeur) à 90 jours.

Cette vaste étude chinoise d’observation de la population avec une analyse des séries chronologiques confirme les données probantes mondiales selon lesquelles il existe également une relation à court terme entre l’augmentation des concentrations de particules fines PM2,5 et une augmentation des maladies cardiovasculaires.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses d’études randomisées contrôlées hétérogènes montre qu’un traitement par association de deux antiagrégants plaquettaires pendant le premier mois après un AVC ischémique ou un AIT diminue le risque de récidive, avec un NNT de 28, sans augmentation du risque d’hémorragie majeure par comparaison avec l’aspirine en monothérapie. Une durée de traitement allant jusqu’à trois mois était également associée à une réduction du risque de récidive (NNT de 57), mais le risque d’hémorragie majeure était alors augmenté (NNH de 143). Une durée de traitement supérieure à trois mois ne réduisait pas le risque de récidive mais était associée à une importante augmentation du risque d’hémorragie majeure (NNH de 31).

Cette synthèse méthodique Cochrane avec méta-analyse montre qu’un traitement antihypertenseur médicamenteux après un AIT ou un AVC abaisse la probabilité de récidive d’AVC et de décès vasculaire. Il ressort des analyses de sous-groupes que l’effet n’est statistiquement significatif que chez les patients avec une pression systolique initialement plus élevée (> 140 mmHg) et lorsque l’on opte pour un diurétique ou un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. L’utilité et la sécurité d’un traitement antihypertenseur intensif (avec valeur cible pour la pression systolique inférieure à 125 à 130 mmHg) ne peuvent pas être démontrées.

Cette étude randomisée, contrôlée, en double aveugle, multicentrique, multinationale nous permet de conclure que, chez les patients présentant un AIT avec risque élevé de récidive (score ABCD2 ≥ 4) ou un AVC ischémique mineur (score NIHSS ≤ 3), l’instauration précoce d’un traitement par association de deux antiagrégants plaquettaires, à savoir aspirine et clopidogrel, versus aspirine seule, dans la phase aiguë ou subaiguë, réduit le risque de récidive d’AVC, mais est aussi associée à un risque accru d’hémorragies majeures.

QRISK3, la seconde mise à jour de l’instrument britannique pour le calcul du risque cardiovasculaire primaire à 10 ans chez les personnes ayant entre 25 et 84 ans, définit les nouvelles variables qui sont corrélées de manière indépendante et positive avec la maladie cardiovasculaire (à savoir l’insuffisance rénale chronique de stade 3, 4 ou 5, la migraine, l’utilisation de corticostéroïdes, le LED, l’utilisation de neuroleptiques atypiques, la maladie mentale sévère, la dysfonction érectile et la variabilité de la pression artérielle systolique). Cependant, elles apportent peu de contribution supplémentaire à la détermination du risque cardiovasculaire global.

Cette étude contrôlée randomisée multicentrique, de méthodologie correcte, n’a pas pu montrer que la CPAP réduisait le nombre d’événements cardiovasculaires chez les patients ayant un SAOS et des antécédents de coronaropathie ou de maladie cérébrovasculaire.

Cette méta-analyse sur données individuelles souligne l’intérêt de l’administration (très) précoce d’aspirine post AIT ou AVC non sévère en termes de prévention de tout AVC (particulièrement les plus sévères), d’AVC ischémique et d’infarctus du myocarde.

Contrairement à l’hypothèse de travail, la RCT SUMMIT de grande taille et bien réalisée d’un point de vue méthodologique, ne détecte pas d’effets positifs du furoate de fluticasone, du vilantérol ou de l’association des 2, versus placebo, sur la mortalité des patients BPCO modérés et présentant des comorbidités cardiovasculaires ou à haut risque cardiovasculaire. Elle rassure cependant le clinicien de l’absence d’effets cardiovasculaires délétères et élargit la validité externe de la prescription des médications étudiées (furoate de fluticasone, vilantérol ou association des 2). Les critères secondaires rapportés ne permettent qu’une approche exploratoire mais pose la question de l’utilité globale de la prescription des LABA et CSI, seuls ou en association, dans la population étudiée.

Cette RCT concernant l’interruption d’un AVK en cas de FA à l’approche d’une intervention à risque montre qu’une absence de relais par HBPM est non inférieure à un relais en termes de prévention d’une thromboembolie artérielle et présente un risque significativement diminué d’hémorragie majeure. Les personnes et les interventions particulièrement à risque ne figuraient pas dans cette étude.

Cette étude d’observation rétrospective avec de sérieuses limites méthodologiques, montre que, chez des patients présentant une sténose carotidienne asymptomatique sous traitement médical (intensif), le risque de survenue d’un AVC ipsilatéral ou d’un décès secondaire à l’occlusion carotidienne est faible. La prévention de l’occlusion carotidienne n’est donc probablement pas une indication valable d’endartériectomie ou de stenting. Les facteurs prédictifs de la survenue de ces événements seraient par contre l’âge, le sexe masculin et la surface totale des plaques.

Aspirine plus clopidogrel dans la phase aiguë d’un AIT ou d’un AVC mineur ?

Demeestere J. , Thijs V.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 4 pages 49 - 50


Cette étude, correcte d’un point de vue méthodologique, montre que l’administration d’une association de clopidogrel et d’aspirine pendant 21 jours, suivie par 75 mg de clopidogrel par jour, initiée dans les 24 heures après le début d’un AIT ou d’un AVC mineur, réduit de manière significative le risque de récidive d’AVC, versus aspirine seule, sans accroître le risque d’hémorragie. Pour plusieurs raisons, les résultats ne peuvent pas être extrapolés à une population occidentale dans un système de soins de santé occidental.

Post AVC/AIT : antiagrégant plaquettaire en mono- ou bithérapie ?

Demeestere J. , Thijs V.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 6 pages 69 - 70


Cette méta-analyse, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, conclut que l’utilisation de 2 antiagrégants plaquettaires plutôt que d’un seul réduit le risque de récidive d’ischémie cérébrale et le risque global d’événements vasculaires dans la phase aiguë (< 72 h) d’un AVC ischémique ou d’un AIT. Ce résultat s’appuie toutefois sur des sous-groupes assez restreints d’études qui, sur le plan clinique, sont très hétérogènes, avec surtout des critères de jugement composites. Cette étude ne permet également pas de déterminer clairement les bénéfices versus le risque de saignements (majeurs).

Cette publication montre que le bénéfice de l’apixaban versus aspirine en termes de prévention d’un AVC ou d’une embolie systémique est similaire chez des patients en FA et à risque accru, qu’ils aient ou non présenté un AVC/AIT. La comparaison n’est pas faite, dans cette étude AVERROES, versus antivitamine K, très souvent indiquée mais non envisagée chez les patients de cette étude.

Cette étude rétrospective montre que le recours à des ISRS ou à d’autres antidépresseurs (récents) chez des personnes âgées est associé à plus d’effets indésirables qu’en cas d’emploi des antidépresseurs tricycliques classiques ou apparentés (exception faite de la trazodone qui présente plus d’effets indésirables).

Ces publications secondaires de l’étude RE-LY évaluant le bénéfice du dabigatran versus warfarine dans différents sous-groupes ou sous l’aspect économique confirment les conclusions précédentes : le bénéfice clinique net est incertain, le coût est élevé.

AVC ou AIT : AAS + dipyridamole (suite) ?

Chevalier P.

Minerva 27 09 2010


Cette RCT ne montre pas de bénéfice en termes de capacités fonctionnelles post AVC d’une administration précoce d’une association dipyridamole + aspirine versus aspirine seule pendant 7 jours, suivie d’une administration de l’association à tous les patients. En l’absence de groupe recevant de l’aspirine seule (à plus de 50 mg par jour) après les 7 jours, il est toujours aussi difficile de préciser un avantage certain de l’association versus aspirine seule.

Dipyridamole et aspirine post AIT ou AVC

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 6 pages 83 - 83


Cette nouvelle méta-analyse, sur données individuelles, ne montre pas de supériorité de l’association dipyridamole + AAS versus AAS seule post AVC dans tous les sous-groupes déterminés ; elle ne remet pas en cause nos précédentes réserves pour une ample plus-value dans l’ensemble de cette population post AIT ou AVC mineur.

Prise en charge ultra-rapide après AIT ou AVC mineur

Peeters A.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 4 pages 48 - 49


Cette étude EXPRESS montre l’intérêt d’une initiation rapide d’un traitement médicamenteux (aspirine après exclusion d’un processus hémorragique, statine, antihypertenseur et anticoagulant s’il y a lieu) en cas d’accident ischémique transitoire ou d’accident vasculaire cérébral chez des patients non hospitalisés. Elle conforte les recommandations actuelles.

Associer du dipyridamole à l’aspirine post événement ischémique cérébral?

Chevalier P.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 8 pages 114 - 116


Cette étude montre que l’ajout de dipyridamole à libération prolongée à l’aspirine pourrait apporter un bénéfice complémentaire à un nombre probablement restreint de patients ayant présenté un AVC mineur ou un AIT, en termes de morbidité cardiovasculaire mais pas en termes de mortalité cardiovasculaire ni de mortalité totale. Le fait que l’étude soit en protocole ouvert et l’absence de prise en compte des traitements associés rendent cependant ses conclusions plus fragiles. La prévention cardiovasculaire secondaire, après AVC ou AIT, doit comporter mesures hygiéno-diététiques, arrêt du tabagisme, prise en charge des autres facteurs de risque et administration d’aspirine dont le bénéfice est bien établi.

En prévention secondaire, ajouter de l'aspirine au clopidogrel?

Bogaert M.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 6 pages 87 - 89


L’étude MATCH ne montre pas de réduction significative de survenue d’incidents vasculaires chez des patients venant de présenter un AVC ou un AIT et présentant au moins un autre facteur de risque, lors d’un ajout d’aspirine à un traitement préalable par clopidogrel.Cette association thérapeutique conduit cependant à une augmentation du risque de saignement majeur.