Resultats par mot-clé : 'glycémie'


Nombre de resultats : 20 article(s) - 16 analyse(s) brève(s) - 0 Synthèse(s)

Modèle prédictif pour un traitement hypoglycémiant optimal du diabète de type 2 ?

Michiels B.

Minerva 2025 Vol 24 numéro 6 pages 121 - 125


Cette étude de développement et de validation montre qu’un modèle basé sur des données cliniques recueillies de manière systématique peut prédire correctement l’effet hypoglycémiant de cinq classes pharmacothérapeutiques. Le modèle est utile pour sélectionner le traitement hypoglycémiant optimal afin de réguler la glycémie et de limiter le risque de complications chez les différents patients. L’étude est de bonne qualité sur le plan méthodologique, mais une certaine prudence est de rigueur pour sa mise en œuvre, en raison de ses limites, à savoir des biais d’observation, comme l’observance, le manque de validation pour les nouveaux analogues du GLP-1 et l’exclusion des patients de plus de 80 ans. Il faudra donc affiner le modèle dès que de nouvelles données seront disponibles. Le modèle développé ici peut compléter les guides de pratique clinique en prédisant la réponse glycémique individuelle.

Quels bénéfices d’une mesure continue de la glycémie chez des patients présentant un diabète de type 2 sous insuline basale ?

Saubry MI. , Kaoukab-Raji I. , De Jonghe M. , Joly L.

Minerva 2022 Vol 21 numéro 9 pages 205 - 208


Cette étude randomisée, contrôlée, multicentrique, conduite sur 14 mois et répartie sur 15 centres aux États-Unis semble montrer chez des patients diabétiques de type 2 avec 1 ou 2 injection quotidienne d’insuline à longue durée d’action ou durée d’action intermédiaire depuis au moins 6 mois un effet positif d’une mesure continue de la glycémie concernant le risque d’hyperglycémie intermittent à 8 mois, mais pas à 14 mois, sans réduction significative de l’HbA1c ou du risque d’hypoglycémie. L’effet sur une réduction des risques macro- et microvasculaires n’est pas étudié ici. Cette étude présente des limites méthodologiques trop importantes que pour pouvoir interpréter les résultats convenablement.

Cette méta-analyse montre que 8 à 14 contrôles glycémiques par semaine sont associés à une amélioration du contrôle glycémique jusqu’à un an chez les patients diabétiques de type 2 non traités par insuline, en contradiction avec la littérature qui ne montrait pas d’effet après stratification pour le nombre de tests réalisés. Cette étude montre cependant de nombreux biais méthodologiques et n’apporte pas d’élément nouveau crédible au problème de l’autocontrôle glycémique chez le patient diabétique de type 2 non traité par insuline

Deux synthèses méthodiques avec méta-analyse permettent de conclure que les analogues du GLP-1 représentent une alternative sûre à l’insuline basale dans le schéma de titration du traitement hypoglycémiant chez les patients ayant un diabète de type 2. Les préparations de longue durée d’action se sont avérées plus efficaces que celles de courte durée d’action.

Cette étude suggère qu’un dépistage annuel de la rétinopathie diabétique chez le patient diabétique de type 1 est inadapté. Les facteurs déterminants de la fréquence nécessaire de dépistage sont le stade de la rétinopathie diabétique lors du FO, la glycémie moyenne (mesurée par l’HbA1c) et une probabilité de transition acceptée. Les auteurs proposent sur cette base un calculateur individualisé, accessible à l’adresse suivante : https://extapps.bsc.gwu.edu/shinypub/edic/retinopathy/

Prévention du diabète type 2 chez le patient prédiabétique par le liraglutide ?

Vanhaeverbeek M.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 5 pages 60 - 64


Cette RCT, qui évalue le liraglutide en prévention du diabète type 2 chez le patient prédiabétique obèse ou en excès pondéral avec au moins un facteur de risque, montre qu’un traitement de 3 ans par 3 mg de liraglutide, associé à une augmentation de l’activité physique et à une restriction calorique, diminue le risque d’apparition d’un diabète de type 2. Le retard d’incidence observé peut être attribué à l’effet immédiat sur la glycémie à jeun et aucun argument fort liant la diminution observée du poids au critère de jugement primaire n’est apporté. Les effets indésirables sont nombreux et le nombre de cancers du sein observés interpelle.

Cette synthèse méthodique, de bonne qualité méthodologique, montre que l’effet des régimes alimentaires à faible indice glycémique sur les événements cardiovasculaires n’a pas encore été examiné dans des études randomisées contrôlées. Une étude d’intervention de faible qualité n’a pas pu montrer d’effet favorable d’un indice glycémique faible sur les facteurs de risque cardiovasculaire.

Cette RCT pragmatique, de bonne qualité méthodologique, sur le bénéfice éventuel de l’autocontrôle glycémique chez le patient diabétique de type 2, ne montre pas de différence entre absence d’autocontrôle, contrôle glycémique une fois par jour, et contrôle une fois par jour associé à des recommandations transmises via l’appareil de lecture, ni en termes d’HbA1c, ni en termes de qualité de vie.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, de méthodologie correcte, permet de conclure qu’une combinaison d’interventions sur le mode de vie pour le traitement du diabète gestationnel réduit le risque de macrosomie. Une recherche plus approfondie est nécessaire pour évaluer les éventuels effets à bref et à long terme chez la mère et l’enfant.

Cette méta-analyse de bonne qualité méthodologique mais basée sur des études de qualité méthodologique faible à modérée, n’a pas permis de mettre en évidence l’efficacité des sécrétagogues de l’insuline dans la prévention du diabète de type 2 chez les individus à risque élevé d’en développer un.

Cette RCT placebo-contrôlée montre que, chez des patients dont la régulation de la glycémie est insuffisante avec des injections quotidiennes multiples d’insuline, l’ajout de liraglutide améliore l’HbA1c de manière statistiquement significative sans accroître le risque d’hypoglycémie. Une diminution de la dose d’insuline et une perte de poids ont également été constatées. Une recherche plus approfondie est nécessaire pour savoir dans quelle mesure ce résultat se traduira en un avantage cliniquement pertinent basé sur des critères de jugement forts et si cette association sera sans danger à long terme également.

Contrairement aux conclusions des auteurs, ces deux méta-analyses concernant la dapagliflozine n’apportent aucune information pertinente nouvelle pour le clinicien en charge de patients diabétiques de type 2 et n’abordent pas la balance bénéfices-risques. On est en droit de continuer à s’interroger sur la pertinence de la prescription des molécules de type gliflozines.

Après les études UKPDS et ACCORD, il s’agit de la troisième étude qui montre que suite à un contrôle glycémique intensif initial chez les patients présentant un diabète de type 2 suivi de 10 années de traitement habituel, une diminution des événements cardiovasculaires à long terme est observée, sans différence sur la mortalité totale ou cardiovasculaire. Ce résultat renforce la recommandation d’un contrôle intensif initial du taux d’HbA1c, pourvu que le risque d’hypoglycémie reste sous contrôle.

Les résultats d’un traitement intensif visant le contrôle de la pression artérielle et le contrôle de la glycémie diffèrent d’une étude à l’autre, mais il est vraisemblable qu’une approche multifactorielle rapide, ciblée et individualisée du diabète de type 2 apporte des avantages considérables sur le long terme.

Diabète de grossesse : metformine versus insuline

La rédaction Minerva

Minerva 28 05 2013


Cette nouvelle petite RCT n’apporte pas d’élément complémentaire pas rapport aux connaissances acquises : chez des femmes enceintes de 20 à 34 semaines dépistées par des tests de charge et tolérance glucidique avec absence d’équilibre glycémique sous régime seul, aucune différence cliniquement significative n’est observée pour la metformine versus insuline durant la grossesse et à la naissance (mère et enfant). L’insuline reste le traitement le plus éprouvé du diabète gestationnel en cas d’échec du régime seul.

Diabète de type 2 : pour quel traitement opter après échec de la metformine ?

Benhalima K.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 4 pages 45 - 46


Cette étude contrôlée randomisée en protocole ouvert, qui compare l’exénatide et le glimépiride chez les patients présentant un diabète de type 2, avec surcharge pondérale, et une HbA1c en moyenne de 7,5% sous dose maximale de metformine en monothérapie, montre que l’exénatide, un agoniste des récepteurs du GLP-1, est supérieur au glimépiride, un sulfamide hypoglycémiant, pour maintenir une bon contrôle glycémique. Les hypoglycémies (non graves) sont moins nombreuses avec l’exénatide, et une perte de poids est observée, ce qui n’a pas été le cas avec le glimépiride. Les patients sous exénatide ont toutefois été plus nombreux à arrêter le traitement en raison d'effets indésirables gastro-intestinaux. Cette étude ne permet pas de tirer de conclusion concernant le risque cardiovasculaire de l’exénatide.

La curcumine pour prévenir le diabète de type 2 ?

Van De Vijver E.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 2 pages 19 - 20


Cette étude de bonne qualité méthodologique conclut que la curcumine peut être un produit sans danger et efficace pour la prévention de la survenue d’un diabète de type 2 chez les patients prédiabétiques. Des études à plus long terme sur des populations plus larges et plus diverses doivent venir confirmer les résultats avant que la curcumine ne puisse se voir attribuer une place comme médicament pour la prévention du diabète de type 2.

Cette méta-analyse confirme l'avis formulé dans la RBP belge selon lequel il n’est pas utile de proposer systématiquement un autocontrôle glycémique aux patients présentant un diabète de type 2 non insulinorequérant. Sur base des besoins d'un patient individuel, un auto-contrôle de la glycémie peut cependant être indiqué.

Ces études confirment les données antérieures qui suggéraient que la chirurgie bariatrique est efficace chez les personnes obèses pour prévenir des complications cardiovasculaires et pour remédier au diabète, mais que cette intervention est associée à des effets indésirables parfois graves et/ou gênants.

Patients diabétiques et soins pharmaceutiques

Laekeman G.

Minerva 28 08 2012


Cette étude de qualité méthodologique limitée conclut qu’une intervention du pharmacien peut influencer positivement le contrôle glycémique chez des patients avec un diabète de type 2. L’efficacité est cependant faible et pas équivoque. Des études de plus longue durée, évaluant suffisamment le point de vue du patient, sont nécessaires pour montrer la durabilité de telles initiatives.

HbA1c : test fiable pour le diagnostic d'un diabète de type 2 ?

Mathieu C.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 7 pages 80 - 81


Cette étude permet de conclure que, versus glycémie à jeun et/ou test oral de tolérance glucidique, un seuil d'HbA1c > ou = 6,5% est peu sensible pour poser le diagnostic d'un diabète de type 2 chez des patients à risque élevé d'en présenter un.

HbA1c chez des non diabétiques : risque cardiovasculaire et de diabète

Van Crombrugge P.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 1 pages 8 - 9


Cette étude montre qu'un taux d'HbA1c > ou = 5,5% chez des patients non diabétiques de type 2 à l'inclusion, est un meillieur facteur prédictif d'ischémie coronarienne, d'AVC ischémique et de mortalité globale qu'une glycémie à jeun située entre 100 et <126 mg/dl. Cette étude ne permet pas de se prononcer sur la valeur de l'HbA1c pour le diagnostic du diabète.

Cette étude montre l’intérêt d’un traitement hypoglycémiant intensif (HbA1c cible < 6%) et hypolipidémiant intensif (fénofibrate ajouté à la simvastatine) mais non d’un traitement antihypertenseur intensif (PAS cible < 120 mmHg) sur l’évolution de la rétinopathie à 4 ans. Ces résultats sont cependant à recadrer dans le bénéfice global (ou non) de ces 3 types de traitement.

La table de risque SCORE est, dans cette étude sur une petite cohorte aux Pays-Bas, celle qui est la plus précise chez les sujets à tolérance glucidique normale et la table UKPDS chez ceux avec hyperglycémie intermédiaire. L’évaluation précise du risque chez des patients diabétiques (hors dépistage positif récent) reste plus difficile.

Bénéfice cardiovasculaire d’un contrôle glycémique strict ?

Chevalier P. , Jandrain B.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 7 pages 94 - 95


Cette nouvelle RCT montre l’absence d’intérêt d’un traitement intensif visant une HbA1c plus basse chez des patients diabétiques de type 2 à risque cardiovasculaire (fort) augmenté en termes de prévention des événements cardiovasculaires. La prise en charge des autres facteurs de risque cardiovasculaire reste l’objectif premier par rapport à un taux d’HbA1c plus bas que 7%.

Cette étude d’observation sur 10 nouvelles années après la fin de la RCT UKPDS montre qu’un traitement intensif de l’équilibre glycémique (valeur cible de glycémie à jeun < 110 mg/dl) versus traitement conventionnel durant la RCT (10 ans) a un effet favorable persistant en termes de prévention d’événements microvasculaires, bénéfice auquel s’ajoute à long terme une moindre incidence d’infarctus du myocarde et de la mortalité globale.

Metformine pour le diabète de grossesse ?

Poelman T. , Van Pottelbergh I.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 7 pages 92 - 93


Cette étude montre qu’un traitement avec de la metformine utilisée seule ou en association avec de l’insuline, ne provoque pas plus de complications périnatales qu’un traitement par insuline en cas de diabète de grossesse. L’effet à long terme de la metformine sur l’enfant n’est pas évalué. Des conseils de régime et d’activités physiques, avec ajout éventuel d’insuline restent donc le premier choix en cas de diabète de grossesse.

Diabète de type 2 récent: autocontrôle glycémique ?

Bastiaens H. , Sunaert P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 7 pages 90 - 91


Cette étude n’apporte pas de preuve de l’intérêt d’un autocontrôle systématique de la glycémie, en termes de contrôle plus rapide et meilleur de la glycémie, chez les patients présentant un diabète de type 2 récemment diagnostiqué et non insulinorequérant. Un bénéfice potentiel pour certains sous-groupes de patients n’est pas prouvé, par cette étude-ci non plus.

Insulinothérapie dès le diagnostic de diabète de type 2

Wens J.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 3 pages 28 - 29


Cette étude chez des patients diabétiques de type 2 nouvellement diagnostiqués montre un contrôle glycémique plus rapidement atteint avec un traitement par insuline (soit en perfusion sous-cutanée continue soit en injections multiples par jour) qu’avec des antidiabétiques oraux. A un an, significativement davantage de patients traités initialement par insuline présentent un contrôle glycémique optimal sans médicament. L’intensité du traitement initial, sa brièveté (maximum 24 jours) et l’évaluation limitée dans le temps (1 an) ne permettent pas de tirer actuellement des conclusions pour la pratique.

Participation des pharmaciens aux soins pour les patients diabétiques

Laekeman G.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 7 pages 110 - 111


Selon cette synthèse méthodique avec méta-analyses, les conseils pharmaceutiques dispensés par les pharmaciens dans l’accompagnement des patients présentant un diabète de type 2 permettent d’obtenir une diminution significative mais limitée du taux d’HbA1C, en restant cependant encore loin d’un contrôle glycémique correct. Aucune preuve n’est apportée en termes de critères de jugement forts, par exemple d’événements cardiovasculaires (micro- ou macrovasculaires).

Efficacité et sécurité des antidiabétiques oraux pour le diabète de type 2

Goderis G.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 6 pages 86 - 87


Cette synthèse montre que des antidiabétiques oraux (ADO) plus anciens (metformine ou sulfamidé hypoglycémiant de 2ème génération) ont un effet semblable ou même supérieur à celui de médicaments plus récents et plus chers (thiazolidinediones, glinides et inhibiteurs de l’alpha-glucosidase). La metformine est le seul ADO à avoir montré un bénéfice en termes de survenue d’événements macrovasculaires.

Quel schéma insulinique initial pour un diabète de type 2 ?

Van Crombrugge P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 6 pages 88 - 89


Cette étude montre que l’ajout d’analogues insuliniques à la metformine et à une sulfonylurée en cas de contrôle glycémique insuffisant, permet d’obtenir une diminution significative de l’HbA1c. Seule une minorité de patients atteignent les valeurs cibles d’HbA1c (= 6,5%) à un an. Les schémas avec les insulines biphasiques et prandiales donnent des résultats statistiquement supérieurs au schéma insuline basale, mais avec davantage d’hypoglycémies et de prise de poids ; la pertinence clinique de ces résultats reste donc à discuter. Cette étude n’apporte pas d’argument pour modifier les guides de pratique actuels qui recommandent l’administration d’une insuline NPH avant le coucher en cas de contrôle glycémique insuffisant sous antidiabétiques oraux.

Exénatide en ajout à un antidiabétique oral ?

Ruige J.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 3 pages 38 - 39


Cette étude montre que l’administration de deux doses sous-cutanées quotidiennes d’exénatide à des patients présentant un diabète de type 2 non contrôlé par un traitement par glitazone associée ou non à de la metformine se révèle plus efficace qu’un placebo en termes de diminution de l’HbA1C et du poids. Nous ne disposons d’aucune donnée au point de vue morbimortalité avec ce nouveau médicament et les données concernant les effets indésirables sont limitées très majoritairement à du court terme. Comme le conclut une récente méta-analyse concernant les médicaments agissant par la voie de l’incrétine, la place de ce médicament dans la stratégie médicamenteuse reste à déterminer. En cas d’échec des antidiabétiques oraux pour équilibrer un diabète de type 2, l’ajout d’insuline est un traitement mieux éprouvé et recommandé, par la même voie d’administration que l’exénatide.

Insuline inhalée : une alternative pour les diabétiques ?

De Block C. , Poelman T.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 7 pages 104 - 105


Cette méta-analyse conclut que l’insuline inhalée offre une alternative non invasive à l’administration pré prandiale sous-cutanée d’insuline. Le contrôle glycémique est légèrement moins bon, mais le traitement serait mieux accepté que les injections sous-cutanées d’insuline. Les données sont insuffisantes quant à la sécurité pulmonaire à long terme, à l’effet au point de vue glycémie lors d’infections des voies respiratoires supérieures et au rapport coût/efficacité. Etant donné que l’administration sous-cutanée d’insuline est une alternative sûre, efficace et bien expérimentée, elle reste le premier choix.

Cette étude chez des patients obèses, relativement jeunes, présentant un diabète de type 2, ne montre aucune différence pour le contrôle glycémique entre un traitement par insuline glargine ou par rosiglitazone, en ajout d’un traitement insuffisant par metformine associée à un sulfamidé hypoglycémiant. Les glitazones peuvent provoquer une insuffisance cardiaque et nous ne disposons pas de données à long terme sur la sécurité de la rosiglitazone ni sur celle de l’insuline glargine. Aucun choix scientifiquement élaboré ne peut donc être fait sur base de cette étude. Pour des raisons pratiques (préférence du patient), l’insuline peut être choisie. La préférence va à l’insuline NPH, au vu de l’expérience acquise et de l’importante différence de coût.

Bénéfice cardio-vasculaire d’une prise en charge intensive du diabète de type 1

Van Crombrugge P.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 10 pages 153 - 156


Cette étude montre qu’un traitement intensif du diabète chez des patients présentant un diabète de type 1, peut réduire, à long terme, l’incidence des événements cardio-vasculaires. Outre les effets favorables déjà montrés sur les complications microvasculaires et la neuropathie, ces données constituent un argument supplémentaire pour réaliser une prise en charge intensive aussi tôt que possible chez les patients présentant un diabète de type 1.