Resultats par mot-clé : 'infection des voies respiratoires inférieures'


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Cette étude avec randomisation par grappe, contrôlée, pragmatique, en ouvert, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, dans des MRS aux Pays-Bas, montre que la disponibilité d’un test rapide de CRP en cas de suspicion clinique d’infection aiguë des voies respiratoires inférieures chez les résidents permet de réduire fortement le nombre de prescriptions d’antibiotiques par rapport à la prise en charge classique. Aucun inconvénient en termes de guérison, d’hospitalisation ou de mortalité n’a pu être montré.

Cette étude randomisée menée en double aveugle, contre placebo, de bonne qualité méthodologique, montre que chez les enfants atteints d’infection des voies respiratoires inférieures non compliquée, l’amoxicilline à raison de 50 mg/kg par jour en trois doses pendant 7 jours ne réduit pas la durée des symptômes modérés. Il n’y avait pas non plus de gain cliniquement pertinent en termes de gravité des symptômes. L’étude n’avait pas assez de puissance pour déterminer une différence dans les effets indésirables.

Utilité des biomarqueurs dans le diagnostic de pneumonie en ambulatoire

Claus B. , Van Braeckel E.

Minerva 15 03 2021


Cette synthèse méthodique et méta-analyse d’études de cohortes prospectives, de qualité bonne à modérée, comparant la valeur diagnostique de différents biomarqueurs et celle de la radiographie des poumons ou du scanner du thorax chez des patients présentant des symptômes d’infection respiratoire aiguë et/ou une suspicion de pneumonie, montre que la valeur diagnostique d’un taux de CRP < 20 mg/l semble être supérieure à celle de la PCT ou de la leucocytose pour exclure une pneumonie. Les résultats de cette synthèse méthodique et méta-analyse ne modifient pas les guides de pratique clinique actuels.

Cette étude de suivi de l’étude CAPITA, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre avec suffisamment de puissance que le vaccin PVC13 administré à des personnes en bonne santé ayant 65 ans ou plus n’a pas d’effet dans la prévention de la pneumonie, des infections respiratoires basses et sur l’utilisation des antibiotiques en première ligne.

Administrer des antibiotiques selon le dosage de procalcitonine : stratégie sûre ?

Verbakel J.Y.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 8 pages 103 - 106


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse sur la base de données de patients individuels montre de manière peu convaincante qu’une administration des antibiotiques guidée selon le dosage de procalcitonine entraîne une diminution de la mortalité et une diminution de l’exposition aux antibiotiques dans différents milieux de soins et pour différents types d’infections. Il est nécessaire de poursuivre la recherche sur la pertinence clinique de la procalcitonine en première ligne de soins pour le diagnostic et l’administration des antibiotiques guidée en cas d’infection aiguë des voies respiratoires.

Cette étude de cohorte prospective montre avec suffisamment de puissance que la prescription d’antibiotiques à prendre immédiatement pour des symptômes d’infection des voies respiratoires inférieures non compliquées n’entraîne pas une diminution du risque de complications rares telles que l’hospitalisation ou le décès.

Cette étude montre que l’amoxicilline n’a pas d’effet favorable sur la durée et la sévérité des symptômes d’infection non compliquée des voies respiratoires inférieures (pas en cas de pneumonie) chez les personnes âgées en bonne santé. Nous constatons également un risque plus élevé d’effets indésirables tels que nausées, éruptions cutanées ou diarrhées. Ce résultat vient cautionner le guide anti-infectieux belge pour ce qui concerne les infections aiguës des voies respiratoires inférieures chez les adultes.

Expectorations colorées : un motif d’antibiothérapie ?

Poelman T.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 10 pages 121 - 122


Cette étude d’observation montre que la prescription d’antibiotiques chez des adultes avec toux aiguë ou suspicion d’infection des voies respiratoires inférieures et avec des crachats colorés et altération de l’état général n’est pas associée à une guérison plus rapide.

Cette étude montre qu’en cas de suspicion clinique d’infection des voies respiratoires inférieures, tant la détermination de la CRP qu’un apprentissage à l’amélioration de la communication peuvent faire diminuer le nombre de prescriptions d’antibiotiques sans mettre en danger la sécurité. Ces deux interventions nécessitent une courte formation et n’allongent pas le temps de consultation mais leur efficacité devrait être confirmée par des études de terrain incluant davantage de médecins et de patients.

Cette étude, réalisée en médecine générale, montre que le fait de ne pas donner d’antibiotiques ou de donner une prescription différée aux patients présentant de la toux et des plaintes des voies respiratoires inférieures (e.a. fièvre et crachats colorés), mais sans pneumonie ou affection pulmonaire chronique, n’a pas d’influence sur la durée et sur la sévérité des symptômes.

Chez les personnes âgées non institutionnalisées et sans déficience alimentaire, ni les compléments multivitaminés et de minéraux, ni la vitamine E n’ont d’efficacité pertinente dans la prévention d’infections respiratoires.