Resultats par mot-clé : 'fracture osseuse'


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Cette étude de cohorte prospective, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre une augmentation significative des cas d’insuffisance rénale aiguë et de chutes au cours des 30 premiers jours suivant le début de la prise d’antihypertenseurs chez les personnes âgées de plus de 65 ans nécessitant des soins importants. En outre, les résultats montrent également, au cours de la même période, une augmentation significative du taux de fractures après les chutes chez les personnes âgées fragiles.

Cette revue systématique avec méta-analyse de la Cochrane Collaboration qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre que, chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson idiopathique légère à modérée, les interventions d’exercices ont un effet positif sur le nombre de chutes, mais pas sur le nombre de personnes qui font une chute (niveau de preuve modéré). Avec les inhibiteurs de la cholinestérase, on a également observé une diminution du nombre de chutes, mais pas du nombre de personnes qui font une chute. Cependant, la force des preuves était faible à très faible, et l’effet bénéfique doit également être mis en balance avec une augmentation du nombre d’effets indésirables légers. On ne sait toujours pas quel est l’effet de l’éducation, seule ou combinée à des exercices, sur le risque de chute chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Cette revue systématique d’études contrôlées randomisées, menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre que les interventions visant à réduire le risque de chute au domicile des personnes âgées présentant un risque accru de chute sont efficaces pour réduire le nombre de chutes et le nombre de personnes qui en sont victimes. Aucun effet n’a été montré dans une population de personnes âgées ne présentant pas de risque de chute accru. Il n’y a pas de certitude quant à l’efficacité des aides/accessoires et de l’éducation en tant qu’interventions isolées. L’hétérogénéité majeure des études originales en termes d’identification, d’enregistrement, d’analyse et de rapport des événements de chutes complique l’interprétation des résultats.

Chez les femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs qui reçoivent 5 ans d'hormonothérapie adjuvante, un supplément de 5 ans d'hormonothérapie par un inhibiteur de l’aromatase n'apporte aucun bénéfice par rapport à un supplément de 2 ans mais est associé à un risque plus élevé de fracture osseuse.

Cette étude randomisée contrôlée, multicentrique, en double aveugle, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, de conception selon un plan factoriel, montre que la vitamine D3, des acides gras oméga-3 et des exercices de renforcement musculaire, seuls ou en association n’ont pas d’effet, après trois ans, sur la pression systolique et diastolique, la performance physique, les fonctions cognitives, l’incidence des fractures autres que les fractures vertébrales et les infections chez les personnes âgées de 70 ans et plus qui sont en bonne santé.

Cette mise à jour d’une synthèse méthodique Cochrane montre que tant les interventions à plusieurs composantes que les interventions multifactorielles réduisent le nombre de chutes par personne et par an. Les interventions à plusieurs composantes peuvent aussi réduire le nombre de personnes qui chutent au moins une fois (ce qu'on appelle le risque de chute). Les interventions multifactorielles pourraient peut-être permettre aussi de réduire le risque de fracture en rapport avec une chute. Cependant, la valeur probante de tous les résultats est faible en raison de la faible qualité méthodologique des études incluses.

Cette large étude cas-témoin sur un échantillon, aux limites méthodologiques propres à ce type d’études ne facilitant pas l’interprétation des résultats, montre que les patients qui ont recours à la chirurgie bariatrique ont un risque fracturaire supérieur aux patients non obèses déjà avant la chirurgie, et, en termes d’incidence, ce risque reste significativement augmenté pour les interventions par dérivation bilio-pancréatique (qui provoquent une malabsorption) tandis que les résultats sont non concluants pour les autres méthodes de chirurgie bariatrique. La chirurgie semble cependant modifier le pattern de fractures, les fractures au niveau distal des membres inférieurs diminuent, les fractures de type ostéoporotiques (hanche, bassin, fémur, membre supérieur) augmentent.

Cette étude prospective sur une population de plus de 3 000 femmes âgées de 40 à 90 ans, sans diagnostic de ni de traitement pour l’ostéoporose, ne montre pas de bénéfice du modèle FRAX (sans DMO) versus autres modèles moins complexes, ou simplement versus l’âge, dans la prédiction du risque de fracture ostéoporotique.

Un traitement hormonal de substitution (THS) n’est pas indiqué en prévention primaire et secondaire des affections cardiovasculaires, de la démence ou de la perte des capacités cognitives chez les femmes ménopausées. Un THS est efficace dans la prévention des fractures dues à l’ostéoporose après la ménopause mais cette option thérapeutique ne se justifie que chez les femmes pour lesquelles le risque est important et pour lesquelles un autre traitement n’est pas possible. A l’heure actuelle, nous ne disposons pas de suffisamment de données pour estimer le risque sur le long terme de l’utilisation du THS chez les femmes de moins de 50 ans en pré-ménopause ou ménopausées.