Resultats par mot-clé : 'salbutamol'


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Cet essai clinique multicentrique, randomisé, en double aveugle, sur une durée d’un an, de bonne qualité méthodologique, a montré que l’association budésonide - formotérol utilisée selon les besoins était supérieure à l'albutérol utilisé selon les besoins pour la prévention des exacerbations chez les adultes souffrant d'asthme léger. L’association d’un corticoïde inhalé à un β2-agoniste à longue durée d'action (CSI+LABA) à s’administrer en cas de symptômes s’avère donc meilleure que le seul β2-agoniste à courte durée d’action (SABA). Cette approche donne les mêmes résultats qu’un traitement d’entretien par CSI avec un β2-agoniste à courte durée d’action si nécessaire.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de six études randomisées contrôlées nous permet de conclure que ni l’inhalation de salbutamol plus bromure d’ipratropium, de fluticasone ou de budésonide, ni la prise orale de montélukast ou de codéine n’apporte un avantage cliniquement pertinent versus un placebo chez les patients qui toussent depuis plus de deux semaines.

Cet essai clinique sous contrôle serré de la firme, d’une durée de 52 semaines, montre des bénéfices cliniquement peu importants de l’association indacatérol/glycopyrronium versus l’association salmétérol/fluticasone chez des patients BPCO stable qui ont une histoire d’exacerbations durant l’année précédant l’inclusion (groupe B et D selon GOLD 2015) et ne montre rien sur les exacerbations sévères et la mortalité. Dans cet essai, il faut traiter 20 patients pendant un an (avec IC à 95% de 13 à 44) par LABA/LAMA versus LABA/CSI pour éviter à l’un de ceux-ci une exacerbation lorsque l’on somme celles-ci quelle qu’en soit la gravité. De même, il faut traiter 18 patients pendant un an (avec IC à 95 % de 11,3 à 47,5) pour qu’un de ceux-ci bénéficie de la différence minimale (préétablie à 4 points) en termes de signification clinique selon le score du questionnaire respiratoire de Saint Georges.

Cette méta-analyse de bonne qualité montre l’intérêt (efficacité supérieure et meilleure tolérance) de l’administration d’une association d’un anticholinergique (ipratropium) à un bêta2-mimétique à courte durée d’action (salbutamol) en cas de crise d’asthme chez des enfants âgés de 18 mois à 18 ans, association généralement administrée en 3 doses de 250 µg ou 2 doses de 500 µg d’ipratropium, en inhalation sur 30 à 90 minutes.

Cette RCT européenne montre, chez des adultes présentant un asthme mal contrôlé sous béclométhasone + formotérol, avec VEMs ≥ 60 %, un léger bénéfice de l’usage de béclométhasone/formotérol plutôt que de salbutamol lors des crises d’asthme, pour certains critères mais pas pour d’autres. L’ampleur du bénéfice semble limitée. L’association budésonide/formotérol a montré un résultat similaire en cas d’asthme non léger.

Crise d’asthme chez l’enfant de plus de 2 ans : un anticholinergique utile ?

Chevalier P. , Pierart F.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 1 pages 6 - 7


Cette méta-analyse sommant les résultats de (très) petites études de qualité méthodologique peu évaluable, confirme une moindre efficacité de l’ipratropium (ou autre anticholinergique) versus bêta2-mimétiques à courte durée d’action (SABA, type salbutamol) et versus association SABA + ipratropium en cas de crise d’asthme chez des enfants âgés de plus de 2 ans.

Cette étude confirme l’intérêt d’un traitement par CSI en cas d’asthme persistant modéré chez l’enfant et les adolescents mais montre aussi qu’une association de CSI + salbutamol est plus efficace que le salbutamol seul en cas de crise d’asthme chez ces patients, qu’ils prennent ou non leur traitement d’entretien par CSI.

Cette étude montre qu’une association fixe de dipropionate de béclométasone (250µg) + salbutamol (100µg) administrée à la demande est plus efficace sur le débit expiratoire de pointe matinal que l’administration de salbutamol seul chez des personnes adultes avec un asthme persistant léger ne recevant pas de traitement d’entretien. Les limites de cette étude sont importantes et nous ne disposons d’aucune autre recherche sur ce sujet précis. Les guides de pratique actuels pour le traitement de l’asthme restent donc d’application : ils recommandent des traitements d’entretien bien suivis pour un contrôle optimal de l’asthme.